Margaux (AOC)
| Margaux | |
| Vignoble à l'entrée du village de Margaux. | |
| Désignation(s) | Margaux |
|---|---|
| Type d'appellation(s) | AOC / AOP |
| Reconnue depuis | 1954 |
| Pays | France |
| Région parente | vignoble de Bordeaux |
| Sous-région(s) | vignoble du Médoc |
| Localisation | Gironde |
| Climat | océanique |
| Sol | graves |
| Superficie plantée | 1 519 hectares (en 2023)[1] |
| Cépages dominants | cabernet sauvignon N, merlot N et cabernet franc N[2] |
| Vins produits | rouges |
| Production | 58 396 hl (en 2023)[1] |
| Pieds à l'hectare | minimum 7 000 pieds par hectare[3] |
| Rendement moyen à l'hectare | 38 hl/ha (en 2023)[1] |
| Site web | vins-de-margaux.fr |
Le margaux[4] est un vin rouge français d'appellation d'origine contrôlée produit autour du village de Margaux dans le Médoc, une des subdivisions du vignoble de Bordeaux.
C'est la plus étendue et la plus méridionale des appellations communales du vignoble du Médoc[5]. En 2008, l'appellation concerne 1 490 ha avec une production moyenne de 60 900 hl, le rendement moyen est de 41 hl/ha[6].
Historique
Appartenant au vignoble du Médoc, l'appellation partage son histoire avec ses voisines. Le défrichement et la mise en valeur du Médoc ne datent que des XVIe et XVIIe siècles. Les vins de cette région se font progressivement connaitre et leur renommée franchit les frontières.
L'appellation margaux est reconnue officiellement par le décret du [7]. Le cahier des charges a dernièrement été modifié en septembre 2009[8], puis en [9] (comme pour toutes les appellations viticoles françaises), enfin en mars 2023[3].
Vignoble
Aire géographique
| Image externe | |
| Aire parcellaire de l'appellation | |
Le vignoble margalais s'étend à environ vingt-cinq kilomètres au nord de Bordeaux, sur la rive gauche de la Gironde.
L'aire d'appellation couvre les quatre communes d'Arsac, de Labarde, de Margaux-Cantenac (fusion de Cantenac et de Margaux en 2017) et de Soussans[3].
Orographie et géologie
Le terrain est constitué d'un sous-sol calcaire[5]. Cette formation datant du Cénozoïque a par la suite été recouverte de sédiments détritiques. Ils forment des croupes de graves, vastes collines aux sommets arrondis à faible altitude : 15 mètres[5]. Elles sont séparées par de petits ruisseaux de drainage ou « jalles ».
Au centre de l'appellation, un plateau de graves blanches, de six kilomètres sur deux, produit la majorité des grands crus classés. Dans la périphérie, les croupes de graves séparées par des fossés de drainage sont autant d'îlots de vigne[6],[10],[11].
Climatologie
C'est un climat tempéré de type océanique, assez chaud pour permettre la culture des vignes même sur terrain plat. La pluviométrie est répartie de manière assez homogène tout au long de l'année avec des automnes plutôt pluvieux. Les températures donnent des hivers doux et des étés chauds sans sècheresse. La proximité de l'estuaire de la Gironde permet d'adoucir les températures.
Les relevés de la station météorologique de Bordeaux-Mérignac (à 47 mètres d'altitude) sont représentatifs du climat de la Gironde.
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 3,1 | 3,9 | 6,3 | 9,5 | 12,4 | 14,4 | 14,2 | 12,2 | 9,1 | 5,1 | 2,9 | 8 |
| Température moyenne (°C) | 5,8 | 7,1 | 8,8 | 11,3 | 14,6 | 17,8 | 20,2 | 19,9 | 17,9 | 14 | 9,1 | 6,4 | 12,7 |
| Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 11,2 | 13,7 | 16,3 | 19,7 | 23,2 | 26,1 | 25,6 | 23,7 | 18,9 | 13,1 | 9,9 | 17,6 |
| Ensoleillement (h) | 86 | 109 | 162 | 190 | 211 | 242 | 276 | 249 | 207 | 165 | 103 | 83 | 2 083 |
| Précipitations (mm) | 100,4 | 85,5 | 76,4 | 72,2 | 77,3 | 56,2 | 46,5 | 54,2 | 73,9 | 87,6 | 94,1 | 98,7 | 923 |
Encépagement
Les cépages autorisés pour l'appellation sont le cabernet franc N, cabernet sauvignon N, le merlot N, la carménère, le côt N et le petit verdot N.
Aucune règle de proportion n'est imposée[3], mais dans les faits, le cabernet sauvignon domine[5], parfois égalé par le merlot, les autres cépages n'étant que marginaux. Par exemple, sont cultivés les proportions de 55 % en cabernet et de 40 % en merlot au château Brane-Cantenac[13] ou à parts égales au château Palmer[14].
Pratiques culturales
La densité de plantation doit être d'au moins 7 000 pieds par hectare. L'écartement entre rangs ne peut être supérieur à 1,5 mètre et l'écartement entre ceps dans le rang ne peut être inférieur à 0,8 mètre. La taille de la vigne est effectuée tous les ans avant le stade des premières feuilles étalées. Elle vise à maintenir au maximum douze yeux francs par cep (un œil est un bourgeon qui donnera un rameau porteur de grappe). Les modes de taille autorisés sont la taille dite « médocaine » (nom local de la taille Guyot) à astes (baguette) ou à astes et à cots (courson) et la taille dite « à cots », reprenant les tailles traditionnellement appelées en cordon de Royat ou en éventail[3].
La hauteur du feuillage doit être d'au moins 0,6 fois l'écartement entre rangs pour les vignes plantées avec un écartement en dessous de 1,4 mètre, et cette hauteur est amenée à 0,7 fois l'écartement entre rangs pour les vignes dont l'écartement est compris entre 1,4 et 1,5 mètre. Cette règle vise à obtenir un feuillage suffisant pour assurer une bonne maturité du raisin[3].
L'entretien du sol (tonte ou désherbage) et le bon état sanitaire des vignes sont obligatoire. Le taux de ceps morts ou manquants est limité à 20 %[3]. Au-delà, le rendement de la parcelle est diminué du pourcentage de manquants.
Récolte
Par décret, le rendement à la parcelle est limité à 9 500 kg/ha, ce qui correspond à 14 grappes par cep pour le cépage petit verdot et 12 grappes par ceps pour les autres cépages. La maturité optimale est appréciée par dégustation de grains de raisin mais aussi par la mesure du taux de sucre : au moins 189 grammes par litre. Le vin fini doit ainsi titrer au moins 11 % de volume[3].
Le mode de récolte n'est pas imposé par le cahier des charges de l'appellation[3]. Dans les faits, de nombreux domaines utilisent la machine à vendanger alors que certains grands crus classés vendangent manuellement (comme au château Margaux[15]). Cet usage est justifié par le fait de pouvoir y adjoindre un tri à la récolte, voire un second à l'arrivée au chai sur une table de tri.
Le rendement est limité par le cahier des charges à un maximum de 57 hectolitres par hectare, avec la possibilité de monter jusqu'au rendement butoir de 63 hl/ha[3] (soit les mêmes limites que pour produire le listrac-médoc, le moulis, le saint-estèphe, le saint-julien et le pauillac).
Les rendements moyens déclarés ont été, pour l'ensemble de l'appellation[16] :
| Année | Superficie (ha) | Production (hl) | Rendement (hl/ha) |
|---|---|---|---|
| 2017 | 1 504 | 48 937 | 32 |
| 2018 | 1 505 | 57 219 | 38 |
| 2019 | 1 523 | 76 606 | 50 |
| 2020 | 1 521 | 55 659 | 37 |
| 2021 | 1 539 | 60 184 | 39 |
| 2022 | 1 520 | 47 964 | 32 |
| 2023 | 1 519 | 58 396 | 38 |
| 2024 | 1 531 | 51 530 | 34 |
Vins
Vinification et élevage
À son arrivée au chai, le raisin peut subir un éraflage et un foulage comme au château Rauzan-Ségla[17], avant d'être mis en cuve inoxydable[17] ou mixte inox et bois, comme au château Margaux[15]. La macération entre pellicule et moût de raisin commence. La fermentation alcoolique s'effectue avec des levures du commerce sélectionnées ou avec celles naturellement présentes dans la pruine du raisin. Au cours de la fermentation, les chais équipés de la thermorégulation des cuves[14] pilotent la fermentation en empêchant la température de s'élever, puis en réchauffant la vendange en toute fin de fermentation. Cette opération vise à maintenir un milieu favorable aux levures pour qu'elles transforment bien le sucre en alcool, mais aussi pour favoriser une bonne extraction de la couleur (anthocyanes) et des tannins). La macération est longue, entre deux et quatre semaines selon les domaines et l'année.
Après écoulage du vin, le marc de raisin est pressé. Le vin de presse est dégusté. Cette analyse sensorielle détermine en fonction du cépage et du millésime, si sa qualité lui permet ou non d'être incorporé dans le vin final. Le vin est ensuite conservé en cuve à une température comprise entre 20 et 25 °C pour effectuer la fermentation malolactique.
À ce stade, la qualité de toutes les cuves est appréciée individuellement[14] avant d'être assemblées à l'éprouvette en petit volume pour tester les assemblages futurs qui détermineront le caractère des vins produits par chaque domaine en fonction du style du millésime. Cette opération menée par le vinificateur et un œnologue est déterminante.
Normes analytiques
Les vins doivent avoir un titre alcoométrique minimum de 11 % volume. Lorsqu'il est jugé nécessaire d'enrichir les vins, leur titre alcoométrique ne peut pas dépasser 13,5 % volume[3]. Pour une vendange exceptionnelle sans enrichissement, il n'y a pas de limite à ce que la nature peut produire.
La quantité de sucre fermentescible résiduel ne doit pas dépasser 2 grammes par litre (la fermentation alcoolique doit avoir été achevée). L'acidité volatile du vin doit rester dans la limite de 13,26 milliéquivalents (correspond à 0,79 exprimé en gramme par litre d'acide acétique ou 0,65 g/l de H2SO4). la première année d'élevage (avant le ). Ensuite, la limite est fixée à 16,33 meq. (correspond à 0,98 exprimé en gramme par litre d'acide acétique ou 0,80 g/l de H2SO4)[3].
Gastronomie
Les margaux sont dits féminins[5] par l'étymologie (prénom féminin[6]), la voluptueuse générosité[5] de leur structure (ils sont moins tanniques que les autres médocs) et leur délicatesse[6]. Ils sont fruités (fruits rouges) dans leur jeunesse, l'âge leur faisant acquérir une grande complexité.
La capacité de garde d'un margaux peut être très longue, plus de 50 ans pour les années exceptionnelles, comme c’est le cas des millésimes comme 1945, ce dernier possédait en 2002 une structure tannique toujours présente[18].
C'est un vin qui se marie très bien avec les viandes rouges. Dans son livre L'École des alliances, les mets et les vins, Pierre Casamayor dit, « les viandes rouges ont une qualité essentielle, leurs protéines amabilisent les tanins les plus virils »[19].
La délicatesse des margaux accompagne bien le gibier (canard, perdreau[6]) et l'inévitable recette locale, l'entrecôte à la bordelaise[6].
Hiérarchie des prix
Le prix de vente des vignes ayant droit à l'appellation margaux est officiellement en 2023 de 1,5 million d'euros l'hectare en moyenne (variant entre 1 et 2,5 millions d'€/ha). Pour les appellations communales un peu plus au nord, les prix s'envolent davantage encore : 1,8 million pour du saint-julien (de 1,2 à 2) et 3 millions d'€/ha pour du pauillac (de 2,2 jusqu'à 4,5), des prix qu'on ne retrouve que pour du pomerol ou quelques grands crus bourguignons. On est loin du prix pour un hectare de l'appellation générique bordeaux rouge à 9 000 €/ha (de 4 000 à 17 000), ou de celui du haut-médoc qui est à 50 000 € (de 30 000 à 140 000 €)[20].
Pour une comparaison entre les appellations, on peut aussi prendre les prix pratiqués en vrac (en € pour une tonneau de 900 litres) officiellement pour le calcul des fermages[21] en 2023, qui fournissent une hiérarchie[22] :
- 833,5 € (92,5 €/hl) pour du bordeaux rouge ;
- 1 329,5 € (147,5 €/hl) pour du médoc ;
- 1 588,5 € (176,5 €/hl) pour du haut-médoc ;
- 1 812,5 € (201,5 €/hl) pour du listrac ou du moulis ;
- 5 278,5 € (586,5 €/hl) pour du saint-estèphe ;
- 8 933 € (992,5 €/hl) pour du margaux ;
- 7 648 € (850 €/hl) pour du saint-julien ;
- 9 304 € (1 034 €/hl) pour du pauillac.
Les prix dans le commerce sont évidemment bien plus élevés, variant considérablement en fonction du nom du producteur.
Classement
Grands crus
Avec vingt-et-un châteaux, l'appellation margaux est celle qui compte le plus grand nombre de crus classés en 1855. Les communes de Margaux et de Cantenac en comptent neuf chacune, Labarde en compte deux Arsac un.
| Premiers crus
Château Margaux |
Crus bourgeois
Margaux se signale également par quelques crus bourgeois parmi le classement de 2025[23] :
- Château d'Arsac (cru bourgeois exceptionnel) ;
- Château Mongravey (cru bourgeois exceptionnel) ;
- Château Paveil de Luze (cru bourgeois exceptionnel) ;
- Château la Fortune (cru bourgeois supérieur).
Crus artisans
Quatre margaux figure au classement des crus artisans[24] :
- Clos de Bigos (Soussans) ;
- Château des Graviers (Arsac) ;
- Château Les Barraillots ;
- Château Moutte Blanc.
Domaines sans classement
- Clos des quatre vents
- Château d'Angludet
- Château Bel Air-Marquis d'Aligre
- Château Bellevue de Tayac
- Château Bessane
- Château Chantelune
- Château Charmant
- Château Coteau
- Château des Eyrins
- Château Deyrem Valentin
- Château Ferme d’Angludet
- Château Galiane
- Château Gallen
- Château Gassies du Vieux Bourg (Arsac)
- Château Grand Tayac
- Château Haut Breton Larigaudière
- Château La Galiane
- Château La Gurgue
- Château Labégorce
- Château Labégorce-Zédé
- Château La Tour de Bessan
- Château La Tour de Mons
- Château Le Coteau
- Château Larrieu Terrefort
- Château Larruau
- Château Ligondras
- Château Marojallia
- Château Marsan Seguineau
- Château Martinens
- Château Monbrison
- Château Moulin de Tricot
- Château Pontac Lynch
- Château Pontet Chappaz
- Château Rose Maucaillou
- Château Saint-Marc
- Château Siran
- Château Tayac
- Château Tayac-Plaisance
Notes et références
- « Déclaration de récolte et de production 2023 (campagne viticole 2023-2024) », sur douane.gouv.fr, .
- ↑ Le code international d'écriture des cépages mentionne la couleur du raisin de la manière suivante : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- « Cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « MARGAUX » », homologué par l'arrêté du publié au JORF du et au BO Agri du .
- ↑ Le nom d'un vin est un nom commun, donc ne prend pas une majuscule, cf. les références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- « Fiche de l'AOC margaux », sur medoc-bordeaux.com (consulté le ).
- Collectif, Le Guide Hachette des vins 2010, Paris, Hachette pratique, , 1402 p. (ISBN 978-2-01-237514-7), p. 366-367.
- ↑ « Décret du 10 août 1954 définissant l'appellation d'origine contrôlée « Margaux » », publié au JORF du .
- ↑ « Cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée Margaux », décret du 24 septembre 2009.
- ↑ « Cahier des charges de l'appellation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur agriculture.gouv.fr, homologué par le « décret no 2011-1587 du 17 novembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Margaux » », JORF, no 0269, , p. 19520.
- ↑ M.P. Mouline et B. Moussié, Notice explicative de la feuille Blaye à 1/50000, Orléans, Bureau de recherches géologiques et minières, coll. « Carte géologique de la France » (no 779), , 49 p. (lire en ligne [PDF]). sur infoterre.brgm.fr.
- ↑ « Carte géologique centrée sur Margaux » sur Géoportail.
- ↑ « Station météo de Bordeaux-Mérignac », sur infoclimat.fr.
- ↑ « Notre vin », sur brane-cantenac.com (consulté le ).
- « Rubrique « Vignoble » du château Palmer »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chateau-palmer.com (consulté le ).
- « La gerbaude à château Margaux », sur chateau-margaux.com (consulté le ).
- ↑ « Open Data | Portail de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects », sur www.douane.gouv.fr (consulté le ).
- « Le travail du vin à Rauzan-Ségla », sur rauzan-segla.com (consulté le ).
- ↑ Placido Llorca, « Appellation viticole Margaux », sur Vin-Vigne, (consulté le ).
- ↑ Pierre Casamayor, L'école des alliances, les mets et les vins, Paris, Hachette pratique, , 301 p. (ISBN 2-01-236461-6), p. 179.
- ↑ « Pris moyen des terres en 2023 », sur agreste.agriculture.gouv.fr, par la FNSafer (fédération nationale des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural).
- ↑ Pour le calcul de la valeur locative d'une vigne (prix des baux ruraux), il faut prendre le rendement annuel maximum autorisé (par exemple 55 hl/ha pour du graves), le prix à l'hectolitre ou au tonneau fixé par arrêté préfectoral chaque année, ainsi que le pourcentage du rendement (de 13 à 23,5 %) prévu au contrat de location.
- ↑ « Arrêté du 19 décembre 2024 portant fixation du prix annuel des vins devant servir de base au calcul des fermages dans le département de la Gironde pour la campagne 2023-2024 » [PDF], sur gironde.gouv.fr.
- ↑ « Les Crus Bourgeois du Médoc #CLASSEMENT 2025 » [PDF], sur crus-bourgeois.com.
- ↑ « Emplacement des Châteaux Crus Artisans du Médoc », sur crus-artisans.com.
Voir aussi
Bibliographie
- Armand d'Armailhacq, La culture des vignes, la vinification et les vins dans le Médoc : avec un état des vignobles d'après leur réputation, Bordeaux, P. Chaumas, , 566 p., lire en ligne sur Gallica.
- Bernard Ginestet, Margaux, Paris, J. Legrand, coll. « Le Grand Bernard des vins de France », , 185 p. (ISBN 2-09-291411-1).
Lien externe
Articles connexes
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