Margaret Mahy
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(à 76 ans) Christchurch |
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Université de Canterbury Université d'Auckland Whakatane High School (en) |
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| Mère |
May Mahy (d) |
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| Distinctions | Liste détaillée Prix Ether Glen (en) () Médaille Carnegie (The Haunting (en) ; The Changeover (en)) ( et ) Honorary doctor of the University of Canterbury () Docteur honoris causa de l'université de Waikato () Phoenix Award (en) (The Catalogue of the Universe (en)) ( et ) Prime Minister's Award for Literary Achievement (Fiction) () Prix Hans-Christian-Andersen () New Zealand Post Children's Book Awards (en) Ordre de Nouvelle-Zélande |
Margaret Mahy (née le à Whakatane et morte le à Christchurch) est une femme de lettres néo-zélandaise, auteure de littérature d'enfance et de jeunesse[1],[2],[3],[4]. Membre de l'ordre de Nouvelle-Zélande en 1993[2]. Elle a reçu en 1982 et 1984 la médaille Carnegie, et en 2006 - le prix Hans Christian Andersen[5]. La médaille Margaret Mahy a été créée par la Fondation néo-zélandaise du livre pour enfants en 1991 afin de récompenser l'excellence en littérature jeunesse, en édition et en alphabétisation en Nouvelle-Zélande.
Biographie
Née à Whakatane en 1936, Mahy écrit sa première histoire, Harry Is Bad, à l'âge de 7 ans[6]. Elle étudie à l'Auckland University College de 1952 à 1954 et au Canterbury University College, obtenant un baccalauréat ès arts en 1955[6].
Après avoir suivi une formation à la New Zealand Library School de Wellington, elle travaille comme bibliothécaire lorsqu'un éditeur américain repère l'une de ses histoires dans un journal pour enfants[1].
Son premier livre d'images, Un lion dans le pré, est publié en 1969. Elle se consacre à l'écriture à plein temps en 1980. En tant qu'un des auteurs les plus prospères et les plus prolifiques de Nouvelle-Zélande, elle a publié environ 100 livres d'images, 40 romans et 20 recueils. Ses œuvres sont traduites en 15 langues[1].
L'autrice aimait lire ses histoires à des groupes d’enfants, portant souvent un costume d’opossum ou une autre tenue élaborée[7].
Elle a élevé ses deux enfants seule et a vécu une grande partie de sa vie adulte à Governor's Bay, près de Christchurch[7].
En 2010, son livre Kaitangata Twitch a été adapté pour la télévision et diffusé sur Māori Télévision.
Margaret Mahy meurt d'un cancer le . Son décès est annoncé par son cousin Ron Mahy. Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, lui a rendu hommage, ajoutant qu'il avait offert l'un de ses livres au Premier ministre britannique David Cameron lors de sa visite au Royaume-Uni plus tôt cette année, en guise de cadeau pour ses enfants[1].
Œuvres traduites
- Plus ils sont gros (The Boy Who was Followed Home, 1975), illustré par Steven Kellogg, Lotus, 1980.
- L'Enlèvement de la bibliothécaire (The Librarian and the Robbers, 1978), illustré par Quentin Blake, traduit par Marie-Raymond Farré, Gallimard Folio Cadet, 1983 ; Gallimard jeunesse, 2002.
- Le Grand Charivari (The Great Piratical Rumbustification, 1978), illustré par Quentin Blake, traduit par Marie-Raymond Farré, Gallimard folio Cadet, 1983 ; 1994.
- Les Ensorceleurs (The Tricksters, 1986), Gallimard Page Blanche, 1991.
- Le Rêve d'Anthéa (Dangerous Spaces, 1991), ill. de Philippe Poirier, Gallimard jeunesse, 1993.
- Le Secret de Winola (Underrunners, 1992), Gallimard Page Blanche, 1994.
- Le Monstre de la caverne noire, ill. par Letizia Galli, Bayard, 1995.
- La Baignoire du géant ; Les Larmes du griffon, ill. par Alice Dumas, Gallimard jeunesse Folio Cadet, 1996.
Prix et distinctions
- Médaille Carnegie pour The Haunting en 1982.
- Médaille Carnegie pour The Changeover en 1984.
- (international) « Honour List » 1986[8] de l' IBBY, catégorie Auteur, pour The Changeover
- Phoenix Award pour The Catalogue of the Universe en 2005[2]
- Prix Sir Julius Vogel, pour sa contribution au genre de la science-fiction et de la fantasy, en 2006[2]
- Prix Hans Christian Andersen, catégorie Écriture, en 2006[1]
Notes et références
- (en) « Children's author Mahy dies at 76 », sur BBC,
- ↑ (en) « Tributes to much-loved author Margaret Mahy », sur The New Zealand Herald,
- ↑ (en) Paul Vitello, « Margaret Mahy, Children's Author, Dies at 76 », The New York Times, (lire en ligne)
- ↑ (en) « Mahy wins world's top children's writing prize », sur The New Zealand Herald,
- (en) « Beloved author Margaret Mahy dies », Otago Daily Times, (lire en ligne)
- (en) « Children's author Mahy dies at 76 », sur Times of Malta,
- ↑ Archives « Honour List » 1956-1998, sur le site officiel ibby.org.
Liens externes
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