Lilly Bølviken
| Lilly Bølviken | |
| Lilly Bølviken en 1971. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Juge de la Cour suprême | |
| – (16 ans) |
|
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Arendal, Norvège |
| Date de décès | (à 97 ans) |
| Lieu de décès | Oslo |
| Nationalité | norvégienne |
Lilly Helena Bølviken (née le à Arendal et morte le à Oslo) est une juriste et militante féministe norvégienne, connue pour être la première femme juge de la Cour suprême de Norvège. Elle est vice-présidente de l'Association norvégienne pour les droits des femmes de 1960 à 1966.
Biographie
Lilly Bølviken naît à Arendal, dans la région du Sørlandet, en 1914. Elle obtient son doctorat à l'université d'Oslo en 1942. Jusqu'en 1945, elle travaille comme secrétaire à la Direction des prix d'État (no) puis rejoint le bureau de magistrat du comté de Hedmark[1]. En 1945, elle épouse le juriste Magne Bølviken[2]. En 1946, elle retourne à la Direction des prix d'État en tant que chef de bureau de district de Hedmark et d'Oppland. Elle y reste jusqu'en 1952[3].
En 1952, elle devient juge au tribunal municipal d'Oslo (en)[3], et est pendant plusieurs années la seule femme juge de ce tribunal.
En 1968, elle est nommée juge à la Cour suprême[4]. Lorsqu'elle prend ses fonctions, la manière dont la Cour était adressée à l'ouverture d'une procédure doit être modifiée. La formule du représentant légal passe de « Très honorables messieurs, les juges suprêmes du royaume » (Høyst ærverdige herrer, rikets øverste dommere) à « Très honorable cour, les juges suprêmes du royaume » (Høyst ærverdige rett, rikets øverste dommere)[5]. Elle reste à ce poste jusqu'en 1984, les juges devant prendre leur retraite quand ils atteignent 70 ans[6].
Lilly Bølviken s'implique aussi dans les questions féministes, en particulier dans les années 1950 et 1960. Elle est membre puis vice-présidente du conseil national de l'Association norvégienne pour les droits des femmes pendant douze ans (1954-1966)[7].
Elle est présidente du Comité de la loi sur le mariage qui présente des propositions juridiques sur les partenariats familiaux et le divorce[8] en vue de la Loi sur le Mariage (Ekteskapsloven (no)) votée en 1991[9]. Elle préside aussi le conseil de surveillance de la prison pour femmes de Bredtveit (1958-1970), est membre du comité de contrôle de Landsbanken (1974-1986) et est présidence du comité de rémunération équitable du Storting (1984-1990)[7].
En 1978, Bølviken reçoit le grade de commandeur de l'ordre de Saint-Olaf pour ses services rendus au public[10].
Elle meurt en 2011, à l'âge de 97 ans[11].
Références
- (no) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en norvégien intitulé « Lilly Bølviken » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (no) « Lilly Helena Bølviken », sur Norges Høyesterett (consulté le )
- ↑ (no) Bjørn Steenstrup, « 100 (Hvem er Hvem? / 1973) », sur runeberg.org (consulté le )
- (no) Tryggve Juul Møller, « Studentene fra 1934 : biografiske opplysninger, statistikk og artikler samlet til 25 års jubileet 1959 », sur www.nb.no, (consulté le ), p. 70
- ↑ (no) « Lilly Helena Bølviken », dans Store norske leksikon, (lire en ligne)
- ↑ (no) « Norges Høyesterett », sur Dagsavisen, (consulté le )
- ↑ (no) « Hvorfor blir det aldri noe styr rundt nye høyesterettsdommere i Norge? », sur www.domstol.no (consulté le )
- (no) Hans Michelsen, « Lilly Bølviken », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
- ↑ (no) Lilly Bølviken, « Innstilling til ny ekteskapslov del I. » [« Proposition d’une nouvelle loi sur le mariage, partie I. »],
- ↑ « The Marriage Act - Lovdata », sur lovdata.no (consulté le )
- ↑ (no) « Tildelinger av ordener og medaljer », sur www.kongehuset.no (consulté le )
- ↑ (no) « Lilly H. Bølviken | Dødsannonse », sur Minnesider (consulté le )
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