Méthode de Copeland
La méthode de Copeland ou méthode d'agrégation par paires de Copeland est une méthode de Condorcet, dans laquelle les candidats sont classés par le nombre de victoires par paires, moins le nombre de défaites par paires[1].
La méthode, qui satisfait le critère de Smith, a été inventée par Ramon Llull dans son traité Ars Electionis de 1299, mais sa forme ne comptait que les victoires par paires et non les défaites (ce qui pourrait conduire à un résultat différent en cas d'égalité par paires)[2].
Notes et références
- ↑ Jean-Charles Pomerol et Sergio Barba-Romero, Multicriterion decision in management : principles and practice, Springer, , 395 p. (ISBN 0-7923-7756-7, lire en ligne), p. 122.
- ↑ Colomer, « Ramon Llull: From Ars Electionis to Social Choice Theory », Social Choice and Welfare, vol. 40, no 2, , p. 317-328 (DOI 10.1007/s00355-011-0598-2, lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
- (en) E. Stensholt, « Nonmonotonicity in AV », Questions de vote, no 15, (lire en ligne).
- A. H. Copeland, Une fonction de bien-être social « raisonnable », séminaire de mathématiques en sciences sociales, université du Michigan, .
- (en) Vincent R. Merlin et Donald G. Saari, « Copeland Method II: Manipulation, Monotonicity, and Paradoxes », Journal of Economic Theory, vol. 72, no 1, , p. 148-172 (DOI 10.1006/jeth.1996.2205).
- (en) Donald G. Saari et Vincent R. Merlin, « La méthode Copeland. I. Les relations et le dictionnaire », Théorie économique, vol. 8, no 1, , p. 51-76.
Articles connexes
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