Louis Namy
| Louis Namy | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur de Seine-et-Oise | |
| – (17 ans, 2 mois et 3 jours) |
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| Sénateur de l’Essonne | |
| – (7 ans, 1 mois et 10 jours) |
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| Conseiller général du canton d'Arpajon | |
| – (30 ans et 6 mois) |
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| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Bordeaux |
| Date de décès | (à 79 ans) |
| Lieu de décès | Arpajon |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | PCF |
| Profession | Peintre en bâtiment, Administrateur de presse |
Louis Namy, né le à Bordeaux et mort le à Arpajon, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est sénateur de Seine-et-Oise puis de l’Essonne et conseiller général du canton d'Arpajon.
Biographie
Études et formation
Louis Namy suit des études primaires. Il exerce la profession de peintre en bâtiment jusqu’à 1945. À la Libération, il devient administrateur du journal communiste La Marseillaise de Seine-et-Oise[Note 1] et délégué cantonal de l’école publique[1].
Parcours politique
Il adhère au Parti communiste français au début des années 1930. Lors des élections cantonales de 1934, il est présenté par son parti dans le canton d'Arpajon, sans succès. Au moment du Front populaire, il est l'un des responsables locaux du PCF[2].
En raison de son appartenance au parti communiste, il est arrêté et interné, fin 1940 au camp d’internement de Voves. Il parvient à s’échapper en janvier 1944 en se cachant dans un tonneau[3]. Dès ce moment il reprend place dans la Résistance en Poitou et dans le Bordelais.
Louis Namy reprend sa carrière politique locale en 1945 en étant délégué de l’Assemblée consultative départementale provisoire et conseiller municipal d’Arpajon en avril, puis conseiller général du canton d’Arpajon en septembre. En 1951, il est élu au Conseil de la République pour représenter la Seine-et-Oise. Il poursuit sa carrière dans le département de l’Essonne en conservant ses mandats de sénateur jusqu’en 1975 et de conseiller général jusqu’en 1976.
Synthèse des fonctions politiques
Mandats nationaux
Conseiller puis sénateur de Seine-et-Oise
Louis Namy est élu sénateur du département de Seine-et-Oise le . Il conserve son mandat jusqu’à la suppression de ce département en 1968, passant ainsi de la quatrième République à la cinquième[4].
Il est nommé secrétaire du Conseil de la République les , , , , , et [5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].
Sénateur de l’Essonne
Louis Namy est élu sénateur de l’Essonne dès la création du département en 1968 et conserve son mandat jusqu’en 1975. Au Sénat, il est membre et secrétaire de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration général. Il est aussi secrétaire du Sénat[12].
Mandats locaux
Conseiller général du canton d'Arpajon
Louis Namy est élu conseiller général du canton d'Arpajon, alors subdivision du département de Seine-et-Oise en 1945. Il reste élu dans le même canton après la création du département de l’Essonne jusqu’en 1976.
Autres mandats
Louis Namy siège au conseil municipal d’Arpajon entre avril 1945 et octobre 1947.
Décoration
Louis Namy a été décoré des palmes académiques[1].
Intégrité publique et condamnations
En mai 1950, il est condamné par la cour d'appel de Paris à 10 000 francs d’amende pour diffamation dans le cadre de la campagne municipale de 1947 à Saint-Cloud. En , il est jugé pour coups et blessures[1].
Notes et références
- ↑ C’est par habitude et commodité que les militants communistes de la zone sud de la Seine-et-Oise, puis ceux du département de l’Essonne nommaient leur hebdomadaire simplement La Marseillaise. Ce titre La Marseillaise est celui du quotidien régional... éditée par les communistes marseillais d’une autre audience.
- Dictionnaire des Parlementaires français
- ↑ Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice Louis Namy. tome37, version papier
- ↑ Témoignage de Louis Namy sur le site de l'amical Chateaubriant. Consulté le 12/10/2009.
- ↑ Fiche personnelle durant la IVe République sur le site officiel du Sénat. Consulté le 12/10/2009.
- ↑ « 7. — Nomination des vice-présidents, des secrétaires et des questeurs », dans « Séance du Mardi 13 Janvier 1953 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 2, , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « 7. — Nomination des vice-présidents, des secrétaires et des questeurs », dans « Séance du Mardi 12 Janvier 1954 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 2, , p. 14-15 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « 5. — Nomination du bureau définitif », dans « Séance du Mardi 11 Janvier 1955 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 1, , p. 3-4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « 2. — Nomination des vice-présidents, des secrétaires et des questeurs du Conseil de la République », dans « Séance du Jeudi 7 Juillet 1955 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 50, , p. 1777-1778 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « 6. — Nominations des secrétaires du Conseil de la République », dans « Séance du Jeudi 6 octobre 1955 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 63, , p. 2346 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « 6. — Nomination des secrétaires du Conseil de la République », dans « Séance du Jeudi 4 octobre 1956 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 58, , p. 2030 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « 6. — Nomination des secrétaires du Conseil de la République », dans « Séance du Jeudi 3 octobre 1957 », Journal officiel de la République française, « Débats parlementaires » (Conseil de la République) no 53, , p. 1919 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ Fiche personnelle durant la Ve République sur le site officiel du Sénat. Consulté le 12/10/2009.
Liens externes
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