Luce Langevin

Luce Langevin
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Andrée Luce Dubus
Nationalité
Formation
Agrégée en sciences physiques et naturelles
Activités
Rédactrice à
Père
Conjoint
Enfant
Parentèle
Paul Langevin (beau-père)
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Parti politique
Membre de
Œuvres principales

Luce Langevin, née Dubus, née le à Marissel et morte le à Paris, est une physicienne française, agrégée de sciences physiques et naturelles, professeur au lycée Fénelon à Paris et militante communiste.

Biographie

Luce Dubus naît le à Marissel (Oise) dans une famille d'instituteurs[1].

Formation

Elle est élève à l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres (promotion S1920)[2]. Elle suit les cours de Paul Langevin, ainsi que ceux de Jean Perrin et d'Aimé Cotton. Elle obtient ensuite l'agrégation féminine[3] de sciences physiques, chimiques et naturelles.

Enseignante et militante

De 1930 à 1960, Luce Langevin enseigne la physique et la chimie au lycée Fénelon à Paris. Elle milite activement, participant à des réunions du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, où elle s’oppose aux « pacifistes intégraux » comme Michel Alexandre.

À partir de 1934, elle milite dans le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, aux côtés de Gabrielle Duchêne. Elle prend ensuite position contre la non-intervention lors de la Guerre d'Espagne[4].

En 1935, elle adhère au Parti communiste et participe aux grèves de 1936. Elle participe ensuite à la création de l'Université libre. Après la Libération, elle continue une vie active d'enseignante, de scientifique et de militante communiste.

De 1937 à 1938, elle est secrétaire de la branche française du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme[1], et travaille avec Maria Rabaté et Bernadette Cattanéo.

Elle adhère également à l’Internationale des travailleurs de l’enseignement, où elle fait la connaissance de Georges Cogniot, dont elle devient une proche collaboratrice.

Elle est par ailleurs l'auteur de nombreux articles scientifiques et politiques parus dans la revue La Pensée, ainsi que d'une biographie consacrée au polymathe russe des Lumières Mikhaïl Lomonossov (1711-1765)[5]

Elle meurt à Paris le à l'âge de cent deux ans[6],[7].

Famille

Luce Dubus est la troisieme enfant d'Hermin Dubus (1875-1973), instituteur et auteur de livres pour enfants, elle a un frère et une sœur.

Le , elle épouse André Langevin, le fils du physicien Paul Langevin. Elle est très influencée par son beau-père pour lequel elle nourrit une grande admiration[1].

André et Luce auront deux enfants, Michel, physicien nucléaire et époux d'Hélène Joliot-Curie, et Aline, professeur d'anglais[1].

Publications

Références

  1. Nicole Racine, « LANGEVIN Luce », dans née DUBUS Andrée, Luce, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
  2. Luce Langevin, sur archicubes.ens.fr.
  3. Les agrégés de l'enseignement secondaire: répertoire 1809-1960.
  4. Jean-François SIRINELLI, « Bataille de pétitions. La guerre civile en Espagne déchire la France. », sur Libération (consulté le )
  5. Pierre Speziali, « Luce Langevin, Lomonossov, 1711-1765. Sa vie, son œuvre. Paris, 1967 [Compte-rendu] », Revue d'histoire des sciences, via Persée, vol. 23, no 3,‎ , p. 280–283 (lire en ligne, consulté le )
  6. Cyril Petit, « Carnet de l'Humanité : Luce Langevin est morte », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  7. Relevé des fichiers de l'Insee.
  8. Anne-Marie Lazarini, « Luce Langevin, Lomonossov, sa vie son œuvre [Compte rendu] », Dix-Huitième Siècle, vol. 3, no 1,‎ , p. 414–415 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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