Manoir du Gué
| Manoir du Gué | |
| Le manoir du Gué | |
| Pays | France |
|---|---|
| Région historique | Pays de la Loire |
| Commune | La Dorée |
Le Manoir du Gué est un château français situé à La Dorée, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1]. C'est un manoir, qui a été aussi utilisé comme presbytère de la Dorée.[1].
Désignation
- Le lieu seigneurial du Gué, 1601 (Chartrier de Goué).
- La maison seigneurial du Gué, 1679 (Chartrier de Goué).
Histoire
Ce fut le partage et pendant longtemps la demeure et le titre d'une branche de la Famille de Goué. Les armoiries sont sculptées à un dessus de porte[1]. La branche dite « du Gué et de la Dorée » s'éteint en 1725 en la personne de Anne de Goué, comtesse du Plessis-Châtillon.
Les mémoires de la famille[2] racontent que Louis de Goué, qui plus tard fut prêtre et curé de la Dorée, avait porté les armes contre les ligueurs ; qu'il avait été fait prisonnier et amené à Fougères ; qu'enfin un capitaine nommé Mandière, qui avait assassiné Guy de Goué, s'empara du manoir du Gué, s'y fortifia et en fut chassé par Louis de Goué, évadé de sa prison en 1596[1].
Seigneurs[1]
- Jean de Goué, partagé par Thomas, son frère, 1470, des maisons, jardins, métairies de la Dorée, à condition de ne jamais les vendre, « si ce n'estoit qu'il fust prisonnier de son corps en la main des ennemis de ce royaume ». Époux de Patrie de Vauboureau, il vivait en 1509.
- Jean de Goué, mort avant 1554.
- Julien de Goué, blessé à la Bataille de Cérisoles, 1544, mari de Julienne de Busquec, catholique, 1577.
- Ambroise de Goué., mari de Suzanne de la Belinaye.
- Gilles de Goué, juge général civil au duché-pairie de Mayenne. Marie Viel, sa veuve, remariée à René de Moré, teste en 1680 en la maison du Gué et demande à être enterrée dans l'église, près de son premier mari. Elle priait M. de Boislehoux, son gendre, et Marie de Goué, sa fille, de vivre en meilleure intelligence avec Anne de Goué, leur sœur et belle-sœur, « d'autant, dit-elle, qu'elle a toujours été pour l'advencement de leur maison ». Anne de Goué, mariée à César du Plessis-Châtillon, eut le Gué en partage.
- Le logis, le domaine et la tenue échurent de la succession d'Armand du Plessis-Châtillon, mort à Rugles, le , à la comtesse de Narbonne-Pelet, sa légataire universelle, puis à Armand-Madelon de la Blinaie, seigneur du Bois-Lehoux, mari de Thérèse Frain, mort en 1788 et dont héritent : Charles de Moclin, fils de Sébastien-Marie-Hyacynthe de Moclin et de Perrine de la Blinaie, Marie-Madeleine et Thérèse-Joseph de Moclin
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Angot et Gaugain 1900-1910.
- ↑ L'Abbé Angot s'interroge sur la fiabilité de ce point en raison de la supercherie historique de Jean-Baptiste de Goué.
Sources et bibliographie
- « Manoir du Gué », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Références de l'Abbé Angot
- Chartrier de Goué.
- Registre paroissial.
- Charles Pointeau, Certificats, p. 106.
- Généalogie manuscrite de Goué.
- Portail de la Mayenne
- Portail du Maine
- Portail des châteaux de France