La Chèvre de monsieur Seguin
| La Chèvre de monsieur Seguin | ||||||||
| La Chèvre de monsieur Seguin dans une édition illustrée parue chez E. Flammarion (1904) | ||||||||
| Auteur | Alphonse Daudet | |||||||
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| Pays | France | |||||||
| Genre | Nouvelle | |||||||
| Éditeur | J. Hetzel | |||||||
| Lieu de parution | Paris | |||||||
| Date de parution | 1869 | |||||||
| Chronologie | ||||||||
| Série | Lettres de mon moulin | |||||||
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La Chèvre de monsieur Seguin est l'une des nouvelles des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet.
Genèse et inspiration
D'après Claude Gagnière, la nouvelle est clairement attribuée au prête-plume de Daudet, Paul Arène[1]. D'après Roger Ripoll, éditeur des œuvres de Daudet dans la Bibliothèque de la Pléiade, l'étendue de la collaboration de Paul Arène aux Lettres est impossible à déterminer[2].
Sous forme de lettre à un ami, Pierre Gringoire, la nouvelle est un apologue inspiré (d'après les dernières lignes du texte) d'une histoire populaire de Provence[3].
Publication
La Chèvre de monsieur Seguin est publiée dans le quotidien L'Événement du 14 septembre 1866[4], avant d'être insérée dans la première édition en recueil par Hetzel, en 1869, des Lettres de mon moulin[5].
Résumé
Pierre Gringoire, ami de Daudet, ne veut pas se faire chroniqueur dans un journal, mais rester poète. Le narrateur lui fait des remontrances et lui raconte alors l'histoire de la chèvre de M. Seguin. Celui-ci avait eu déjà six chèvres, toutes mangées par le loup pour avoir voulu goûter à la liberté de la montagne. La septième, Blanquette[Note 1], bien traitée par son maître, commence à s'ennuyer, comme celles qui l'ont précédée. Elle confie à M. Seguin son souhait de partir dans la montagne et essuie un refus effrayé de la part de son maître. Pour prévenir toute escapade, il l'enferme dans une étable. Il oublie de fermer la fenêtre, que la chèvre utilise aussitôt pour quitter les lieux.
Elle découvre alors la montagne majestueuse et passe une délicieuse journée. Elle trouve même l'occasion de s'ébattre avec un jeune chamois au pelage noir. Le soir, bien qu'elle ait entendu le hurlement du loup, puis le son de la trompe de M. Seguin, Blanquette ne rentre pas à l'enclos. Voyant son prédateur, elle décide de lutter contre lui. Le combat dure toute la nuit. Au lever du jour, Blanquette, épuisée et couverte de blessures, se laisse dévorer[6].
Analyse
Adaptation
La Chèvre de monsieur Seguin a été enregistrée par Fernandel[7].
Notes et références
Notes
- ↑ Et non Blanchette comme on le trouve parfois.
Références
- ↑ Claude Gagnière, Pour tout l'or des mots, p. 642 (ISBN 2-221-08255-9).
- ↑ Roger Ripoll, in Alphonse Daudet, Œuvres, tome 1, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1981, p. 1270.
- ↑ « L'histoire que tu as entendue n'est pas un conte de mon imagination. Si jamais tu viens en Provence, nos ménagers te parleront souvent de la cabro de moussu Seguin, que se battégue touto la neui emé lou loup. ».
- ↑ Marie-Gaston, « De mon moulin », sur Gallica, L'Événement, (consulté le ), p. 2-3
- ↑ « La Chèvre de monsieur Seguin », sur alphonsedaudet.org.
- ↑ « La Chèvre de monsieur Seguin », sur wikisource.org.
- ↑ Fernandel, « La Chèvre de monsieur Seguin », sur youtube.com.
Bibliographie complémentaire
- Alain Viala, « "Ah, quelle était jolie..." », Politix, vol. 5, no 17, , p. 125–141 (DOI 10.3406/polix.1992.1494, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Restaurant Le Brébant, Daudet y fait allusion dans l'introduction de La Chèvre de monsieur Seguin
Liens externes
- La Chèvre de monsieur Seguin, versions audio
- La Chèvre de monsieur Seguin, lecture par Hélène Sauter
- Lecture par la bibliothèque départementale de la Haute-Vienne.
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