Was will die einsame Thräne

Was will die einsame Thräne
NB 28
Larme solitaire
Genre mélodie
Musique Nadia Boulanger
Texte Heinrich Heine
Langue originale allemand
Effectif voix et piano
Durée approximative min 30 s
Dates de composition 1908
Partition autographe BnF (Ms. 19534) et Fondation internationale Nadia et Lili Boulanger
Publication 1909
J. Hamelle
Création
Paris
Interprètes Rodolphe Plamondon (chant) et Nadia Boulanger (piano)

Was will die einsame Thräne est une mélodie pour voix et piano de Nadia Boulanger composée en 1908 sur un poème de Heinrich Heine.

Présentation

Was will die einsame Thräne (ou « Larme solitaire » en français) est composé en 1908. La mélodie, pour voix et piano, est écrite sur un poème de Heinrich Heine (traduction française de Michel Delines)[1].

L'incipit de l'œuvre est : « Was will die einsame Thräne ? »[1].

Les manuscrits autographes de la mélodie sont conservés à la BnF (Ms. 19534 ; signé et daté « Nadia Boulanger / Gargenville, ) et à la Fondation internationale Nadia et Lili Boulanger[2].

Édition

La partition est publiée par J. Hamelle en 1909 (cotage J.5858.H), avec texte allemand et français[3].

L'œuvre est ensuite rééditée en fac-similé de l'édition Hamelle par Da Capo Press (New York, 1985) puis connaît une nouvelle édition en volume chez Alphonse Leduc en 2017 au sein du recueil Mélodies pour voix moyenne, vol. 2 (AL 30 752)[3],[4].

Création

La mélodie est créée le à Paris par Rodolphe Plamondon et Nadia Boulanger, jouée avec Heures ternes, La Mer, Prière et Cantique. L'œuvre est reprise sous le titre Larme solitaire le par Mlle Brunlet et Nadia Boulanger au Petit Palais des Champs-Élysées lors d'une séance dédiée aux Poilus, autour de l'exposition des « Cocardes de Mimi-Pinson » organisée par Gustave Charpentier[3].

Commentaires

Was will die einsame Thräne est d'une durée moyenne d'exécution de deux minutes trente environ[5].

L'œuvre fait partie, avec O Schwöre nicht et Ach, die Augen sind es wieder, d'un triptyque de trois mélodies en allemand composées par Nadia Boulanger en 1908 sur des poèmes de Heinrich Heine[4],[6]. La musicologue Alexandra Laederich relève que c'est « la seule fois que la compositrice fait référence aux grands lieder romantiques car ses sources d'inspiration poétiques sont plutôt symbolistes [...] et surtout contemporaines[4] ».

Dans le catalogue des œuvres de la compositrice établi par Alexandra Laederich, la pièce porte le numéro NB 28[1].

Discographie

  • Nadia Boulanger : Lieder und Kammermusik, Melinda Paulsen (en) (mezzo-soprano) et Angela Gassenhuber (piano), Troubadisc TRO-CD 01407, 1993[7] — premier enregistrement mondial.
  • Mademoiselle - Première Audience : Unknown Music of Nadia Boulanger, Alek Shrader (ténor) et Lucy Mauro (piano), Delos DE 3496, 2 CD, 2017[8].
  • Les heures claires : The Complete Songs : Nadia & Lili Boulanger, Lucile Richardot (mezzo-soprano) et Anne de Fornel (piano), Harmonia Mundi HMM 902356.58, 3 CD, 2023[9].

Références

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alexandra Laederich, « Catalogues de l'œuvre de Nadia Boulanger et de l'œuvre de Lili Boulanger », dans Alexandra Laederich (dir.), Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, Symétrie, coll. « Perpetuum mobile », , 533 p. (ISBN 978-2-914373-29-6), p. 309-402. 
  • Nadia Boulanger (préf. Alexandra Laederich), Mélodies pour voix moyenne, vol. 2, Éditions Alphonse Leduc, (ISMN 979-0-046-30752-2). 
  • (fr + en) Anne de Fornel, « Nadia Boulanger : Les mélodies », p. 12-14, Harmonia Mundi (HMM 902356.58), 2023 .

Liens externes

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