Laurite
| Laurite Catégorie II : sulfures et sulfosels[1] | |
| Structure de la pyrite | |
| Général | |
|---|---|
| Classe de Strunz | 2.EB.05a
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| Classe de Dana | 02.12.01.10
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| Formule chimique | RuS2 |
| Identification | |
| Couleur | Noir acier ; blanc à gris ou bleuâtre sur section polie[2] |
| Système cristallin | Cubique |
| Réseau de Bravais | a = 5,61 Å ; Z = 4 |
| Classe cristalline et groupe d'espace | Diploïdale (m3) symboles H-M : (2/m 3) Pa3 (n° 205) |
| Clivage | Parfait sur {111} |
| Cassure | Subconchoïdale |
| Habitus | En cristaux octaédriques, cubiques et pyritoédriques ou en grains arrondis et en inclusions[2] |
| Échelle de Mohs | 7,5 |
| Ténacité | Fragile |
| Trait | Gris foncé |
| Éclat | Métallique |
| Propriétés optiques | |
| Biréfringence | Isotrope |
| Transparence | Opaque |
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 6,43[2] |
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
La laurite est un minéral sulfure de ruthénium, métallique, opaque et noir de formule : RuS2. Elle cristallise dans le système cubique. Elle appartient au groupe structurel de la pyrite. Bien que rare, on la trouve dans de nombreux endroits du monde.
La laurite a une dureté Mohs de 7,5 et une densité de 6,43. Elle peut contenir de l'osmium, du rhodium, de l'iridium, et du fer en substitution au ruthénium[3]. Elle forme une série de solution solide avec l'erlichmanite (OsS2), dans laquelle la substitution progressive du ruthénium par l'osmium donne les différents minéraux de la série[4].
Découverte et occurrence
Elle a été découverte en 1866 à Bornéo dans la province de Kalimantan du Sud (Indonésie) et nommée d'après Laurie, l'épouse de Charles A. Joy, un chimiste américain[3]. On la trouve dans les gisements magmatiques cumulés ultramafiques et dans les placers sédimentaires qui en proviennent. On la trouve en association à la coopérite, la braggite, la sperrylite, à d'autres minéraux d'éléments du groupe du platine et à la chromite[5].
RuS2 synthétique est un catalyseur très actif pour l'hydrodésulfuration[6].
Références
- ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Laurite », sur Webmineral
- (en) « Laurite », sur Mindat.org
- ↑ (en) « Erlichmanite-Laurite Series », Mindat (consulté le )
- ↑ (en) « Laurite », sur Handbook of Mineralogy
- ↑ (en) Chianelli, R. R.; Berhault, G.; Raybaud, P.; Kasztelan, S.; Hafner, J.; Toulhoat, H., « Periodic Trends in Hydrodesulfurization: in Support of the Sabatier Principle », Appl. Catal., A, vol. 227, , p. 83-96 (DOI 10.1016/S0926-860X(01)00924-3)
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