Marcelle Demougeot

Marcelle Demougeot
Marcelle Demougeot dans le rôle de Brünnhilde
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Marcelle Demougeot, née Jeanne Marguerite Marcelle Decorne le à Dijon et morte le à Sainte-Maxime, est une cantatrice française. Soprano, elle s'illustre particulièrement dans le répertoire wagnérien.

Biographie

Enfance

Jeanne Marguerite Marcelle Decorne, née le 8 juin 1876 au n°5 de la rue Lamonnoye à Dijon, est la fille de Jean François Xavier Decorne, receveur des contributions indirectes et de Claudine Victorine Vachet[1].

Formation

Elève de monsieur Laurent et 1er prix de chant au Conservatoire de Dijon[2], elle intègre ensuite le Conservatoire national de Paris[3],[4] à partir de 1899[5]. Elève d'Édouard Mangin[6], elle obtient en 1902 un 1er prix de chant dans une scène du premier acte de Der Freischütz et un 1er prix d'Opéra dans une scène du deuxième acte de Salammbô[7].

Carrière

Marcelle Demougeot fait ses débuts à Paris en 1902, dans le rôle de Donna Elvira. Elle est reconnue comme « la plus célèbre chanteuse wagnérienne de sa génération »[3]. Elle interprète notamment Brünnhilde et Kundry[3]. Elle se produit dans une production francophone de Das Rheingold de Wagner en 1909, et chante lors de la création à Paris de Parsifal en 1914[8].

Elle crée plusieurs rôles : Le fils de l'étoile (1904) de Camille Erlanger, Ariane (1906) de Massenet, Déjanire (1911) de Camille Saint-Saëns.

Elle réalise plusieurs enregistrements avant 1910[9]. Elle enregistre en 1930 l'« Appel à la Paix, de l'Orient à l'Occident » d'Augusta Holmès[10].

En 1916, Marcelle Demougeot se produit lors d'un concert en faveur des vétérans aveugles à Vichy[11].

Pour célébrer la signature de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale, elle chante La Marseillaise sur le parvis du Palais Garnier, puis lors d'un festival de la victoire à Ostende[12].

En 1919, elle se produit lors des célébrations officielles du 14 juillet à Paris[13].

En 1924, elle prend part aux festivités entourant les Jeux olympiques d'été de Paris[14].

Elle meurt à Sainte-Maxime le 23 novembre 1931[15].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marcelle Demougeot » (voir la liste des auteurs).
  1. « Registre d'état civil de 1876, Acte de naissance n°530,p142 » (consulté le )
  2. « Journal "Courrier de Saône-et-Loire" du 04/03/1897, article "Départements voisins", p3 », sur retronews.fr
  3. (en) Cummings, « Demougeot, Marcelle », Grove Music Online, (ISBN 978-1-56159-263-0, DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.o901219, consulté le )
  4. Aspertini, « Grand Théatre Municipale de Dijon », Le Théatre,‎ , p. 18–20 (lire en ligne)
  5. « "Annales de Bourgogne" du 01/12/1938, "Les artistes bourguignons au conservatoire", p309 », sur retronews.fr
  6. « Journal "Le Progrès de la Côte-d'Or" du 11/07/1900, article "Nos Echos", p2 », sur retronews.fr
  7. « Journal "Le Petit Parisien" du 24/11/1931, article "Mort de Mlle Marcelle Demougeot", p1 », sur retronews.fr
  8. « Opera Singers in a Clash », Chicago Tribune,‎ , p. 11 (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Alan Kelly, His Master's Voice: The French Catalogue : a Complete Numerical Catalogue of French Gramophone Recordings Made from 1898 to 1929 in France and Elsewhere by the Gramophone Company Ltd., ABC-CLIO, , 410 p. (ISBN 978-0-313-27333-9, lire en ligne)
  10. Marc Ogeret, André Baugé, Maurice de Féraudy et Julien Tiersot, Anthologie sonore du socialisme : enregistrements historiques documents inédits, Frémeaux & Associés [distrib. Night & Day, (lire en ligne)
  11. de Valdor, « Music Abroad », Music News, vol. 8,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  12. « Plays and Players », The Nebraska State Journal,‎ , p. 19 (lire en ligne, consulté le )
  13. « Music Plays Big Part in Paris Bastille Day Celebration », Musical Courier, vol. 79,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  14. (en) Jean-Michel Nectoux, Gabriel Fauré: A Musical Life, Cambridge University Press, , 428 p. (ISBN 978-0-521-61695-9, lire en ligne)
  15. « Marcelle Demougeot (1876-1931) », sur data.bnf.fr (consulté le )

Liens externes

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