Levasseur PL 14
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Levasseur PL 14
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| Constructeur | Levasseur |
|---|---|
| Rôle | Hydravion bombardier-torpilleur |
| Premier vol | |
| Date de retrait | |
| Nombre construits | 30 |
| Dérivé de | PL 7 |
| Équipage | |
| 3 | |
| Motorisation | |
| Moteur | Hispano-Suiza 12Nb |
| Nombre | 1 |
| Type | moteur à 12 cylindres en V |
| Puissance unitaire | 650 |
| Dimensions | |
| Envergure | 18 m |
| Longueur | 12,85 m |
| Hauteur | 4,90 m |
| Surface alaire | 74,50 m2 |
| Masses | |
| À vide | 3 000 kg |
| Avec armement | 4 250 kg |
| Performances | |
| Vitesse maximale | 165 km/h |
| Plafond | 3 250 m |
| Rayon d'action | 960 km |
| Armement | |
| Interne | 1 torpille de 400 mm (720 kg)
ou 450 kg de bombes |
| Externe | 1 mitrailleuse de 7.7 mm mobile arrière |
Le Levasseur PL 14 est un hydravion bombardier-torpilleur construit par Levasseur et utilisé par l’Aéronavale dans les années 1930[1].
Développement
Le PL 14 est une version à flotteurs du PL 7, développée dans les années 1920 pour l’Aéronavale. Par la suite, certains des PL 14 en service seront modifiés avec un train d’atterrissage, pour remplacer provisoirement les PL 7, qui étaient alors interdits de vol à la suite de nombreux accidents[2].
Il est motorisé par Hispano-Suiza et son moteur 12Nb de 12 cylindres en V produisant 650 chevaux[3]. Il emporte une mitrailleuse arrière de 7,7 mm, et peut porter une torpille de 450 mm (720 kg)[1].
Utilisation
Le PL 14 est uniquement utilisé par l’Aéronavale française, qui recevra 30 exemplaires[1], dont les deux prototypes[4].
Lorsque le PL 7 est interdit de vol en 1931, des PL 14 sont équipés de trains conventionnels pour pouvoir les remplacer à bord du Béarn. Après le retour en service des PL 7, quatre PL 14 sont restés à bord du Béarn de 1935 à 1937[5].
Le , le crash du PL14 n°8 tue ses trois occupants au large des Salins d'Hyères[Presse 1] [Presse 2] [Presse 3] [Presse 4]. L'enquête dure jusqu'en . Les essais à la mer ayant révélé des problèmes de structure, la version avec flotteurs des Levasseur PL 14 est interdite de vol[4].
En septembre 1939, sept PL 14 sont à la section d'entraînement de Cherbourg. En juin 1940, il n'en reste aucun[4]. Il y en a aussi à Hyères. Toujours en septembre 1939, six PL 14 sont encore utilisés par l'escadrille 2S3 de Lanvéoc-Poulmic aux côtés de PL 10, et ce jusqu’en 1940, avant que l’unité soit dissoute lors de l’armistice[2].
Voir aussi
Références Presse
Références
- Bruno Parmentier, « Levasseur PL 14 » , sur aviafrance.com, (consulté le )
- « Levasseur PL.14 », sur Clausuchronia (consulté le )
- ↑ Lage Marco 2003, p. 137-141
- Gaillard 1995
- ↑ Taylor 1989, 575
Presse
- « L'accident d'hydravion des Salins-d'Hyères », Le Matin, , p. 6 (lire en ligne).
- « Nouvelles de l'aviation », L'intransigeant, , p. 4 (lire en ligne).
- « Le Commandant-Teste a repêché l'hydravion », L'Excelsior, , p. 1 (lire en ligne).
- « L'aviation française en deuil », Les Ailes, no 597, , p. 18 (lire en ligne).
Bibliographie
- Pierre Gaillard, Aéronautique navale de chez nous, FeniXX réédition numérique, (ISBN 9782402105163, lire en ligne).
- (en) Manuel Lage Marco, Hispano Suiza in Aeronautics: Men, Companies, Engines and Aircraft., SAE International., (ISBN 9780768042719, lire en ligne).
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