Louis-René Letronne
| Naissance | Paris |
|---|---|
| Décès |
(à 53 ans) Paris |
| Autres noms |
Louis Letronne, Ludwik Letronne, L. Letronne |
| Nationalité | |
| Activité |
Peintre miniaturiste, graveur, imprimeur-lithographe |
| Maître | |
| Archives conservées par |
Archives nationales (F/18/1795)[1] |
Louis René Letronne dit Louis, ou parfois Ludwik Letronne (1788-1841) est un dessinateur, peintre en miniature et imprimeur-lithographe français, qui travailla également en Autriche ainsi qu'à Varsovie.
Biographie
Né le à Paris[2], Louis René Letronne est le fils du graveur Jean-Louis Letronne (1766–1801), et est donc le petit-frère de l'archéologue Jean-Antoine Letronne.
Il se destine à l'art, et étudie sous la direction de Jacques-Louis David et de Nicolas-André Monsiau. En 1805, il intègre les rangs de la Grande Armée comme dessinateur et se rend jusqu'à Vienne ; lors de son séjour, il conseille l'ébéniste Joseph Ulrich Danhauser spécialisé dans la conception de meubles en bois et en bronze. Il est encore dans la capitale autrichienne lors du congrès de Vienne (1814-1815), au cours duquel il exécute les différents portraits des intervenants.
C'est soit fin 1814 soit en 1821 — les sources divergent — qu'il exécute son portrait sans doute le plus célèbre, celui du musicien Ludwig van Beethoven : ce dessin a été ensuite transposé sur la pierre lithographique par Blasius Höfel (de), le rendant populaire. L'original[3] est à la BnF depuis 2012.
En 1817, Letronne s'installe à Varsovie où il fonde une école de dessin et monte une presse lithographique et pratique la taille-douce[2]. Grâce à ce matériel, il peut éditer des partitions musicales, dont les œuvres de Maria Szymanowska.
En 1829, il revient vivre à Paris. Il fait ensuite plusieurs séjours à Munich et à Dresde. Il importe des pierres lithographiques d'Allemagne[2].
Dans la capitale française, devenu imprimeur-lithographe et marchand renommé à partir de 1835, il s'installe au 15 quai Voltaire où il se spécialise dans la cartographie en publiant notamment un Nouvel Atlas communal de la France en 90 feuilles en 1838, puis les illustrations du Voyage en Orient de Léon de Laborde ; son portrait du roi Louis-Philippe se vend quant à lui à près de 12 000 exemplaires[2].
Il meurt à Paris le [2].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Louis Letronne » (voir la liste des auteurs).
- ↑ « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_056952 »
- « Louis René Letronne », In: Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, site de l'École nationale des chartes — en ligne.
- ↑ Notice du Catalogue général de la BNF, sur Gallica.
Annexes
Bibliographie
- « Louis Letronne », In: Hans Vollmer (direction.), Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Begründet von Ulrich Thieme und Felix Becker, tome 23 (Lei-Man), Leipzig, E. A. Seemann, 1929, pp. 139–140.
- (en) « Louis-René Letronne », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
Liens externes
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