Les Feuilles d'automne
| Les Feuilles d'automne | |
| Auteur | Victor Hugo | 
|---|---|
| Pays | France | 
| Genre | Poésie | 
| Nombre de pages | 254 | 
Les Feuilles d'automne est un recueil de poèmes de Victor Hugo publié en 1831. Il regroupe en particulier six poèmes appelés Soleils couchants[1].
Extraits
Ce siècle avait deux ans
- « Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
 - Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
 - Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
 - Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
 - Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
 - Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,
 - Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois
 - Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ;
 - Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère,
 - Abandonné de tous, excepté de sa mère,
 - Et que son cou ployé comme un frêle roseau
 - Fit faire en même temps sa bière et son berceau.
 - Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
 - Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre,
 - C'est moi. - »
 
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées : (Soleils couchants)
- « Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;
 - Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
 - Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
 - Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
 
- Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
 - Sur la face des mers, sur la face des monts,
 - Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
 - Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
 
- Et la face des eaux, et le front des montagnes.
 - Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
 - S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
 - Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
 
- Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
 - Je passe, et refroidi sous ce soleil joyeux,
 - Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
 - Sans que rien manque au monde, immense et radieux ! »
 
Poèmes
Le recueil Les Feuilles d'automne contient les poèmes suivants :
- À M. de Lamartine.
 - À mes amis L. B. et S.-B.
 - Melermemeler Esperanza
 - Amis, un dernier mot.
 - À Madame Marie M.
 - À monsieur Fontaney.
 - À ***, trappiste à La Meilleraye.
 - À une femme.
 - A un voyageur.
 - Avant que mes chansons aimées.
 - Bièvre.
 - Ce qu'on entend sur la montagne.
 - Ce siècle avait deux ans.
 - Contempler dans son bain sans voiles.
 - Banlieue ouest
 - Dédain.
 - Dicté en présence du glacier du Rhône.
 - Laissez. – Tous ces enfants sont bien là.
 - La pente de la rêverie.
 - La prière pour tous.
 - La prière pour tous (II).
 - La prière pour tous (III).
 - La prière pour tous (IV).
 - La prière pour tous (V).
 - La prière pour tous (VI).
 - La prière pour tous (VII).
 - La prière pour tous (VIII).
 - La prière pour tous (IX).
 - La prière pour tous (X).
 - Lorsque l'enfant paraît.
 - Madame, autour de vous tant de grâce étincelle.
 - Oh ! pourquoi te cacher ?.
 - Oh ! qui que vous soyez, jeune ou vieux.
 - Ô mes lettres d'amour.
 - O toi qui si longtemps.
 - Où est donc le bonheur ?.
 - Pan.
 - Parfois, lorsque tout dort.
 - Pour les pauvres.
 - Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée.
 - Que t'importe, mon cœur.
 - Rêverie d'un passant à propos d'un roi
 - Soleils couchants.
 - Soleils couchants (II).
 - Soleils couchants (III).
 - Soleils couchants (IV).
 - Soleils couchants (V).
 - Soleils couchants (VI).
 - Souvenir d'enfance.
 - Un jour au mont Atlas.
 - Un jour vient où soudain l'artiste généreux.
 - Vois, cette branche est rude, elle est noire.
 
Notes et références
- ↑ « Les feuilles d'automne ; Soleils couchants (V. Hugo) Roger Monteaux », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
 
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