Lisbourg
| Lisbourg | |||||
| L'église Saint-Omer. | |||||
Blason |
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| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | France | ||||
| Région | Hauts-de-France | ||||
| Département | Pas-de-Calais | ||||
| Arrondissement | Arras | ||||
| Intercommunalité | CC du Ternois | ||||
| Code postal | 62134 | ||||
| Code commune | 62519 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Lisbourgeois | ||||
| Population municipale |
591 hab. (2022 ) | ||||
| Densité | 33 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 50° 30′ 27″ nord, 2° 13′ 04″ est | ||||
| Altitude | Min. 103 m Max. 184 m |
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| Superficie | 17,77 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Fruges (commune de la couronne) |
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| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
| Législatives | 6e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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| Liens | |||||
| Site web | www.lisbourg.fr | ||||
Lisbourg [lisbuʁ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Lisbourgeois. La commune est membre de la communauté de communes du Ternois.
La commune de Lisbourg (nom officiel depuis 1801), où la Lys prend sa source, est située dans le centre du département du Pas-de-Calais à 6 km, à vol d'oiseau, à l'est de la commune de Fruges. C’est une commune de type commune rurale à habitat dispersé selon l'Insee avec une population de 591 habitants au dernier recensement de 2022, la population qui a décru depuis 1841 (1 171 habitants) se stabilise depuis les années 2000.
La commune est située à la jonction de deux paysages tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages : les « paysages du Ternois » et les « paysages des hauts plateaux artésiens ».
Sur le territoire communal se trouve la motte féodale et la basse-cour qui font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques.
Géographie
Localisation
Localisée dans le centre du département du Pas-de-Calais, Lisbourg est une commune où la Lys prend sa source et qui est située, à vol d'oiseau, à 6 km à l'est de la commune de Fruges (aire d'attraction) et à 46 km au nord-ouest de la commune d’Arras (chef-lieu d'arrondissement et préfecture du Pas-de-Calais)[1].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Beaumetz-lès-Aire, Crépy, Équirre, Hézecques, Laires, Prédefin et Verchin.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 17,77 km2 ; son altitude varie de 103 à 184 mètres[2].
Au nord-est de la commune, on peut observer des dolines, phénomène géomorphologique relativement rare dans le nord de la France, souvent associé à la présence de creuses.
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].
À une altitude de 114,7 mètres, la Lys, d'une longueur de 134,01 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Escaut au niveau de la commune de Gand, en Belgique[4].
Dans la nuit du , à la suite d'éboulements souterrains, la Lys abandonne sa source historique pour jaillir sous une route communale en formant un geyser de quelques dizaines de centimètres de haut. Depuis cette nouvelle source a été aménagée par la communauté de communes et de l’association Lys sans frontières[5].
La commune est également traversée par le fossé d'Équirre, cours d'eau naturel non navigable de 4,09 km, qui prend sa source à Crépy et se jette dans le Faux au niveau de la commune de Bergueneuse[6] et l'Équirre, d'une longueur de 1,4 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le fossé d'Équirre au niveau de la commune d'Équirre[7].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Paysages
La commune est située à la jonction de deux paysages tels qu'ils sont définis dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[14] :
- les « paysages du Ternois », qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.
- Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
- Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[15] ;
- les « paysages des hauts plateaux artésiens », qui concernent 77 communes du Pas-de-Calais, se situent à l'extrémité ouest des collines de l'Artois qui traversent le Pas-de-Calais d'Arras au Boulonnais. L'alltitude de ces paysages dépassent les 180 mètres. Ces dimensions sont modestes, d'une quinzaine de kilomètres du sud-est au nord-ouest et d'une vingtaine de kilomètres dans sa dimension la plus grande[16].
- Ces « paysages des hauts plateaux artésiens », appelés aussi « Haut Artois », se caractérisent par trois ensembles écopaysagers :
- Le « Haut Artois » dispose d'une importante densité de corridors biologiques bien interconnectés[16].
- Dans le « Haut Artois », pas de villes, c'est une des rares terres rurales de la région, les communes les plus importantes sont, du nord au sud, Lumbres, Fauquembergues et Fruges. Le « Haut Artois », drainé par l'Aa et la Lys, constitue le sommet de l'anticlinal artésien, paysage ventée, froid et aux précipitations importantes qui en font le château d'eau régional[16].
- Leș cultures représentent environ 60 % des sols, les prairies entre 26 et 27 %, les bois de 5 à 8 % et les villages et bourgs de 5 à 8 %, l'industrie y est peu présente[16].
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : la Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne. D'une altitude variant de 38 à 153 m et d'une superficie de 1 053 ha, ce site correspond au fond de vallée et à quelques versants, depuis les sources jusqu’à la commune de Thérouanne[17].
et une ZNIEFF de type 2[Note 5] : la haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne. L’entité paysagère de la haute vallée de la Lys et ses versants s’étire sur une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud pour moins de dix d’Est en Ouest dans le Haut Artois[18].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Espèces faunistiques et floristiques
L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[19].
Urbanisme
Typologie
Au , Lisbourg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[21]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (30,7 %), zones urbanisées (4,7 %), forêts (0,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Liegesborth (844) ; Liegesburch (IXe siècle) ; Liegesburh, Ligesburth (Xe siècle) ; Lisburg (1119) ; Lisburgus (1179) ; Lisborg (1226) ; Lisborc (1232) ; Lieborc (1269) ; Liebourt (1325) ; Libourc (1326) ; Liesbourc (1375) ; Liebourg (1430) ; Libourcq (1474) ; Libourg (vers 1512) ; Lysbourg (1635) ; Liscours-en-Gruseliers (1720)[25] ; Lisbourg en 1793 et depuis 1801[2].
L'origine du nom vient de la rivière Lys et du flamand geboorte (« naissance »), « source de la Lys »[26]. La Lys prend sa source à Lisbourg.
Le nom de la commune s'écrit Liegesboort en flamand[27].
Histoire
Lisbourg est le cadre d'un épisode curieux au IXe siècle : Hugues l'Abbé, fils de Charlemagne, abbé de plusieurs abbayes, conçoit l'idée de ramener à l'abbaye du Mont Saint-Quentin, les restes de saint Omer (Audomar de Thérouanne) conservés à Saint-Omer. Cette action provoque une vive réaction de saint Folquin (Folquin de Thérouanne) alors évêque de Thérouanne, qui envoie une troupe armée pour récupérer la relique. Les ravisseurs sont rattrapés à Lisbourg, ils fuient en abandonnant les saints restes. Folquin organise alors le retour en grande pompe de la relique à Saint-Omer[28].
Baugeois de Gribauval, Gilbert de Gribauval, le Ploutre de Gribauval, tous trois sur la commune actuelle de Lisbourg, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[29].
Le , la seigneurie de Lisbourg-en-Artois est érigée en marquisat, par lettres données à Madrid[30] au bénéfice de Jacques de Noyelles, comte de Croix, vicomte de Noyelles, gouverneur du château de la Motte-au-Bois, chef des finances, commissaire au renouvellement des lois du comté de Flandre, qui s'est acquitté de ses fonctions à l'entière satisfaction du roi. Jacques de Noyelles est ainsi chevalier, marquis et châtelain de Lisbourg, comte de Croix, vicomte de Nielle, baron de Maldeghem, trésorier et commissaire du roi pour le changement des magistrats de Flandre[31].
Eugène de Noyelles, sans doute un des descendants de Jacques de Noyelles, est après lui marquis de Lisbourg, comte de Marle, vicomte de Nielle, baron de Rossignol, seigneur de divers lieux, et gouverneur, comme Jacques avant lui, du château de La Motte-au-Bois[31].
En , par lettres données à Versailles, la terre de Lisbourg, située au comté de Saint-Pol est de nouveau érigée en marquisat. Elle possède toute la justice seigneuriale, elle consiste en censives (terres concédées contre paiement d'un cens) foncières et seigneuriales, bois, moulins, prairies, etc. En dépendent plusieurs terres à clocher comme Verchin, Radinghem, Tilly, Capelle, (sans doute Tilly-Capelle) (Senlis, Ambricourt, Crepy et Surplois, et quarante beaux fiefs. Elle a toujours eu entrée aux États d'Artois. Elle est également châtellenie en septembre 1694. Jean-François Volant de Berville, chevalier de justice de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, seigneur de Berville, de la terre, bourg et châtellenie de Lisbourg, Grosilliers, Derghinheuze, La Vallée, Le Breuil, Grincourt, Courcelles-le-Leu en partie, est ainsi fait marquis de Lisbourg[32].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[33].
Commune et intercommunalités
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [34] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[35]. À l'initiative des intercommunalités concernées[36], la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[37] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [38],[39].
La communauté de communes du Ternois[33], qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [40]. Elle regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie du canton d'Heuchin[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[33].
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais[41].
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Équipements et services publics
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre une école primaire[57].
Équipements municipaux
La commune a aménagé une salle multifonctions dans l'ancien presbytère, qui se révèle trop exigu. Une nouvelle salle, d'environ 350 m2, doit être construite au même emplacement. Son ouverture est escomptée fin 2017[58].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Lisbourgeois[59].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].
En 2022, la commune comptait 591 habitants[Note 7], en évolution de +0,51 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 304 hommes pour 296 femmes, soit un taux de 50,67 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
La commune est dans le « Haut-pays d'Artois », une petite région agricole dans le département du Pas-de-Calais[65]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].
| 1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|
| Exploitations | 62 | 43 | 24 | 20 |
| SAU[Note 9] (ha) | 1 493 | 1 474 | 1 456 | 1 221 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 62 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 43 en 2000 puis à 24 en 2010[67] et enfin à 20 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 65 % de ses exploitations (passant de 16 556 à 5 736)[68],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 493 ha en 1988 à 1 221 ha en 2020 (soit - 18,22 %)[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 61 ha[67],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La motte féodale et la basse-cour qui font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [69].
- L'église Saint-Omer.
- Le monument aux morts, surmonté d'une croix latine[70].
Personnalités liées à la commune
- Anthime Caron (1931-2022), prêtre et scientifique. Supérieur provincial des Pères missionnaires de la Compagnie de Marie. Vice-recteur de l'Institut catholique de Paris. Aumônier des médecins au pèlerinage montfortain de Lourdes. Docteur en physique, né à Lisbourg[71].
Héraldique
| Blason | D'argent à la fasce d'azur chargée de trois croisettes pattées d'or, accompagnée de trois merlettes de sable[72]. |
|
|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[73] :
- M. Champagne, Terriers 1540 à 1637. Rôle des centièmes de 1570. Table patronymique. Mariages 1679 à 1737. Classement alphabétique, Wambrechies, Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2000.
- J.-M Delebeau et J.-P. Jessenne, Lisbourg : une communauté rurale d'Artois sous l'Ancien Régime, Lille, Université de Lille, 1971.
Articles connexes
- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Projet:Communes de France
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Dossier de la commune sur la base nationale sur les intercommunalités (BANATIC) du Ministère de l'intérieur (DGCL), [lire en ligne]
- Dossier de la commune sur le site de l'Insee[Note 11], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 12]
- « Lisbourg » sur Géoportail.
- Le réseau France services pour la région Hauts-de-France, [lire en ligne]
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
Notes
- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- ↑ Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- ↑ Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- ↑ Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- ↑ Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[66].
- ↑ Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- ↑ "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- ↑ « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
- ↑ « Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, sur le site Géoportail (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Lys (E3--0120) » (consulté le )
- ↑ « La source de la Lys », sur destinationcotedopale.com (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé d'Équirre (E5400630) » (consulté le )
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Équirre (E5401380) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des hauts plateaux artésiens », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 310014124 - La Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 310007270 - La haute Vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Lisbourg ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fruges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- ↑ Toponymie générale de la France - Ernest Nègre.
- ↑ Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.
- ↑ Mr Bergerot, « Vie de Saint-Folquin », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1855, p. 90 à 131, lire en ligne.
- ↑ « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- ↑ Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 247, lire en ligne.
- Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 35, lire en ligne
- ↑ Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 59, lire en ligne.
- « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- ↑ n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
- ↑ Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- ↑ « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- ↑ Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques - ↑ « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
- ↑ « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- ↑ « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
- ↑ « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Etat civil Lisbourg 1815-1896 » , sur Archives départementale du Pas-de-Calais.
- ↑ « Etat civil Lisbourg 1883-1913 » , sur Archives départementale du Pas-de-Calais.
- ↑ « Etat civil Lisbourg 1914-1922 » , sur Archives départementale du Pas-de-Calais.
- ↑ Archives départementales du Pas-de-Calais, 1405 W 370 : notices de renseignements sur les maires du Pas-de-Calais (1947-1953)
- ↑ David Derieux, « Lisbourg: le chef d’entreprise et ancien maire Daniel Baude est décédé : Les habitants du village et les élus du conseil municipal ont appris avec tristesse et émotion la disparition de l’ancien maire Daniel Baude, survenue ce jeudi à l’âge de 81 ans », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Décès de trois maires et d'un ancien maire : En ce dernier trimestre de 2011, quatre figures du Ternois nous ont quitté », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « La nouvelle équipe va travailler dans la continuité des actions entreprises auparavant par l'ancien maire Jean-Marie Guilbert : Quelques semaines après le décès de Jean-Marie Guilbert, c'est à une cérémonie émouvante que les habitants ont assisté dimanche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Lisbourg : le maire Bernard Crohem ne sera pas candidat au second tour », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal depuis 1989 et maire depuis 2011 à la suite du décès de Jean-Marie Guibert, dont il était le premier adjoint, Bernard Crohen ne sera pas candidat ce dimanche ».
- ↑ : Aline Chartrel, « À Lisbourg, deux années de mandat « dans la continuité » de l’ancien maire : Bernard Crohem a connu vingt-deux douces années en tant que conseiller avant d’être propulsé sur le fauteuil de maire en décembre 2011. C’était au décès du premier magistrat, Jean-Marie Guilbert. Ayant pris goût à la fonction, il envisage aujourd’hui de se représenter. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Lisbourg: Bernard Crohem entame un nouveau mandat de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Aline Chartrel, « Lisbourg – Aux prémices d’un projet éolien, le premier dans la commune : Les projets des maires. Bernard Crohem avait pris la tête de la commune en décembre 2011, à la suite du décès de son prédécesseur. L’ancien premier adjoint a fait ses preuves, et obtenu la confiance de l’électorat en mars. Pour ce mandat, il misera sur l’éclairage public et l’implantation d’un parc éolien. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ David Derieux, « Le conseiller régional Olivier Delbé élu maire de Lisbourg : Grand vainqueur des élections municipales dès le premier tour le 15 mars, le conseiller régional est devenu maire de son village », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Sophie Morlans, « Le maire de Lisbourg meurt dans un accident de la route : Le maire de Lisbourg dans le ternois est mort mercredi soir dans un accident de la route.Olivier Delbé avait 53 ans », France Bleu Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ David Derieux, « Lisbourg : Olivier Delbé, le conseiller régional devenu maire de son village natal : Conseiller régional depuis dix ans, et élu local depuis vingt-cinq ans, Olivier Delbé a été élu maire de son village de cœur, qu’il n’a quitté que très temporairement en plus d’un demi-siècle », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ David Derieux, « Willy Gallet succède à Olivier Delbé dans les fonctions de maire de Lisbourg : Le conseil municipal s’est réuni jeudi soir à l’espace multifonctions pour procéder à l’élection du nouveau maire et de ses adjoints », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Établissement scolaire de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- ↑ Anthony Hoyer, « Une salle multifonctionnelle avant des éoliennes », L'Abeille de la Ternoise, nos 8594-1643, , p. 24.
- ↑ Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lisbourg (62519) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lisbourg - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Pas-de-Calais » (consulté le ).
- ↑ « La Motte féodale », notice no PA00108337, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- ↑ « Lisbourg: décès du père Anthime Caron, homme d’Église et scientifique, un personnage «hors norme» », sur lavoixdunord.fr (consulté le ).
- ↑ « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- ↑ « La commune de Lievin », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).
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