Louis Odru
| Louis Odru | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
|  –  (18 ans, 11 mois et 29 jours)  | 
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| Élection | 12 mars 1967 | 
| Réélection | 30 juin 1968 11 mars 1973 19 mars 1978 21 juin 1981  | 
| Circonscription | 7e de la Seine-Saint-Denis | 
| Législature | IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe (Cinquième République) | 
| Groupe politique | COM | 
| Prédécesseur | Circonscription créée | 
| Successeur | Proportionnelle par département | 
|  –  (4 ans, 3 mois et 27 jours)  | 
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| Élection | 25 novembre 1962 | 
| Circonscription | 45e de la Seine | 
| Législature | IIe (Cinquième République) | 
| Groupe politique | COM | 
| Prédécesseur | Jean-Pierre Profichet | 
| Successeur | Circonscription supprimée | 
| Conseiller général de la Seine | |
|  –  (8 ans)  | 
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| Circonscription | 34e secteur de Seine-banlieue | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Sospel | 
| Date de décès | (à 85 ans) | 
| Lieu de décès | Montreuil | 
| Nationalité | Française | 
| Parti politique | PCF | 
Louis Odru, né le à Sospel (Alpes-Maritimes) et mort le à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est conseiller général de la Seine de 1959 à 1967 et député de la Seine-Saint-Denis de 1962 à 1986.
Biographie
Origines et formation
Louis Odru naît le à Sospel dans les Alpes-Maritimes, aîné d'une famille de trois enfants[1].
Après sa formation à l'École normale d'instituteurs de Nice, il est nommé à Menton en 1938[1].
Parcours politique
Influencé par son père, qui est adhérent du Parti communiste depuis 1929, et par son instituteur, Virgile Barel, il s'engage dès aux Jeunesses communistes[2].
Emprisonné pour « propagande communiste dans l'armée » le , il réussit à s’évader le et rejoint les Francs-tireurs et partisans (FTP) au maquis à Nice. Commandant FTP, il continue le combat au sein de la 1re Armée[2].
Il est élu conseiller de l'Union française sous la IVe République de 1949 à 1958. Il est chargé de la section coloniale, en particulier des DOM-TOM au sein du PCF[3]. Il incite à la lutte pour l'égalité des droits avec les habitants de la métropole et encourage la création de partis communistes. Il relaie également le combat pour l'indépendance en Afrique subsaharienne. Il s'engage contre la guerre en Indochine et en Algérie[1].
Cet instituteur s'installe à Montreuil à partir de 1951. Suppléant de Jacques Duclos aux élections législatives de 1958, il devient conseiller général et adjoint au maire de Montreuil en 1959 et le reste jusqu'en 1971. De 1971 à 1989, il est encore conseiller municipal. Il est élu député en 1962, fonction qu'il exerce jusqu’en 1986[1], avant de passer le relais à Jean-Pierre Brard[4].
Vie privée
Il épouse en 1948 Madeleine Dissoubray (1917-2012), militante communiste, entrée dans la Résistance à 24 ans, en , avant d’être déportée en 1942, par le convoi des 31000, à Auschwitz-Birkenau, puis Mauthausen[5].
Louis Odru meurt le à Montreuil, à l'âge de 85 ans[1]
Distinctions
Après sa démobilisation en avec le grade de capitaine, Louis Odru reçoit la médaille de la Résistance, la croix de guerre avec palmes et une citation à l'ordre de l’armée, signée par le général de Gaulle[2].
Détail des mandats
Mandats locaux
- 1959-1967 : conseiller général de la Seine
 
Mandats nationaux
- 25/11/1962-02/04/1967 : député de la Seine (45e circonscription) - Communiste
 - 12/03/1967-30/05/1968 : député de la Seine-Saint-Denis (7e circonscription) - Communiste
 - 30/06/1968-01/04/1973 : député de la Seine-Saint-Denis (7e circonscription) - Communiste
 - 01/03/1973-02/04/1978 : député de la Seine-Saint-Denis (7e circonscription) - Communiste
 - 19/03/1978-22/05/1981 : député de la Seine-Saint-Denis (7e circonscription) - Communiste
 - 21/06/1981-01/04/1986 : député de la Seine-Saint-Denis (7e circonscription) - Communiste
 
Notes et références
- Louis Odru, assemblee-nationale.fr
 - Claude Willard, « ODRU Louis, Albert dit « Curie » », sur Le Maitron, .
 - ↑ Pierre Durand, Cette mystérieuse Section coloniale. Le PCF et les colonies (1920-1962), Messidor, 1986, p. 194 et suivantes où l'auteur se réfère au témoignage de Louis Odru.
 - ↑ José Fort, « Louis Odru est mort », sur l'Humanité, (consulté le ).
 - ↑ « Madeleine, dite “Jacqueline” ODRU, née DISSOUBRAY – 31660 », sur memoirevive.org.
 
Lien externe
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