Grotte des Baumes-Chaudes

Localisation
Coordonnées	44° 18′ 40″ N, 3° 14′ 35″ E
Pays	France
Département	Lozère
Massif	Causse de Sauveterre
Vallée	Gorges du Tarn
Localité voisine	Massegros Causses Gorges
Type	Calcaire
Altitude de l'entrée	740 m
Longueur connue	670 m
Période de formation	Jurassique
Occupation humaine	Néolithique final

La grotte des Baumes-Chaudes est une cavité à multiples entrées située sur la commune de Massegros Causses Gorges, dans les gorges du Tarn, dans le département français de la Lozère.

Situation

La grotte des Baumes-Chaudes est d'un accès assez aisé, située sur les contreforts du causse de Sauveterre. Cette grotte s'ouvre à proximité du lieu-dit Point Sublime, qui surplombe les gorges du Tarn.

Description sommaire

La grotte s'ouvre dans les calcaires du Jurassique. Il existe au moins trois accès aux Baumes-Chaudes, l'accès principal étant celui du milieu correspondant à une grande galerie confortable qui descend ensuite rapidement dans les étages inférieurs jusqu'à la profondeur de 67 m. Une partie de la cavité peut être parcourue sans matériel, mais la visite de la partie inférieure exige la maîtrise des techniques de la spéléologie verticale. La dénivellation^{[N 1]} de la cavité est de 86 m (-67 ; + 19) pour un développement^{[N 2]} de 670 m^[1].

Découvertes archéologiques

Lorsque le docteur Prunières fouille les Baumes-Chaudes, il découvre environ 300 squelettes, dont une grande partie a subi une trépanation, souvent avec succès^{[N 3]}. Ces squelettes sont caractérisés par des crânes aux formes « dolichocéphales », ou allongés. Cela a conduit certains spécialistes à évoquer une « race des Baumes-Chaudes », proche des hommes de Cro-Magnon^[2]. Le terme de « type des Baumes-Chaudes » a ensuite été privilégié à celui de « race »^[2].

Intérieur des Baumes Chaudes.
Une des entrées des Baumes Chaudes.
Intérieur des Baumes Chaudes.
Une des multiples entrées des Baumes Chaudes.

Bibliographie

Barthélémy Prunières, « Sur les cavernes des Beaumes-Chaudes (Lozère) », Bull. Soc. Anthropologie de Paris, vol. 1, n^o 2,‎ 1878, p. 206-220 (lire en ligne [PDF], consulté le 3 décembre 2017)
André Daniel & Jean-Yves Boutin - Les Baumes-Chaudes et les trépanations crâniennes dans les Grands Causses. Association Docteur Prunières, Imp. Causses et Cévennes, 222 p.

Notes et références

Notes

↑ En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
↑ En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
↑ Il est possible de savoir si la personne a survécu à la trépanation, suivant la cicatrisation du crâne.

Références

↑ Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ 2004, p. 160 (ISSN 0249-0544).
Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, chapitre 2

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

(fr) « Les baumes chaudes », sur Rêve éveillé de Marc Lemonnier (consulté le 3 décembre 2017)

Portail de la géologie
Portail de la Lozère et du Gévaudan
Portail de l’archéologie
Portail de la Préhistoire
Portail de la spéléologie

[1] En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.

[2] En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.

[4] Il est possible de savoir si la personne a survécu à la trépanation, suivant la cicatrisation du crâne.

[3] Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ 2004, p. 160 (ISSN 0249-0544).

[buffière-5] Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, chapitre 2

[N 1]

[N 2]

[1]

[N 3]

[2]