Léon Perrier
| Léon Perrier | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| – (21 ans, 11 mois et 20 jours) |
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| Circonscription | Isère |
| Groupe politique | GD |
| Député français | |
| – (9 ans, 6 mois et 6 jours) |
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| Élection | 8 mai 1910 |
| Réélection | 26 avril 1914 |
| Circonscription | Isère |
| Législature | Xe et XIe (Troisième République) |
| Groupe politique | RRRS |
| Prédécesseur | Alfred Chion-Ducollet |
| Successeur | Circonscription supprimée |
| Ministre des Colonies | |
| – (2 ans, 3 mois et 14 jours) |
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| Président | Gaston Doumergue |
| Gouvernement | Poincaré IV |
| Prédécesseur | Adrien Dariac |
| Successeur | André Maginot |
| – (8 mois et 20 jours) |
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| Président | Gaston Doumergue |
| Gouvernement | Paul-Painlevé III Briand VIII, IX et X |
| Prédécesseur | André Hesse |
| Successeur | Adrien Dariac |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Tournon-sur-Rhône |
| Date de décès | (à 75 ans) |
| Lieu de décès | Avignon |
| Résidence | Isère |
Léon Perrier est un homme politique français et un résistant né le à Tournon-sur-Rhône (Ardèche), mort le à Avignon (Vaucluse).
Biographie
Après de brillantes études scientifiques, il est, de 1894 à 1910, chef du laboratoire de zoologie de la Faculté des sciences de Grenoble puis sous-directeur du laboratoire maritime de l'Université de Montpellier.
Il est membre de la loge «Concorde et persévérance» à l'Orient de Vienne[1].
En 1933 il crée avec Édouard Herriot la Compagnie nationale du Rhône.
Il s'abstient volontairement lors du vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.
En septembre 1941, il est arrêté et interné administrativement à Vals-les-Bains, pour ses relations avec la Résistance, à qui il fournissait des informations[2].
Mandats et fonctions
- Député radical de l'Isère de 1910 à 1919
- Président d'honneur de l'UGR de Gustave Toursier
- Sénateur radical de l'Isère de 1920 à 1940
- Président du Conseil général de l'Isère de 1920 à 1940
- Ministre des Colonies du au dans les gouvernements Paul Painlevé (3), Aristide Briand (8), Aristide Briand (9), Aristide Briand (10) et Raymond Poincaré (4)
- Président fondateur de la Compagnie nationale du Rhône (1933-1940 et 1944-1948)[3]
- Membre du comité supérieur d'organisation de l'Exposition internationale de la houille blanche en 1925[4].
Léon Perrier est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Notes et références
- ↑ Patrice Morlat, La République des frères, Perrin, , 848 p.
- ↑ « Arrestation de M. Léon Perrier », La Suisse, quotidien, no 245,
- ↑ Alexandre Giandou, Histoire d'un partenaire régional de l'État : la Compagnie nationale du Rhône (1933-1998), PUG, Grenoble, 1999.
- ↑ Exposition internationale de la houille blanche et du tourisme. Grenoble 1925. Guide catalogue officiel 2e éd. - Grenoble : société d'édition et de publicité Saumane, 1925. p. 340 - Bibliothèque municipale de Grenoble
Sources
- « Léon Perrier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Alfred Salinas, L'État clientéliste, Éditions La Bruyère, 2000, (ISBN 2-84014-623-1) (l'ouvrage contient une biographie de Léon Perrier, personnalité du Parti républicain, radical et radical-socialiste et membre de la Résistance, p. 15-16 et 233-236)
Articles connexes
Lien interne
Liens externes
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