Manuel Benito de Castro
| Manuel Benito de Castro | |
| Fonctions | |
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| Président de l'État libre de Cundinamarca | |
| – (1 mois et 11 jours) |
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| Prédécesseur | Antonio Nariño |
| Successeur | Antonio Nariño |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Bogota |
| Date de décès | (à 85 ans) |
| Lieu de décès | Bogota |
| Nationalité | colombienne |
| Parti politique | Centraliste |
| Profession | médecin |
| Religion | Colegio Mayor de San Bartolomé |
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| Présidents de la Colombie | |
Manuel Benito de Castro Arcaya est un militaire et médecin colombien, qui occupe la présidence de la Colombie du au .
Biographie
Il est le troisième d'une fratrie de sept enfants. Il est le fils d'un riche espagnol Manuel Benito de Castro et de la non moins riche Teresa Diaz Arcaya y Gumuzio, fille d'un capitaine de cavalerie de la garde vice-royale.
Castro est un centraliste, pateador. Il est favorable à un état centralisé avec pour capitale Santafé de Bogota. Il est aussi un fidèle du président Antonio Nariño qui le fait rentrer au sein de son cabinet. Le , Castro doit assurer la présidence de l'État libre de Cundinamarca pendant que Nariño combat à Tunja les forces royalistes dans le sud. Il est officiellement élu président le . Il cède le pouvoir à Nariño, dès son retour le .
Après la reconquête espagnole de la Nouvelle Grenade par Pablo Morillo, Castro est expulsé de Santafé de Bogota. Il se réfugie à Tunja. Il ne revoit Bogota qu'après la défaite des royalistes. Il y meurt à l'âge de 75 ans, le .
Controverse et critique
Les textes historiques le dépeignent comme un personnage au multiples facettes. Il est décrit comme une personne excentrique, vêtu d'une cape, d'un chapeau pointu et muni continuellement d'une épée de cérémonie. Quand il assuma la présidence, une des conditions était qu'il puisse à tout moment quitter la séance de Congrès pour aller nourrir son chien. Il gouverna à une époque tumultueuse avec une forte rivalité entre les centralistes et les fédéralistes. Nariño fut contraint de revenir à la présidence. Pendant son mandat, il fut fortement critiqué pour ses inepties.
Pablo Morillo ne sait pas quoi faire à son sujet. Il semblait trop excentrique. Il ne menace en rien la reconquête espagnol. Morillo décide finalement de le chasser de Santafé de Bogota sous prétexte qu'il stockait des armes dans sa demeure. En vérité, "les armes" n'étaient qu'une simple épée de cérémonie.
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