Margret Hofheinz-Döring

Margret Hofheinz-Döring
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Bad Boll
Nationalité
Activité
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Mouvement

Margret Hofheinz-Döring (née le à Mayence, morte le ) est une peintre et graphiste allemande.

Biographie

Les exhortations de son père et de son professeur de dessin Gustav Kolb, éditeur du journal Kunst und Jugend, l'orientent vers l'enseignement du dessin. Après six mois de formation à l'école professionnelle, où elle étudie la typographie et l'art abstrait auprès de Friedrich Hermann Ernst Schneidler, elle est admise en 1930 à l’Académie des Beaux-Arts de Stuttgart 1930, dont elle sort diplômée en 1934 et lauréate du concours de professeur d'arts plastiques[1].

Sa première exposition a eu lieu en 1931. À partir de 1934, elle exerce comme professeur de dessin dans divers lycées du Wurtemberg et se consacre à l'art du portrait[2]. En 1939 elle épouse un collègue de collège, le professeur de langues anciennes Herbert Hofheinz. En tant que représentante de la « génération perdue », elle ne trouve plus de galerie pour exposer ses œuvres après 1935[3]. En 1943, alors qu'elle est enceinte de sa fille, elle démissionne de l'enseignement et travaille à son compte[4], puis emménage à Baiersbronn. De cette époque datent les portraits avec sa fille Brigitte, des tableaux de paysage et des natures mortes florales. Elle a réalisé les illustrations des Contes de la Forêt-Noire de Georg Haag et écrit un livre pour enfants, Bärbel schaut in die Welt (inédit).

Son déménagement à Freudenstadt en 1953 marque le départ d'une nouvelle orientation artistique[5]. De son séjour en France en 1954, elle écrivit plus tard : « Des vitraux médiévaux des cathédrales de France : le besoin intense de rendre des scènes de même genre sur panneau. Pour commencer : peinture sur verre. »[6]. Ses expériences de voyage à travers la Grèce (1954) et à Rome (1963) la ramenaient pourtant vers l'art du dessin, qu'elle a continué de pratiquer longtemps ensuite.

À partir de 1965 son travail a été exposé au moins une fois par an. Elle a réalisé plus de 9 000 peintures, images et portraits, présentés dans plus de 100 expositions. Certaines de ses œuvres font partie des collections de la Staatsgalerie (Stuttgart), le musée national Schiller, et au Bade-Wurtemberg[7].

Galerie

Notes et références

  1. Le 17 mars 1932, elle avait obtenu un accessit en arts graphiques ; le 15 mars 1933, le 2e prix de peinture et un accessit pour la gravure sur bois. Mention : Bien.
  2. On verra trois exemples des années 1934 et 1936 en page 73, 336 et 337 du catalogue Frauen im Aufbruch (Karlsruhe, 1995).
  3. Erika Rödiger-Diruf expliquait en 1995, que les femmes artistes de cette génération eurent à souffrir à double titre pendant le Nazisme : « C'est à une coupe rase inédite que l'on assista. » Catalogue de l'exposition Frauen im Aufbruch?, p. 16.
  4. Künstlermonographie, Werner P. Heyd, p. 10.
  5. (de) Werner P. Heyd, « Wegweiserin für neues Sehen und Gestalten - Die Malerin Margret Hofheinz-Döring ist gestorben », Schwarzwälder Bote,‎ .
  6. Drei Grundideen der Kunstausübung, 1965.
  7. (de) Margret Hofheinz-Döring, Retrospektive anlässlich einer Ausstellung, Eislinger Kunstverein, , financé par le Ministère des Arts et de la Culture du Bade-Wurtemberg.

Voir aussi

Liens externes

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