Maison de Poitiers-Valentinois

Maison de Poitiers
(dite de Poitiers-Valentinois)

Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à six besans d'argent posés 3, 2 et 1, au chef d'or.
Branches de Saint-Vallier
de Vadans
Période XIIe au XVIIIe siècle
Pays ou province d’origine Dauphiné
Fonctions ecclésiastiques Archevêques, évêques, chanoines-comtes

La maison de Poitiers, dite de Poitiers-Valentinois[1],[2], est une lignée de noblesse féodale dont on trouve les premiers membres implantés dès le XIIe siècle en Valentinois (pays de Valence, actuel département de la Drôme). Au XIIe siècle, ses premiers membres héritent du comté de Valentinois qui reste, avec le comté de Diois (donné en 1189 par les comtes de Toulouse), dans la maison de Poitiers jusqu'en 1419.

Au début du XVe siècle la maison de Poitiers forme deux branches principales :
La branche aînée des seigneurs de saint-Vallier, restée dans le Valentinois, s'éteint en 1547 en ligne masculine avec Guillaume de Poitiers, comte d’Albon, lieutenant-général du Dauphiné, frère de Diane de Poitiers (1500-1566), favorite du roi Henri II.
La branche cadette des barons de Vadans, dite plus tard de Poitiers de Rye par alliance avec l'héritière de la famille de Rye, fixée au XVe siècle en Champagne, puis Franche-Comté, s'éteint en ligne masculine en 1715 avec Ferdinand-Joseph de Poitiers de Rye, marquis de Coublans, dit le comte de Poitiers.

La maison de Poitiers que l'on trouve en Valentinois n'a pas de lien avec la maison poitevine des comtes de Poitiers[3].

Histoire

Origines

Selon une tradition, les Poitiers seraient apparus dans la région du Valentinois. En 1421, un notaire de Crest, gardant des chartes des comtes de Valentinois et de Diois, informe les enquêteurs du roi de France « que la plus ancienne charte concernant les Poitiers était de 1189 et que la famille remontait à un mariage entre un chevalier et une comtesse de Marsanne. »[4],[5]. Ulysse Chevalier, dans le Regeste dauphinois (1913-1926), relève plusieurs actes datant de cette période[5]. Il n'existe cependant aucune trace de cette union entre ce premier Poitiers et une comtesse de Marsanne non identifiée[4],[6].

Les raisons de la possession au XIIe siècle du comté de Valentinois par les premiers membres de la maison de Poitiers restent à ce jour inconnues, de même que des liens entre les premiers comtes de Valence et cette dynastie des Poitiers[4]. L'érudit local André Blanc (1984) retient cependant qu'il existe une tradition onomastique entre les premiers comtes et les membres de la famille de Poitiers, concluant que « La solution de continuité qu'on enregistre aujourd'hui dans les archives masque peut-être simplement l'alliance entre un Poitiers venu d'ailleurs et une descendante de Geilin II. »[4]

Par ailleurs, les historiens ne s'accordent pas sur les ancêtres des Poitiers. Certains auteurs anciens, comme André Du Chesne (début du XVIIe siècle)[7] ou Guy Allard (fin du XVIIe siècle)[8], voire certains généalogistes de la fin du XIXe siècle, ont avancé un lien avec les comtes de Poitiers (Poitou), les Ramnulfides[9]. Les hypothèses récentes s'accordent, malgré cette homonymie, pour ne pas accorder de crédits à cette dernière filiation.

L'érudit Jules Chevalier, auteur de Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois (1897), considérait que cette famille pourrait être originaire du « midi de la France […] en effet, dans les diocèses de Narbonne et de Nîmes une famille de Poitiers (de Pictavi, de Pictavo, de Peitus, de Pictavis) dans laquelle le nom de Guillaume paraît avoir été en honneur […] Il est fort probable qu'un membre de cette famille soit venu dans le Valentinois, au commencement du XIIe siècle. »[10]

Dès le XIIe siècle ses membres sont identifiés comme appartenant à la noblesse féodale[11]. Dans une confirmation impériale des droits à l'Église de Grenoble, en 1178, Guillaume Ier de Poitiers fait partie des témoins[11],[12]. Rudt de Collenberg (1989) indique qu'Aymar II de Poitiers est nommé dans un acte non daté (1188/95 ?) comme noble — "nobilis Ademarus de Peiteus" — par l'évêque de Valence Falcon[13] et que « l'empereur Frédéric II lui donne en 1214 le "nobilis vir" »[11].

En 1163, Guillaume de Poitiers est reconnu comte de Valentinois par le comte de Toulouse. Cette dignité lui est reconnue également en 1178 par l'empereur Frédéric Barberousse. Son fils Aymar de Poitiers obtient en 1189 du comte de Toulouse le comté de Diois[3].

Le site thierryhelene.bianco.free.fr rapporte les hypothèses de la médiéviste Michèle Bois selon lesquelles la famille de Poitiers pourrait être issue du « dernier comte du Forez de la première race, Guillaume le Vieux, mort à la croisade de 1095 », ayant eux deux fils nommés Guillaume et Eustache. Le premier pourraient être Guillaume de Poitiers, comte de Valentinois, et Eustache, prévôt de l'église de Valence qui font une dotation à Marsanne le à leur mère Véronique. Selon la médiéviste, leur mère ne serait pas issue de la famille des Arnaud de Crest (Marsanne) mais des Adhémar de Monteil, issus « sans conteste » des premiers comtes de Valence, ce qui expliquerait aussi la fréquence du prénom Adhémar chez les premier Poitiers[14].

Cognomen

L'origine du cognomen Poitiers n'est pas connue en l'état actuel des connaissances.

Les premières mentions de ce dernier remontent au XIIe siècle. Le Cartulaire de Léoncel (CL) rassemble plusieurs actes concernant les Poitiers, comte de Valentinois[15]. L'acte no 3, dont la datation est estimée entre 1125-1158[15], mentionne Aemarus Pictavensis (Aymar Ier)[16]. Son fils, Guillaume Ier de Poitiers, apparait d'en plusieurs d'entre-eux. L'acte no 8, non daté, mentionne Willelmus Pictavensis, comes Valentinus[17]. Dans l'acte no 18, daté 1163[15], il se désigne lui-même sous la forme ego W. Pictaviensis cognomine, officio vero Valentinus comes et divina ordinatione[18],[19]. Chevalier (1897) observait que ces expressions « nous montrent que le nom de Poitiers, à l'origine sorte de cognomen, est devenu le nom patronymique de la famille, tout comme dans l'illustre maison des comtes d'Albon. »[19]

Chevalier (1897) relevait, à la suite de Pilot de Thorey, « qu'une charte du Cartulaire de Cluny nous révèle l'existence au XIe siècle d'un castrum de Pictavis, situé dans les environs de Taulignan, de Mirabel et de Nyons, et nous apporte, en même temps, de nouvelles et précieuses données sur divers personnages appartenant à une même race et devenus chacun la tige d'une illustre famille. »[20] Il poursuit « Le nom de ce castrum sera-t-il devenu le nom patronymique d'une branche de cette famille ? Les documents ne nous permettent pas encore de nous prononcer à cet égard »[20].

Pour Marie-Pierre Estienne, docteur en archéologie, le Castrum de Pictavis, mentionné en 1023 dans l'acte no 2779 du Cartulaire de Cluny, est le castrum de Peytieux, qu'elle situe dans l'actuelle commune de Châteauneuf-de-Bordette (Drôme), sur la montagne homonyme (actuelle montagne de Peitieux)[21]. Elle indique que ce lieu-dit, qui est « interprété par la tradition orale comme le berceau de la prestigieuse famille des Poitiers, fait plutôt référence » au terme de « poype », une motte[21] (voire « motte castrale »).

L'archéologue Michèle Bois, notamment dans un article publié dans les Études drômoises (1989), annotait que le nom de lignée des Poitiers, comtes de Valentinois, provenait de ce castrum Pictavini[22].

Domination régionale

Aimar/Aymar II de Poitiers (mort vers 1231/1232) obtient une partie du Diois, en 1189[23],[24]. Le comté du Diois relève du pouvoir de la maison de Toulouse, depuis le début du XIIe siècle. En 1189, Raymond V, comte de Toulouse et de Provence, inféode le comté de Die au seigneur Aimar/Aymar II, comte du Valentinois[23],[25],[26]. La même année, Aimar/Aymar II accorde des droits aux habitants du Crest[27]. Son mariage avec Philippe de Fay, héritière par sa mère de la famille de Clérieu, lui permet d'accroître ses possessions sur la rive droite du Rhône, en Vivarais[28].

Succession des comté de Valentinois et de Diois

Louis II de Poitiers (1354-1419), comte de Valentinois et de Diois, reste sans postérité légitime à sa mort, malgré ses deux mariages avec Cécile Roger de Beaufort (morte en 1410) et Guillemette de Gruyère. Par son testament du , il fait de Charles, dauphin du Viennois, fils du roi de France, Charles VI, son héritier[29],[24]. À charge que ses comtés de Valentinois et de Diois resteront unis au Dauphiné de Viennois et tenu dans les mêmes dispositions que la donation du Viennois au dauphin Charles V de France, duc de Normandie, en 1349[24].

Branches

Au début du XVe siècle, la famille de Poitiers se divise en deux branches principales avec Louis de Poitiers († v. ) et son frère cadet Philippe de Poitiers ( ), fils de Charles I de Poitiers (fils cadet d'Aymard IV de Poitiers, comte de Valentinois et de Sibille de Baux), seigneur de Saint-Vallier et de Chalençon, chambellan du roi (il teste en 1410), marié à Simone de Mery [30],[31] :

La branche aînée continue dans le Valentinois les seigneurs de Saint-Vallier. Elle s'éteint en 1547 en ligne masculine avec Guillaume de Poitiers, comte d’Albon, lieutenant-général du Dauphiné, frère de Diane de Poitiers (1500-1566), favorite du roi Henri II[30][réf. à confirmer].

La branche cadette, fixée en Champagne puis Franche-Comté, donne la lignée des barons de Vadans. Elle s'éteint en 1715 en ligne masculine avec Ferdinand Joseph de Poitiers, marquis de Coublans. Marié à Geneviève de Bourbon-Malause, sa fille unique, héritière et dernière de la maison de Poitiers, épouse Guy Michel de Durfort, duc de Lorges, à qui elle apporte tous les biens des maisons de Poitiers[30][réf. à confirmer].

Par testament du , Aymar de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier (grand-père de Diane de Poitiers désigne Charles II de Poitiers († vers juillet 1568), baron de Vadans et ses enfants (de la branche cadette) comme héritiers de tous ses biens à défaut de postérité masculine de la branche de Saint-Vallier, mais mais par lettres du , le roi Henri II fait don à Diane de Poitiers de tous les droits que Charles de Poitiers prétendait sur la branche de Saint-Vallier[30][réf. à confirmer].

Héraldique

Le plus ancien sceau familial remonte à Aymar II de Poitiers, il est apposé sur une charte de l'année 1197[32] Il s'agit d'un sceau équestre composé de l'inscription « SIGILLVM : ADEMARI : COMITIS : VALENTINENSIS » et sur le contre-sceau une étoile à seize rayons accompagnée de « COMITIS VALENTINENSIS »[32] Plusieurs de ces sceaux sont conservés et sur certains l'écu du chevalier se trouvent les six besants[32].

  • D'azur, à six besants d'argent, 3, 2, 1 ; au chef d'or. (Branche aînée)[33],[31]
  • Parti, au 1 d'azur à six besants d'argent, au chef d'or ; au 2 d'azur à l‘aigle éployée et couronnée d'or. (branche cadette) en Franche-Comté)[31]
  • D'azur, à six besants d'argent, 3, 2, 1 ; au chef d'or, brisé de deux bâtons peris en sautoir. (branche issue de Lancelot de Poitiers, bâtard légitimé au XVIe siècle du dernier comte de Valentinois[33],

Possessions

Liste non exhaustive des possessions familiales :

Dans son testament de 1277, Aymar III de Poitiers énumère ses châteaux (castrum, castra) de Baix, du Pouzin, de Saint-Auban, de Privas, de Tournon, d'Étoile, de Montmeyran, d'Upie, de Châteaudouble, de Charpey, de Grane, de Crest, de Quint, de Pontaix et de Saou[39],[40].

Titres

Les membres de cette famille ont porté les titres suivants[31] :

  • Comte de Valentinois et de Diois (à partir de 1280),
  • Marquis de Cotron (branche aînée)
  • Marquis de Coublans et de Rye (branche cadette)
  • Comte de Neufchâtel (branche cadette)
  • Baron de Vadans (branche cadette)

Filiation

Anselme de Sainte-Marie dans son Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France (1726)[30], Jules Chevalier (1897, 1906) ou encore les auteurs du Grand Armorial de France (1948)[31], permettent de reporter la généalogie simplifiée des deux branches.

Personnalités

Comtes de Valentinois

  • v. 1138 : Eustache (mort après 1148/1154) évêque et comte selon le Cartulaire de Léoncel[44],[45].
  • avant 1158 : Aymar/Adhémar Ier, probable parent (frère ?) du précédent, considéré comme comte[44],[46],[47],.
  • 1158 — 1188/1189 : Guillaume de Poitiers (numéroté I ou II, selon les auteurs), fils du précédent, premier comte attesté[48],[31].
  • 1189 — 1239 : Aymar II de Poitiers (mort vers 1250), fils du précédent[49]
    • 1225 ? : Guillaume II de Poitiers (1202-avant décembre 1226), fils précédent, qualifié de comte dans un acte de 1225 (Cartulaire de Léoncel no XCIV).
  • 1239 — 1277 : Aymar III de Poitiers (1226-1277), dit Aymaret, petit-fils du précédent[50].
  • 1277 — 1329 : Aymar IV de Poitiers (mort en 1329), fils du précédent[51], se fait reconnaître comte de Diois (comitatus Dyensis), à partir de 1280[52].
  • 1329 — 1339 : Aymar V de Poitiers (1271-1339), fils du précédent, comte du Valentinois et du Diois[53].
  • 1339 — 1345 : Louis Ier de Poitiers (mort en 1345), fils du précédent, comte du Valentinois et du Diois[54].
  • 1345 — 1374 : Aymar VI de Poitiers (mort en 1374), dit le Gros, fils du précédent, comte du Valentinois et du Diois[55].
  • 1374 — 1419 : Louis II de Poitiers (1354-1419), cousin germain du précédent, fils d'Aymar de Poitiers, fils du comte Aymar V, comte de Valentinois et de Diois[56].

Seigneurs laïcs

Ecclésiastiques

Notes et références

Notes

Références

  1. Les généalogies historiques des maisons souveraines, Le Gras, 1738, page 476.
  2. Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, volume 1, 1866, page 304.
  3. Ivan Cloulas, Diane de Poitiers, Paris, Fayard, , p. 11.
  4. André Blanc, La cathédrale de Valence. Témoin de l'humanité romane, Valence, Éditions Peuple libre, , 212 p. (lire en ligne), p. 19-26.
  5. Germain Butaud, Valérie Piétri, Les enjeux de la généalogie (XIIe – XVIIIe siècles). Pouvoir et identité, Autrement, coll. « Mémoires/culture », , 299 p. (ISBN 978-2-746708648, lire en ligne), chap. 125, p. 132.
  6. Chevalier 1897, p. 172-174.
  7. André Du Chesne, L'Histoire des rois, ducs, et comtes de Bourgogne et d'Arles : Histoire généalogique des ducs de Bourgogne de la maison de France, Paris, Sébastien Cramoisy (réimpr. 1619, 1628) (1re éd. 1616).
  8. Guy Allard, Dictionnaire historique, chronologique, géographique, héraldique, juridique, politique et botanographique du Dauphiné : Manuscrit original de 1684 publié par H. Gariel, t. 2, Grenoble, Imprimerie Edouard Allier, (réimpr. Skatline Reprints, Genève, 1970), XI+706 col. (lire en ligne), p. 376.
  9. Chevalier 1867, p. 9.
  10. Chevalier 1897, p. 174.
  11. Rudt de Collenberg 1989, p. 285.
  12. Chevalier 1913-1926, p. 783, t.1, Fascicule III, Acte no 4700 (lire en ligne).
  13. Chevalier 1913-1926, p. 845, t.1, Fascicule III, Acte no 5083 (lire en ligne).
  14. Hélène et Thierry Bianco, « Les Poitiers-Valentinois - La piste de Michèle Bois », sur thierryhelene.bianco.free.fr, .
  15. Fonds de l'Abbaye de Léoncel (1148-1793). Cote : sous-série 1 H. Valence : Archives départementales de la Drôme (présentation en ligne).
  16. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel au diocèse de Die, ordre de Cîteaux, Impr. et lith. Bourron, , 320 p. (lire en ligne), pp. 6-7, III. Sigillum Ademari Pictavensis Pro Securitate Molorum.
  17. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel au diocèse de Die, ordre de Cîteaux, Impr. et lith. Bourron, , 320 p. (lire en ligne), pp. 9-10, VIII. (Carta) de Gusaigio [Willelmi] Pictaviensis.
  18. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel au diocèse de Die, ordre de Cîteaux, Impr. et lith. Bourron, , 320 p. (lire en ligne), pp. 2122, XVIII..
  19. Chevalier 1897, p. 185.
  20. Chevalier 1897, p. 177-178.
  21. Marie-Pierre Estienne, Châteaux médiévaux dans les Baronnies, Alpara, coll. « DARA 31 », , 164 p. (ISBN 978-2-91612-502-2, lire en ligne), pp. 21-48, Chapitre 1. Aux origines de l’implantation castrale de la fin du Xe au milieu du XIIe siècle. Paragraphe 49.
  22. Michèle Bois, « Recherches sur les villages agglomérés au pied d'un château : les bourgs castraux », Études drômoises, no 1,‎ , p. 7.
  23. Chevalier 1897, p. 194.
  24. Louis Moréri, Grand Dictionnaire historique. T.8, p. 421.
  25. Chevalier 1913-1926, p. 851, t.1, Fascicule III, Acte no 5119 (lire en ligne).
  26. Ferdinand Lot, Recherches sur la population et la superficie des cités remontant à la période gallo-romaine. Partie 1, vol. 2, Paris, H. Champion, (lire en ligne), chap. 287, p. 91.
  27. Robert Favreau, Jean Michaud, Bernadette Mora, Corpus des inscriptions de la France médiévale. Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Ardèche, Drôme, Centre national de la recherche scientifique, , 311 p. (lire en ligne [PDF]), p. 109.
  28. Chevalier 1897, p. 195-196.
  29. Chevalier 1897, p. 462.
  30. Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France..., t. II, (lire en ligne), p. 184-212.
  31. Henri Jougla de Morenas, continué par Raoul de Warren, Grand armorial de France, t. 5, Paris, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 316, no 27.045.
  32. Chevalier 1897, p. 181.
  33. Armorial de Dauphiné, p. 534 (lire en ligne).
  34. Notice no IA26000026, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. Bois et Burgard 2004, Mathilde Tissot, « Les tours de Quint », p. 69-72.
  36. Bois et Burgard 2004, Mathilde Tissot, « Le château de Pontaix », p. 73-76.
  37. Bois et Burgard 2004, Claude Huot, « La tour de Crest », p. 79-85.
  38. Bois et Burgard 2004, Michèle Bois, « Le château de Grâne », p. 102.
  39. Chevalier 1897, p. 245.
  40. Pierre-Yves Laffont, Atlas des châteaux du Vivarais (Xe au XIIIe siècle), Lyon, Alpara, coll. « DARA », , 286 p. (ISBN 978-2-9516145-5-0, lire en ligne).
  41. (en) Charles Cawley, « Flotte de Royans », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).
  42. Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p. (lire en ligne), p. 189.
  43. Raoul Busquet, « Un autre gouverneur oublié : Charles de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier (1437-1439) », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille,‎ 1937-1938, p. 415-422 (lire en ligne)
  44. Chevalier 1897, p. 173-176.
  45. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel au diocèse de Die, ordre de Cîteaux, Impr. et lith. Bourron, , 320 p. (lire en ligne), pp. 7-8, IV. Sigillum Eustachii episcopi Valencie (et successorum ejus) de Pedagiis*.
  46. Chevalier 1897, p. 182-184.
  47. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Léoncel au diocèse de Die, ordre de Cîteaux, Impr. et lith. Bourron, , 320 p. (lire en ligne), pp. 6-7, III. Sigillum Ademari Pictavensis pro securitate Molorum.
  48. Chevalier 1897, p. 185-190.
  49. Chevalier 1897, p. 190-216.
  50. Chevalier 1897, p. 217-249.
  51. Chevalier 1897, p. 248-295.
  52. Chevalier 1897, p. 256-257.
  53. Chevalier 1897, p. 295-319.
  54. Chevalier 1897, p. 320-330.
  55. Chevalier 1897, p. 330-375.
  56. Chevalier 1897, p. 375-466.
  57. Adolphe Vachet, Pierre Hector Coullié, Les anciens chanoines-comtes de Lyon, Lyon, impr. de E. Vitte, , 388 p. (lire en ligne), p. 206.

Voir aussi

Bibliographie

  • Joseph Berge, Les erreurs de l'histoire. Origines rectifiées de maisons féodales. Concerne les comtes de Provence, les princes d'Orange, les d'Adhémar de Monteil, les Poitiers-Valentinois, les vicomtes de Marseille et la maison de Baux, Menton, éd. France-Riviera, , 257 p..
  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme. Des premières positions défensives aux châteaux de plaisance, Paris, coll. « Histoires de patrimoines », , 191 p. (ISBN 978-2-913610-43-9).
  • Jules Chevalier (chanoine, professeur d'histoire au grand séminaire de Romans), Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois. Tome Ier, vol. 1 : Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, Picard, , 477 p. (lire en ligne).
  • Jules Chevalier (chanoine, professeur d'histoire au grand séminaire de Romans), Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, vol. 2 : Le Procès entre les prétendants à l'héritage de Louis de Poitiers, comte de Valentinois et de Diois, le duché de Valentinois, César Borgia, Diane de Poitiers, le prince de Monaco, Paris, Picard, , 684 p..
  • Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, 1913-1926 (volumes présents sur gallica.bnf.fr, lire en ligne).
  • Ulysse Chevalier, Notice historique sur l'ordre de St.-Ruf de Valence et dissertation sur l'origine des seigneurs de Poitiers, souverains dans le Valentinois et le Diois, Grenoble, Impr. Prudhomme, , 14 p. (lire en ligne), p. 9-14.
  • Henri Jougla de Morenas, continué par Raoul de Warren, Grand armorial de France, t. 5, Paris, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF]), p. 316, no 27.045.
  • Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier, Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 534-.
  • Wipertus H. Rudt de Collenberg, « Recherches sur l’origine des Poitiers-Valentinois », dans Lindsay Leonard Brook, Studies in genealogy and family history in tribute to Charles Evans on the occasion of his eightieth birthday, Association for the Promotion of Scholarship in Genealogy, , 436 p., p. 272-320.

Articles connexes

Liens externes

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