Maison forte de l'Epronnière

Maison forte de l'Epronnière
La maison forte en 2015.
Présentation
Type
Fin de construction
XIVe siècle
Propriétaire actuel
Propriété privée
Patrimonialité
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
47° 54′ 14″ N, 1° 00′ 22″ O
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte des Pays de la Loire
Localisation sur la carte de la Mayenne

La maison forte de l'Epronnière ou encore de l'Éperonnière est située à Livré-la-Touche, dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire. Elle est située à 4 kilomètres au Nord-Ouest du bourg[1]. Elle est construite sur la rive droite de la Mée, un affluent de l'Oudon.

Désignation[1]

  • Esperonnière, XIVe siècle (Chartrier de l'Abbaye de la Roë).
  • La maison de l'Esperonnière, 1589 (Chroniques Craonnaises[2], p. 706).
  • La garnison de l'Esperonnière', 1600 (Chroniques Craonnaises, p. 706).
  • L'Épronnière, château (Carte de Cassini).

Description

La maison forte de l'Epronnière se présente comme une construction ramassée, haute de trois étages réservés à l'habitation, au-dessus du rez-de-chaussée, outre les combles à usage de greniers. Un escalier de 80 marches en pierre, logé dans une tourelle au milieu de la façade, dessert l'ensemble. Des tours rondes occupent les angles et à l'arrière subsiste une tour carrée. Le rez-de-chaussée montre encore un vaste porche voûté en pierre qui donnait accès à la porte d'entrée[3].

Histoire

La maison forte est mentionnée dès le XIVe siècle et était un fief vassal relevant de la baronnie de Craon. Guillaume Esperon, seigneur de Livré, aurait donné son nom au lieu où elle est construite. Le domaine comprenait en 1543 les métairies de la Rivière, du Châtaigner, l'étang de Cosnard, un moulin en 1723.

Le [4], Antoine de Silly, comte de Rochefort, datait d'Angers une commission donnée à Michel de la Chevalerie de lever une compagnie de 50 hommes d'armes pour courir sus aux ligueurs et tenir garnison en son château de l'Éperonnière ; avec ordre aux paroisses d'Athée, Ballots, Saint-Michel-de-la-Roë, la Chapelle et le Ressort de Cossé de fournir à son entretien[1]. Le capitaine s'acquitta de sa mission, « en hayne de quoi sa maison de l'Épronnière a esté brûlée trois fois », dit plus tard sa veuve restée chargée d'onze enfants, et presque sans ressources à la fin de la guerre. Henri IV, en 1600, maintint la veuve dans la possession de sa part de rançon d'un prisonnier ligueur, nommé Vincent Brillaye, qui avait été arrêté muni d'un passeport de Charles de Chambes, Comte de Montsoreau, au mois de décembre 1589[1].

La maison forte, la chapelle voisine et les douves (aujourd'hui comblées) font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 30 septembre 1994[5].

Seigneurs[1]

Notes et références

  1. Angot et Gaugain 1900-1910.
  2. Les Chroniques craonnaises contiennent une eau forte de Tancrède Abraham représentant l'Éperonnière. L'Abbé Angot indique que La tour élégante qui paraît sur l'eau-forte de Tancrède Abraham dans les Chroniques craonnaises a été indignement découronnée, vers 1880. Le tourillon en encorbellement l'avait été précédemment.
  3. « Maison forte de l'Épronnière - PA00109554 », sur monuments.guide (consulté le ).
  4. Aussitôt après l'assassinat d'Henri III.
  5. Notice no PA00109554, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :

Sources et bibliographie

Références de l'Abbé Angot

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :
  • Portail de la Mayenne
  • Portail des châteaux de France
  • Portail des monuments historiques français