Mélèze laricin

Larix laricina · Mélèze d'Amérique

Larix laricina
Jeune Larix laricina.
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Coniferophyta
Classe Pinopsida
Ordre Pinales
Famille Pinaceae
Genre Larix

Espèce

Larix laricina
(Du Roi (d)) K.Koch, 1873

Classification phylogénétique

Ordre Pinales
Famille Pinaceae

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Répartition géographique

Le Mélèze laricin ou Mélèze d'Amérique (Larix laricina) est une espèce de conifères de la famille des Pinaceae. C'est le plus dense des résineux d'Amérique du Nord[1].

Habitat

Arbre poussant le plus souvent dans des stations froides, mouillées et mal drainées comme les tourbières à sphaignes et le muskeg, mélangé à l'épinette noire et (ou) au thuya occidental.

Description

L'arbre est droit et élancé, pouvant mesurer jusqu'à 25 m et vivre 150 ans. L'écorce est de couleur rougeâtre et écailleuse. Il fournit des fleurs au printemps qui deviennent des cônes brun pâle formés de 20 écailles lisses. Ses aiguilles sont vertes et réunies par groupe de 15 à 60 aiguilles. Elles jaunissent et tombent à l'automne[2].

Larix laricina et l'Homme

Le bois du mélèze est utilisé comme bois d'œuvre, bois d'ingénierie et bois d'apparence : plancher, meuble ou panneau mural[1]. Comme il résiste à l'humidité et aux champignons, il peut servir à la construction de bateaux, comme poteau et comme traverse de chemin de fer.

Les autochtones se servaient des racines pour coudre les écorces de bouleau de leurs canoës[2].

Du fait de sa croissance rapide, le mélèze laricin est envisagé pour du reboisement permettant de limiter les dommages causés par les incendies au Canada[3].

Défoliation

Le mélèze est un rare conifère à feuilles caduques. La chute des feuilles, entre le 15 octobre et le solstice d'hiver, permet à l'arbre d'être en repos végétatif.

Dénominations

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants :

Au Québec, ce mélèze est parfois appelé « épinette rouge » dans le langage courant.

Le terme « Tamarac » (également orthographié « Tamarack »), en usage au Canada, est considéré comme vieilli[5].

En Acadie, c'est le terme « Violon » qui est utilisé[2].

Systématique

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Larix laricina (Du Roi (d)) K.Koch[4].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Pinus sous le basionyme Pinus laricina Du Roi[4].

Larix laricina a pour synonymes[4] :

  • Abies americana var. pendula (Aiton) Alph.Wood
  • Abies americana (Michx.) Wood
  • Abies larix var. pendula (P.Lawson) Lindl. & Gordon
  • Abies microcarpa (Lamb.) Lindl.
  • Abies pendula (Aiton) Lindl. & Gordon
  • Larix alaskensis W.F.Wight
  • Larix americana var. incurva Peck
  • Larix americana var. pendula (Aiton) Loudon
  • Larix americana var. prolifera Loudon
  • Larix americana var. rubra Loudon
  • Larix americana Michx.
  • Larix dahurica var. americana (Michx.) Henkel & W.Hochst.
  • Larix decidua f. pendula (P.Lawson) R.E.Fr.
  • Larix decidua var. pendula (Aiton) Regel
  • Larix decidua var. pendula (P.Lawson) Henkel & W.Hochst.
  • Larix europaea var. pendula (Aiton) J.Forbes
  • Larix europaea var. pendula P.Lawson
  • Larix fraseri Curtis
  • Larix fraseri Curtis ex Godr.
  • Larix fraseri Curtis ex Gordon & Glend.
  • Larix intermedia Lodd. ex J.Forbes
  • Larix laricina f. depressa J.Rousseau
  • Larix laricina f. laricina
  • Larix laricina f. lutea (Jaurès) Ouden & Boom
  • Larix laricina f. parvistrobus (Jaurès) Ouden & Boom
  • Larix laricina subsp. alaskensis (W.Wight) Silba
  • Larix laricina var. alaskensis (W.F.Wight) Raup
  • Larix laricina var. americana (Michx.) Lemmon
  • Larix laricina var. lutea Jaurès
  • Larix laricina var. parvistrobus Jaurès
  • Larix larix f. pendula (Aiton) Voss
  • Larix microcarpa var. pendula (Aiton) Carrière
  • Larix microcarpa (Lamb.) J.Forbes
  • Larix microcarpa (Lamb.) Mirb.
  • Larix pendula (Aiton) Salisb.
  • Larix rubra Steud.
  • Larix tenuifolia Salisb.
  • Larix ×pendula f. contorta Browicz & Bugala
  • Larix ×pendula var. repens A.Henry
  • Picea microcarpa (Lamb.) Peterm.
  • Pinus intermedia Du Roi
  • Pinus intermedia DuRoi
  • Pinus laricina Du Roi
  • Pinus laricina DuRoi
  • Pinus larix var. alba Castigl.
  • Pinus larix var. americana Pall.
  • Pinus larix var. nigra Castigl.
  • Pinus larix var. pendula (Aiton) Antoine
  • Pinus larix var. pendula (Aiton) Endl.
  • Pinus larix var. rubra Castigl.
  • Pinus microcarpa Lamb.
  • Pinus pendula Aiton
  • Pinus-larix alba Marshall
  • Pinus-larix nigra Marshall
  • Pinus-larix rubra Marshall

Notes et références

Notes

  1. L'Épinette rouge désigne également Picea rubens.

Références

  1. « Caractéristique et potentiel d'utilisation » (consulté le )
  2. Anny Schneider, Plantes médicinales indigènes du Québec et du Sud-Est du Canada, Montréal, Éditions de l'Homme, , 265 p. (ISBN 978-2-7619-5256-9), p. 148-150
  3. Le Devoir, 5 juin 2024, "Un projet de reboisement à Chibougamau pour rendre les forêts plus résilientes aux feux", Alexis Riopel [1]
  4. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 21 août 2025.
  5. Mélèze laricin, page consulté le 14 avril 2020
  6. Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 21 août 2025.

Liens externes

  • Portail de la botanique