Louis Viennet
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | 
 (à 89 ans) Béziers | 
| Nom de naissance | 
Louis Marie Félix Viennet | 
| Surnom | 
Monsieur Louis | 
| Nationalité | |
| Activités | |
| Parentèle | 
Jacques Joseph Viennet  (arrière-arrière-grand-père) Jean-Pons-Guillaume Viennet (arrière-grand-oncle) Louis Viennet (grand-père) | 
| Membre de | |
|---|---|
| Taille | 
1,82  m | 
| Sport | |
| Personne liée | 
Louis Viennet, né le à Béziers (France) et mort dans la même ville le , est un propriétaire viticulteur et dirigeant français de rugby à XV.
Il est le premier président de l'AS Béziers, qu'il fonde avec Jules Cadenat, en 1911. Il développe les installations sportives de Sauclières, au bord de l'Orb.
Il appartient à une famille installée depuis longtemps à Béziers et qui a donné entre autres Jacques Joseph Viennet, Jean-Pons-Guillaume Viennet ainsi que Louis Viennet.
Son second mandat de président du club, après-guerre, dura de 1945 à 1949.
Biographie
Louis Viennet naît le à Béziers[1], dans le département de l'Hérault en France, dans une famille bourgeoise originaire d'Italie et installée de longue date à Béziers[1],[2]. Il est le fils d'Albert Joseph Viennet et le petit-fils de Louis Viennet[3]. Ses ancêtres sont l'homme politique Jacques Joseph Viennet et l'académicien Jean-Pons-Guillaume Viennet, homme politique sous la Monarchie de Juillet[1].
En 1900, à l'âge de quinze ans, il quitte sa résidence du château de Raissac, situé dans Béziers, afin de poursuivre ses études au sein de l'institution dominicaine du lycée d'Arcueil. Dans cet établissement favorisant la pratique du sport, et plus particulièrement le rugby, il fait partie de la première équipe universitaire française opposée aux étudiants anglais de la Dulwich's School en 1904[1]. Cette même année, il obtient son baccalauréat à l'âge de dix-neuf ans et fait son retour à Béziers l'année suivante, où il commence à fréquenter Jules Cadenat[1].
Par la suite, il est un riche propriétaire terrien et possède le château de Raissac, lieu de retrouvaille pour Louis Viennet et ses amis Jules Cadenat, l'abbé Pistre et le peintre Raoul Guiraud[2],[4],[5]. Il gère un grand domaine viticole situé entre l'Orb et la route de Murviel-lès-Béziers[6]. En 1909, il fréquente le club de rugby à XV de l'Étoile sportive biterroise[7].
En , il propose la fusion entre le Midi Athletic Club et le Sporting Club de Béziers afin de créer l'Association sportive biterroise (ASB), club sportif omnisports où le rugby à XV devient rapidement le sport principal, en compagnie de Jules Cadenat[8],[9]. Le , l'AS Béziers est officiellement déclarée et il en est le premier président[4], à 26 ans[9].
Il investit vingt mille francs-or et avec d'autres personnes, dont Jules Cadenat et des représentant de la Compagnie du Midi, qui investissent pour un total de deux cent mille francs, le club acquiert le terrain de Sauclières[9], un ancien terrain hippique situé entre l'Orb et le canal du Midi, où les installations sportives sont développées[8],[4],[10].
Après la Première Guerre mondiale, il est secrétaire du comice agricole de Béziers[2].
En 1918, il cède la présidence de l'AS Béziers à Henri Bru[11].
Puis, il effectue un second mandat à partir de 1945[12]. Il succède à Émile Claparède et retrouve une AS Béziers affaiblit, notamment sur le plan financier, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. De ce fait, son prédécesseur ayant déjà avancé sur le sujet, une fusion est actée avec l'Association sportive des cheminots biterrois le [13]. Dès cet automne, le club s'appelle désormais l'Association sportive biterroise cheminots Béziers (ASB CB) avant d'être réduit en Association sportive Béziers Cheminots (ASBC)[14]. Il termine son deuxième mandat en 1949 en cédant sa place au docteur Louis Valette[15]. Resté proche des dirigeants biterrois, il est président honoraire du club[16]. Sous la nouvelle présidence de Joseph Fabregat, il participe au retour de l'appellation de l'ASBC en Association sportive biterroise le [17].
Selon des rapports de police, il est membre du parti clérical[2].
Étant très dépensier, il finit sa vie ruiné. Grâce à son proche voisin, le docteur Gérard Vayssade qui a un lien de parenté avec son épouse, il a une fin de vie honorable au domaine Saint-Hippolyte puis dans une maison de retraite[5]. Il meurt le à Béziers[18].
Notes et références
- Brualla 2011, p. 28.
- Guiraud 1985, p. 227.
- ↑ « Les Viennet dans l'histoire », sur raissac.com (consulté le ).
- Christian Guiraud, « Hors série 2010 : Cent ans de sport dans l'Hérault : Une histoire de l'émergence et de l'enracinement du rugby en Hérault », Études héraultaises, (lire en ligne, consulté le ).
- Brualla 2011, p. 31.
- ↑ Brualla 2011, p. 30.
- ↑ Brualla 2011, p. 22.
- Pastre 1972, p. 17.
- Brualla 2011, p. 32.
- ↑ « L'histoire de l'association ASBH », sur association-asbh.ffr.fr (consulté le ).
- ↑ Pastre 1972, p. 39.
- ↑ Pastre 1972, p. 40.
- ↑ Brualla 2011, p. 88.
- ↑ Brualla 2011, p. 89.
- ↑ Brualla 2011, p. 101.
- ↑ Brualla 2011, p. 104.
- ↑ Brualla 2011, p. 122.
- ↑ « Relevé généalogique », sur geneanet.org (consulté le ).
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Christian Brualla (préf. Raoul Barrière), 100 ans de passion : Histoire du rugby biterrois, Béziers, SASP Béziers Rugby, , 386 p. (ISBN 978-2-74662-997-4).
- Christian Guiraud, Espace sportifs et usage sociaux : Études comparatives de l'implantation du rugby et du jeu de balle au tambourin dans le département de l'Hérault, Paris, Institut national du sport et de l'éducation physique, , 285 p.
- Georges Pastre, Rugby capitale Béziers, Paris, Éditions Solar, , 223 p.
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