Médard Albrand
| Médard Albrand | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (8 ans, 3 mois et 24 jours) |
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| Élection | 30 novembre 1958 |
| Réélection | 18 novembre 1962 |
| Circonscription | 1re de la Guadeloupe |
| Législature | Ire et IIe (Cinquième République) |
| Groupe politique | UNR (1958-1962) UNR-UDT (1962-1967) |
| Prédécesseur | Circonscription créée |
| Successeur | Paul Valentino |
| Conseiller général de la Guadeloupe | |
| – (19 ans) |
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| Circonscription | Canton de Petit-Canal |
| Successeur | Maximilien Vrécord |
| Maire de Petit-Canal | |
| – (24 ans) |
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| Prédécesseur | Juvénil Grounon |
| Successeur | Maximilien Vrécord |
| – (6 ans) |
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| Successeur | Auguste Reimonenq |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Médard Symphorien Morinval Albrand |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Petit-Canal, France |
| Date de décès | (à 83 ans) |
| Lieu de décès | Paris 10e, France |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPF, UNR |
| Profession | Instituteur, professeur en lycée Commerçant en alimentation générale |
Médard Albrand, né le à Petit-Canal, en Guadeloupe, et mort le dans le 10e arrondissement de Paris[1], est un homme politique français.
Biographie
Médard Albrand fut l'un des principaux artisans de l'élection frauduleuse de Maurice Satineau aux élections législatives de 1936 en attribuant à Satineau, pour l'ensemble de la commune de Petit-Canal, 903 voix (99,7 %) contre 3 (0,3 %) à son adversaire. La même technique appliquée par d'autres maires à Petit-Bourg (99,9 %), Baie-Mahault (92,8 %) et Sainte-Anne (tenue par Satineau et son lieutenant Raslas-Séjor), permit à Satineau d'être proclamé député alors qu'il avait été battu dans toutes les autres communes de l'arrondissement[2].
Distinctions
Décorations
- Officier de la Légion d'honneur[Quand ?]
- Commandeur de l'Ordre national du Mérite
- Officier de l'ordre des Palmes académiques
- Chevalier de l'Étoile noire
Références
- ↑ Archives de Paris, 10e arrondissement, année 1981, acte de décès no 1297, cote 10D615, vue 1/31
- ↑ Dominique Chathuant, « Un résistant ? Maurice Satineau : un parlementaire colonial dans la tourmente (1940-1945) », Outre-mers, revue d'histoire, no 386-387, juin 2015, p. 131 ; voir aussi « Bilan d’un vol d’écharpe au profit d’un escroc », Tract, 1936, Fonds du gouverneur Bouge, GUA VI, Musée des beaux-arts de Chartres.
Liens externes
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