Lino Zanini

Fonctions
Nonce apostolique en Argentine (d)
7 mai 1969 - 29 décembre 1973
Umberto Mozzoni Pio Laghi
Archevêque catholique
à partir du 3 septembre 1959
Nonce apostolique en République dominicaine (d)
16 juin 1959 - 1961
Salvatore Siino (en) Emanuele Clarizio
Archevêque titulaire; Hadrianopolis in Haemimonto (d)
16 juin 1959 - 25 octobre 1997
Carlo Falcinelli (d)
Naissance	6 mai 1909; Riese Pio X
Décès	25 octobre 1997 (à 88 ans); Rome
Nationalité	italienne
Activités	Prêtre catholique (à partir du 2 juillet 1933), évêque catholique (à partir du 3 septembre 1959), nonce apostolique
Consécrateurs	Giovanni Urbani, Antonio Mistrorigo, Giuseppe Olivotti (d)
Distinction	Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne

Lino Zanini (6 mai 1909 - 25 octobre 1997) est un prélat italien de l'Église catholique qui a travaillé au service diplomatique du Saint-Siège pendant 45 ans et a ensuite supervisé la basilique Saint-Pierre, y compris les travaux archéologiques et les améliorations d'accès, pendant 15 ans.

Biographie

Lino Zanini est né à Riese Pio X, en Italie, le 6 mai 1909. Il est ordonné prêtre du patriarcat de Venise le 2 juillet 1933^[1]

Pour se préparer à une carrière diplomatique, il entre à l'Académie pontificale ecclésiastique en 1937^[2]. Il rejoint le corps diplomatique du Saint-Siège en 1938 ; ses premières affectations dans le service diplomatique comprennent des séjours en Équateur (en), au Chili (en), au Pérou (en), en Belgique (en) et au Liban (en)^[1]

Le 16 juin 1959, le pape Jean XXIII le nomme archevêque titulaire d'Andrinople-en-Hémimont (de)^[3] et nonce apostolique en République dominicaine (en)^[4]. Il reçoit sa consécration épiscopale le 3 septembre des mains du cardinal Giovanni Urbani avec comme co-consécrateurs Antonio Mistrorigo et Giuseppe Olivotti (it)^[1]. Bien que la hiérarchie de l'Église à Saint-Domingue ait soutenu le régime du dictateur Rafael Trujillo pendant des décennies, Zanini est chargé de renverser cette position^[5]. Au tout début, pour maintenir sa distance avec le gouvernement, il programme son arrivée pour le lendemain des célébrations de l'anniversaire du dictateur dominicain Rafael Trujillo^[4]. Le gouvernement le déclare “'persona non grata”' et il quitte le pays le 21 mai 1960^[5].

Il retourne à Rome et travaille à la Secrétairerie d'État. Le 30 mai 1962, le pape Jean le nomme délégué apostolique à Jérusalem et en Palestine (en)^[6]^{[note 1]}.

Le 4 janvier 1966, le pape Paul VI le nomme pro-nonce apostolique en Égypte^[7]

Le 7 mai 1969, le pape Paul VI le nomme nonce en Argentine (en)^[8]

Il retourne à Rome où, le 29 décembre 1973, il est nommé délégué de la Fabrique de Saint-Pierre^[9]. Il dirige la construction de chapelles dans la grotte de la basilique, avec accès par ascenseur, et la restauration de sa façade dans les années 1980^[10]^,^[11]. De 1986 à 1989, il est président de la Commission permanente pour la protection des monuments historiques et artistiques du Saint-Siège^[1].

Il meurt au Vatican le 25 octobre 1997 à l'âge de 88 ans^[1]

Succession apostolique

Lino Zanini a ordonné les évêques suivants^[12] :

Évêque José María Márquez Bernal (de), C.M.F. (1973)
Évêque Diego Gutiérrez Pedraza, O.S.A. (1973)

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lino Zanini » (voir la liste des auteurs).

(it) « Mons. Lino Zanini », sur Parrocchia di Riese Pio X (consulté le 31 août 2019).
↑ (it) « Pontificia Accademia Ecclesiastica, Ex-alunni 1900 - 1949 », Académie pontificale ecclésiastique (consulté le 30 août 2019).
↑ Acta Apostolicae Sedis, vol. LII, 1960 (lire en ligne), p. 13.
Lino Zanini, interview par Víctor Gómez Bergés (es), com.do/historica-entrevista-con-monsenor-lino-zanini/ Histórica entrevista con Monseñor Lino Zanini, 19 octobre 2013.
The Catholic Church and Power Politics in Latin America : The Dominican Case in Comparative Perspective, Rowman & Littlefield, 2007, 41-42 p. (lire en ligne).
Acta Apostolicae Sedis, vol. LIV, 1962 (lire en ligne), p. 601.
↑ Acta Apostolicae Sedis, vol. LVIII, 1966 (lire en ligne), p. 111.
↑ Acta Apostolicae Sedis, vol. LXI, 1969 (lire en ligne), p. 352.
↑ Acta Apostolicae Sedis, vol. LXV, 1973 (lire en ligne), p. 685.
↑ Christopher J. Kauffman, Faith and fraternalism : the history of the Knights of Columbus, 1882-1982, Harper & Row, 1982, p. 423.
↑ Don A. Schanche, « St. Peter's Basilica Undergoing a Face Lift : Les Chevaliers de Colomb américains financent les travaux de l'église du Vatican », Los Angeles Times,‎ 26 octobre 1985 (lire en ligne).
↑ (en) David M. Cheney, « Archbishop Lino Zanini † », sur catholic-hierarchy.org.

Notes

↑ Son titre précis tel qu'il figure dans les “'Acta Apostolicae Sedis”' était « Délégué apostolique à Jérusalem et en Palestine (Israël, Jordanie et Chypre) », ce qui combine son titre avec une traduction en géographie standard, le tout avec une ponctuation idiosyncratique^[6]. Les différents récits de sa nomination et de cette délégation confondent souvent les deux ou tentent leur propre interprétation. Par exemple, une biographie utilise sa propre liste et son propre ordre des termes : « Delegato Apostolico in Giordania, Cipro, Gerusalemme e in Palestina »^[1]. D'autres modifient la description pour refléter les changements dans la région. L'« Almanach catholique » de 1960 indique qu'il couvre « Jérusalem, Palestine, Jordanie, Chypre » (page 235) et le même volume en 1968 ajoute Israël (page 246)

Liens externes

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- Vatican

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[pio-1] (it) « Mons. Lino Zanini », sur Parrocchia di Riese Pio X (consulté le 31 août 2019).

[2] (it) « Pontificia Accademia Ecclesiastica, Ex-alunni 1900 - 1949 », Académie pontificale ecclésiastique (consulté le 30 août 2019).

[3] Acta Apostolicae Sedis, vol. LII, 1960 (lire en ligne), p. 13.

[hoy-4] Lino Zanini, interview par Víctor Gómez Bergés (es), com.do/historica-entrevista-con-monsenor-lino-zanini/ Histórica entrevista con Monseñor Lino Zanini, 19 octobre 2013.

[betances-5] The Catholic Church and Power Politics in Latin America : The Dominican Case in Comparative Perspective, Rowman & Littlefield, 2007, 41-42 p. (lire en ligne).

[aas1962-6] Acta Apostolicae Sedis, vol. LIV, 1962 (lire en ligne), p. 601.

[8] Acta Apostolicae Sedis, vol. LVIII, 1966 (lire en ligne), p. 111.

[9] Acta Apostolicae Sedis, vol. LXI, 1969 (lire en ligne), p. 352.

[10] Acta Apostolicae Sedis, vol. LXV, 1973 (lire en ligne), p. 685.

[11] Christopher J. Kauffman, Faith and fraternalism : the history of the Knights of Columbus, 1882-1982, Harper & Row, 1982, p. 423.

[12] Don A. Schanche, « St. Peter's Basilica Undergoing a Face Lift : Les Chevaliers de Colomb américains financent les travaux de l'église du Vatican », Los Angeles Times,‎ 26 octobre 1985 (lire en ligne).

[ch-13] (en) David M. Cheney, « Archbishop Lino Zanini † », sur catholic-hierarchy.org.

[7] Son titre précis tel qu'il figure dans les “'Acta Apostolicae Sedis”' était « Délégué apostolique à Jérusalem et en Palestine (Israël, Jordanie et Chypre) », ce qui combine son titre avec une traduction en géographie standard, le tout avec une ponctuation idiosyncratique^[6]. Les différents récits de sa nomination et de cette délégation confondent souvent les deux ou tentent leur propre interprétation. Par exemple, une biographie utilise sa propre liste et son propre ordre des termes : « Delegato Apostolico in Giordania, Cipro, Gerusalemme e in Palestina »^[1]. D'autres modifient la description pour refléter les changements dans la région. L'« Almanach catholique » de 1960 indique qu'il couvre « Jérusalem, Palestine, Jordanie, Chypre » (page 235) et le même volume en 1968 ajoute Israël (page 246)

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