La Grande Inondation

La Grande Inondation

Titre original Flood
Réalisation Tony Mitchell
Scénario Justin Bodle
Matthew Cope
Musique Debbie Wiseman
Acteurs principaux
Sociétés de production Power
Pays de production Afrique du Sud
Canada
Royaume-Uni
Genre catastrophe
Durée 110 minutes (cinéma)
187 minutes (TV)
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Grande Inondation (Flood) est un film britannco-sud-africano-canadien réalisé par Tony Mitchell et sorti en 2007.

Il s'agit du premier long métrage du réalisateur et de l'adaptation du roman Flood de Richard Doyle, publié en 2002[1],[2].

Synopsis

Devant la station météorologique britannique de Wick, en Écosse, la mer se déchaîne. Soudain, une vague gigantesque emporte la station au fond de l'eau. Un peu plus loin, une femme et sa mère sont surprises par l'inondation de leur maison et se retrouvent piégées à l'intérieur. À Londres, encore ignorante de ces terribles événements, Samantha Morrison, à la tête du centre de contrôle de la Barrière de la Tamise, observe avec inquiétude les données météorologiques qu'elle vient de recevoir. Craignant une inondation dans le centre de la capitale, elle décide d'activer la procédure normale de marée haute.

Pendant ce temps, les météorologues, convoqués en urgences auprès du Vice-premier ministre, sont sonnés. Ils viennent d'apprendre qu'une partie de la ville de Wick a été dévastée, faisant au moins 21 victimes et 15 disparus. Alors que le bilan humain ne cesse de s'alourdir, le Vice-premier ministre s'indigne de ne pas avoir été alerté de la catastrophe qui se préparait. Mais ces derniers se justifient : la météo n'est pas une science exacte et la trajectoire d'une tempête est difficilement prévisible. Ils le rassurent toutefois puisqu'elle semble se déplacer vers l'est, laissant du répit aux côtes anglaises pour se diriger vers la mer du Nord et Hoek van Holland.

Pourtant, cet optimisme est en totale contradiction avec les calculs du professeur Leonard Morrison, chercheur et spécialiste de l'environnement. Selon lui, l'inondation qui se prépare à Londres devrait être catastrophique. Il alerte son ex-belle-fille Samantha Morrison et son fils Rob, ingénieur maritime employé dans l'entreprise sous contrat avec le barrage mobile de la Tamise.

Fiche technique

Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».

Distribution

Production

Genèse et développement

Début , la société de production britannique, Power, appartenant au PDG Justin Bodle et au producteur Peter McAleese, annonce avoir débuté le premier long métrage intitulé Flood, un thriller catastrophe dépeignant Londres sous les vagues, sous la direction de Tony Mitchell[3].

Le scénario est signé Justin Bodle et Matthew Cope[2], d'après le roman éponyme de Richard Doyle qui s'est inspiré d'un article sur le réchauffement climatique[1] :

« [C'était] l'un de ces éléments terrifiants sur les conditions météorologiques extrêmes, l'élévation du niveau de la mer et les tempêtes violentes fréquentes. Soudain, je me suis souvenu de la barrière de la Tamise. Je me suis demandé comment ça s'en sortirait »

— Richard Boyle[1].

Ce projet s'élève à 24 millions de dollars, et coproduit par Philip Key et Geneviève Hofmeyr pour Moonlighting Films (Afrique du Sud) et Michael Prupas pour Muse Entertainment (Canada)[3],[2].

Attribution des rôles

Début , Robert Carlyle y est mentionné pour un rôle, aux côtés de Jessalyn Gilsig, Tom Courtenay, David Suchet, Joanne Whalley, Nigel Planer et Tom Hardy[3].

Tournage

Le tournage débute en , à Londres (Royaume-Uni) et dans les studios en Afrique du Sud[3], ce qui fera en tout 11 semaines[1].

Vingt-six décors de studio ont été construits avec des effets intégrés d'eau afin de filmer les acteurs dans de nombreuses séquences d'inondation. Des décors miniatures immergés dans des réservoirs remplis d'eau ont été utilisés pour filmer les bâtiments de grande taille tels que le barrage de la Tamise, le métro londonien et des parkings. Générés par ordinateur, des effets visuels ont été utilisés pour les scènes de Londres inondée en combinant des prises de vue de Londres avec de l'eau créée numériquement. Les scènes à Whitehall, sur la côte écossaise, dans le métro de Londres et le barrage de la Tamise ont été tournées au Cap[réf. nécessaire].

Musique

La musique est composée par Debbie Wiseman, avec l'’Orchestre philharmonique royal[7].

Liste de pistes[8]
  1. Flood (3:09)
  2. Granny’s Cottage (3:18)
  3. Overwhelming the Barrier (1:58)
  4. Struggle to Survive (2:11)
  5. Destruction at Work (2:13)
  6. Crisis Control (1:48)
  7. Too Late? (4:18)
  8. Evacuation (6:01)
  9. Trapped (1:43)
  10. The Raging Storm (2:39)
  11. Personal Differences (3:33)
  12. The Capital at a Standstill (3:15)
  13. Devastation (2:36)
  14. Heroes or Victims (6:22)
  15. Race Against Time (2:22)
  16. Difficult Decisions (4:42)
  17. No Way Out (4:12)
  18. High-Risk Plan (8:47)

Postproduction

Début , la société, Power, signe un contrat avec Lionsgate UK[2] pour une sortie limitée à Londres[9].

« Flood n'est pas seulement notre plus grande nouvelle production, mais aussi notre tout premier long métrage, donc cet accord est une étape importante pour nous en tant que société de production et de distribution. Il a tous les éléments d'un film catastrophe classique - une grande action, un excellent scénario, des effets spéciaux époustouflants et une grande distribution - mais avec une approche distinctement britannique. C'est aussi une histoire très opportune et, à ce titre, nous avons reçu des conseils de nombreux partenaires, y compris l'Agence pour l'environnement »

— Justin Bodle, producteur de Power[2].

Accueil

Avant-première et diffusions

Flood est projeté, le , en avant-première, à Londres (Angleterre)[2].

Le film devient, au Royaume-Uni, une mini-série en deux parties pour la chaîne ITV1, où elle est diffusée en première partie de soirée, entre le dimanche 4 et le lundi , avec 7,2 millions de téléspectateurs[4].

En France, sous le titre La Grande Inondation, il est également divisé en deux parties[10] et diffusé en pleine soirée du samedi sur la chaîne TF1, réunissant 5,7 millions de téléspectateurs[6].

Accueil critique

Notes et références

  1. (en) « London 'flooded' in disaster film » [« Londres « inondé » dans un film catastrophe »] , sur news.bbc.co.uk, BBC News, (consulté le ).
  2. (en) Wendy Mitchell, « Lionsgate UK to release Power's first feature Flood » [« Lionsgate UK sortira le premier long métrage de Power Flood »] , sur screendaily.com, Screendaily, (consulté le ).
  3. (en) Ed Waller, « Carlyle on board as Power dives into Flood » [« Carlyle à bord alors que Power plonge dans l'inondation »] , sur c21media.net, C21, (consulté le ).
  4. (en) « ITV1's Flood inundated with viewers » [« Flood d'ITV1 inondée par des téléspectateurs »] , sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  5. « Flood », sur repertoire.cinema.mcc.gouv.qc.ca, (consulté le ).
  6. « La Grande inondation plébiscitée » , sur tvmag.lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  7. (en) Clark Douglas, « Flood – Debbie Wiseman » , sur moviemusicuk.us, Movie Music UK, (consulté le ).
  8. (en) « Debbie Wiseman – Flood (Original Motion Picture Soundtrack) », sur discogs.com, Discogs (consulté le ).
  9. (en) Stuart Kemp, « Lionsgate U.K. to unleash ‘Flood’ » [« Lionsgate U.K. pour distribuer "Flood" »] , sur hollywoodreporter.com, The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  10. G. F., « La Grande inondation » , sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du cinéma britannique
  • Portail du Canada
  • Portail de l’Afrique du Sud
  • Portail des années 2000
  • Portail des risques majeurs