Maluku (Kinshasa)
| Commune de Maluku Kinshasa | |||
| Administration | |||
|---|---|---|---|
| Pays | République démocratique du Congo | ||
| Province | Kinshasa | ||
| Bourgmestre | Papy Epiana | ||
| Nombre de députés | 2 | ||
| Démographie | |||
| Population | 179 648 hab. (2004) | ||
| Densité | 23 hab./km2 | ||
| Géographie | |||
| Coordonnées | 4° 27′ 41″ sud, 16° 04′ 43″ est | ||
| Superficie | 794 880 ha = 7 948,8 km2 | ||
| Divers | |||
| Langue nationale | Lingala | ||
| Localisation | |||
| Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Maluku est une commune urbano-rurale de la Ville-province de Kinshasa. Avec 7 948,8 km2, elle couvre 79 % du territoire provincial.
Géographie
Elle s'étend au nord et à l'est de la province, à l'issue amont du Pool Malebo (anciennement Stanley Pool).
Histoire
La commune est créée par ordonnance-loi début 1968[1].
Population
Maluku est une commune peu densément peuplée avec seulement 23 habitants/km2.
C'est la commune dans laquelle on retrouve le plus les autochtones de la région, les Téké. Le nom Maluku vient de liluku, au pluriel maluku : sorte de palétuviers géants poussant le long de la rivière Mongala, à l'Équateur[2].
Administration
Maluku a le statut de commune avec 158 995 électeurs enrôlés pour les élections de 2018, elle compte neuf conseillers municipaux en 2019. Elle constitue une circonscription électorale pour élire un député à l'Assemblée provinciale de Kinshasa[3].
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abréviations : Kinshasa (Kin.), Kasa-Vubu (K.-V.), Lingwala (Ling.), Ngiri-Ngiri (Ng.-Ng.)
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Quartiers
Située à 50 km du centre-ville, la commune de Maluku est la plus vaste de toutes les entités urbaines de la ville de Kinshasa. Sa superficie est de 7 948,9 km2, ce qui correspond à plus de ¾ de la ville de Kinshasa. La commune longe le fleuve Congo au niveau du Pool Malebo (Stanley Pool). Elle compte officiellement dix-neuf quartiers administratifs à savoir Bu, Dumi, Kikimi, Kimpoko, Kingakati, Kingono, Kinzono, Mbankana, Maluku, Maï-Ndombe, Mangengenge, Menkao, Monaco, Mongata, Mwe, Ngana, Nguma, Yoso et Yo.
Le bourgmestre Papy Epiana dans son travail, a cependant pris une décision ayant conduit à la création de treize autres quartiers qui sont la résultante de la scission de quelques quartiers anciens. Il s’agit des quartiers Bita, Mbangombamu, Dokolo, Inkiene, Kimpeti, Kingawa, Maës, Mambutu-Nka, Mokako, Mpo-Kinsele, Ngamanzo et Nkomo et dix groupements de villages dont : Bu, Kikimi, Kingankati, Mbankana, Mongata, Mwe, Ngana, Nguma, Sualemputu et Yuo.
Ceci fait que, d’un point de vue localement formel, le nombre de quartiers est de trente-un actuellement.
Économie
Le lieu est connu pour avoir hébergé une importante usine sidérurgique de 1974 à 1976 (traitement à froid) et 1980 (traitement à chaud).
Maluku héberge l éco cité Esepelisa.
Galerie
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Les enfants à Maluku.
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Baignade à Maluku dans le fleuve congo.
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La belle vue du fleuve congo à Maluku.
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Le quotidien à Maluku.
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Pirogues de transport à Maluku .
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La vie de paysans de Maluku.
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L’arrivée de bananes plantains au marché de Maluku en provenance de Kongo Central.
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Le fleuve Congo, frontière Kinshasa-Brazzaville à Maluku.
Notes et références
- ↑ Ordonnance loi 068/024 du 24 Janvier 1968
- ↑ Maluku Sosider, ou l'héritage empoisonné de la saga d'Inga, Muissa-Camus, La Conscience, 10 mars 2005.
- ↑ CENI, Répartition des sièges pour les élections, 2018
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- République démocratique du Congo