Les Sirènes (Boulanger)

Les Sirènes
LB 17

Première page du manuscrit autographe.

Genre musique chorale
Musique Lili Boulanger
Texte Charles Grandmougin
Langue originale français
Effectif mezzo-soprano solo, chœur à 3 voix de femmes et piano ou orchestre
Durée approximative min 30 s
Dates de composition 1911
Publication 1919
Ricordi
Création
Paris, chez Madame Boulanger (36 rue Ballu)
Interprètes chœurs Engel-Bathori, Louis Aubert (dir.), Lili Boulanger (piano)

Les Sirènes est un chœur à trois voix de femmes, mezzo-soprano solo et piano ou orchestre de Lili Boulanger composé en 1911.

Composition et création

Les Sirènes, à l'incipit « Nous sommes la beauté qui charme les plus forts », est un chœur à 3 voix de femmes, mezzo-soprano solo et piano composé du 8 au sur un poème de Charles Grandmougin[1]. La partition est orchestrée par Lili Boulanger en puis du 22 février au [2].

La pièce est dédiée à madame Engel-Bathori[3].

L'œuvre est donnée en première audition le chez Madame Boulanger, à Paris (36 rue Ballu), par les chœurs Engel-Bathori, sous la direction de Louis Aubert, avec Lili Boulanger au piano[4]. Les Sirènes est ensuite repris en concert le à la salle Érard, par la Société chorale d'amateurs sous la direction de Jules Griset, avec la compositrice au piano[4].

Édition

La partition est publiée par Ricordi[4].

Le contrat d'édition a été signé par Lili Boulanger le , la date de première publication étant le (le copyright a été attribué le ). La partition chœur et piano (Ricordi, 1918) porte le cotage R. 32 ; les parties de chœur (Ricordi, 1919) le cotage R. 579[4].

La partition est aussi publiée par Schirmer (New York) en 1981, avec une traduction anglaise de Jane May (The Mermaids)[4].

Instrumentation

L'instrumentation de la version orchestrale requiert[4] :

Instrumentation de Les Sirènes
Bois
2 flûtes, 1 piccolo, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, clarinette basse, 2 bassons
Cuivres
4 cors, 4 trompettes, 3 trombones
Percussions
timbales, cymbales, triangle
Claviers / cordes pincées
2 harpes
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos, violoncelles, contrebasses

Commentaires

La pièce est d'une durée moyenne d'exécution de cinq minutes trente environ[4].

Pour Roman Hinke, « la technique de l'harmonie savamment dissimulée devient un moyen stylistique essentiel définitif dans [...], en particulier[,] Les Sirènes[5] ».

Nadia Boulanger, sœur aînée de Lili Boulanger, a également écrit un chœur pour voix de femmes sur ce poème, composé en 1905[4].

Discographie

Références

  1. Laederich 2007, p. 364-365.
  2. Laederich 2007, p. 364.
  3. Laederich 2007, p. 365.
  4. Laederich 2007, p. 366.
  5. Hinke 2018, p. 9.
  6. Charlotte Saulneron, « Œuvres chorales de Lili Boulanger, la grande oubliée », sur ResMusica,

Bibliographie

  • Mireille Gaudin, « Lili Boulanger », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, Sampzon, Delatour, (ISBN 2-7521-0043-4), p. 51-55.
  • (de + en + fr) Roman Hinke (trad. Sylvie Coquillat), « Avant-propos », p. 8-9, Carus (83.489), 2018 .
  • Alexandra Laederich, « Catalogues de l'œuvre de Nadia Boulanger et de l'œuvre de Lili Boulanger », dans Alexandra Laederich (dir.), Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, Symétrie, coll. « Perpetuum mobile », , 533 p. (ISBN 978-2-914373-29-6), p. 309-402.
  • Adélaïde de Place, « Lili Boulanger », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique sacrée et chorale profane : De 1750 à nos jours, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1176 p. (ISBN 2-213-02254-2), p. 94-95.

Liens externes

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