La Prédication de saint Étienne
| Artiste | |
|---|---|
| Date | 
Vers   | 
| Type | |
| Matériau | |
| Dimensions (H × L) | 
148 × 194 cm  | 
| Propriétaire | |
| No d’inventaire | 
INV 181, MR 107  | 
| Localisation | 
La Prédication de saint Étienne est une peinture à l'huile sur toile réalisée en 1514 par Vittore Carpaccio peintre italien de l'école vénitienne. Elle est conservée au musée du Louvre à Paris.
Historique
Cette peinture était l'une des cinq scènes représentant la vie de saint Étienne, peintes entre 1511 et 1514 pour la Scuola dei Lanieri, Santo Stefano (Venise)[1]. La série qui comprenait également L'Ordination de saint Étienne (Berlin-Dahlem, Gemäldegalerie), La Dispute de saint Étienne (Milan, Brera), La Lapidation de saint Étienne (Stuttgart, Staatsgalerie), a été démantelée en 1806, dispersée (et elle reste incomplète), lorsque les maisons religieuses ont été supprimées[2]. Deux panneaux sont allés à la Pinacothèque de Brera à Milan et en 1812, Dominique Vivant Denon a échangé quelques peintures nordiques du musée du Louvre pour des œuvres italiennes de la Brera, et ce panneau de La Prédication a été transféré en vertu de cet accord. Un autre panneau est à Berlin, l'un a disparu, et le cinquième est à Stuttgart[3].
- 
			Panneau de L'Ordination de Berlin.
 - 
			Panneau de La Dispute de Brera.
 - 
			Panneau de La Lapidation de Stuttgart.
 
Description
La prédication de saint Étienne, diacre, représentée dans ce tableau du Louvre, a eu lieu à Jérusalem. Cela a donné à Carpaccio un prétexte pour remplir sa toile de pittoresques costumes et d'architecture orientales. La Jérusalem des premiers temps du christianisme est ici identifiée à Constantinople (en fait le château Yoros sur la rive opposée du Bosphore ) - une Constantinople fantastique et imaginaire, avec des éléments turcs, antiques, byzantins et italiens. Carpaccio fait référence avec fierté, dans une lettre au marquis de Mantoue, à la vue de Jérusalem qu'il avait peinte[4].
- 
			Détail de l'architecture.
 - 
			Saint Étienne prêchant.
 
Postérité
Le tableau fait partie des « 105 œuvres décisives de la peinture occidentale » constituant le musée imaginaire de Michel Butor[5].
Références
- ↑ Cf. Notice du Louvre
 - ↑ Cf. Nurturing art in the Venetian scuole, Roderick Conway Morris, International Herald Tribune, Feb.2005.
 - ↑ S. Mason and A. Ellis, Carpaccio: The Major Pictorial Cycles: The Narrative Paintings, Skira (2000).
 - ↑ A. Gentili, Le storie di Carpaccio. Venezia, i turchi, gli ebrei, Marsilio (2006).
 - ↑ Michel Butor, Le Musée imaginaire de Michel Butor : 105 œuvres décisives de la peinture occidentale, Paris, Flammarion, , 368 p. (ISBN 978-2-08-145075-2), p. 36-37.
 
Sources
- Patricia Fortini Brun, Récit de la Peinture Vénitienne à l'époque de Carpaccio (New Haven et Londres, Yale University Press, 1988/1994)
 - Augusto Gentili, Le storie di Carpaccio. Venezia, i turchi, gli ebrei, Marsilio, (2006) (it)
 - Peter Humfrey, Carpaccio, Chaucer Press (2005)
 - Stefania Mason & Andrew Ellis, Carpaccio: Les Grands Cycles Picturaux: Les Peintures Narratives, Skira (2000)
 
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
 
- Portail de la peinture
 - Portail de la Renaissance
 - Portail de Venise
 - Portail du musée du Louvre