Léon Maury

Léon Maury
Fonction
Doyen
Faculté de théologie protestante de Montpellier
-
Édouard Bruston (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Montpellier
Nom de naissance
Pierre Prosper Eugène Léon Maury
Nationalité
Activités
Enfant
Parentèle
André Dumas (petit-fils)
Jacques Maury (petit-fils en lignée masculine)
Autres informations
Membre de

Léon Maury, né le à Nîmes et mort le à Montpellier, est un théologien protestant. Il est professeur à la faculté de théologie protestante de Montauban à partir de 1895, puis à Montpellier.

Biographie

Léon Maury naît à Nîmes en 1863[1]. Son père est fabricant de tapis, diacre de l'Église réformée de Nîmes, et l'un des fondateurs et premier président de la Société des amis des pauvres[2].

Il est élève au lycée de Nîmes[3], puis obtient une licence de lettres en 1881 à la faculté de lettres de Montpellier. Il poursuit ses études à la faculté de théologie de Montauban dans la perspective de devenir pasteur, et il soutient une thèse de baccalauréat en théologie intitulée « Les origines du gnosticisme : étude d'histoire religieuse » en 1884. Il poursuit sa formation à Paris, puis appelé par l'église réformée de Nages, il devient pasteur, en 1885. Il obtient une licence de théologie en 1890, avec une thèse intitulée « Essais sur les origines de l'idée de progrès », puis une thèse de doctorat en 1892, sur le « Réveil religieux dans l'Église réformée à Genève et en France (1810-1850) »[4].

Il est nommé professeur de théologie pratique à la faculté de Montauban en 1895. Il fait modifier l'intitulé de sa chaire, qui devient une chaire de « théologie pratique et des questions sociales ». Il se prononce en faveur du transfert de la faculté à Montpellier, dont il est doyen après Henri Bois en 1924, et où il enseigne jusqu'à sa mort en 1931[5].

Il est président de la section régionale de la Société centrale d'évangélisation. En 1918, il est élu membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts du département de Tarn-et-Garonne[6]. Il est ensuite membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier de 1926 à 1931[7].

Léon Maury épouse en 1888 Amy Martin. Le couple a deux enfants, Thérèse (1888-1933), elle-même mère du théologien André Dumas, et le théologien Pierre Maury père du pasteur Jacques Maury[8],[9],[10].

Publications

  • Le Réveil religieux dans l'Église réformée à Genève et en France (1810-1850), Paris, Fischbacher, 1892.

Références

  1. Acte de naissance à Nîmes, n° 590, vue 113/368.
  2. Encrevé 1993, p. 326.
  3. Perrier 1932, p. 4.
  4. [compte rendu] J. Cart, « Léon Maury Le Réveil religieux dans l'Eglise réformée à Genève et en France, 1810 à 1850 », Revue de théologie et de philosophie, vol. 25,‎ , p. 505-508 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Encrevé 1993, p. 327.
  6. Académie de Montauban, membres titulaires depuis la création [1]
  7. Académie des sciences et lettres de Montpellier, titulaires 1846-2017, [lire en ligne], consulté le 27 juillet 2022.
  8. Encrevé 2024, p. 168.
  9. Stéphane Lavignotte, « Série "André Dumas" (1) : Une jeunesse engagée », sur Reforme, (consulté le )
  10. « André Dumas », sur Jeunes protestants, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • André Encrevé, « Léon Maury », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 326-327.
  • André Encrevé, « Léon Maury », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 4 M-Q, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN 9782846213585), p. 168-169.
  • [notice biographique] Louis Perrier, « Le doyen Maury. Quelques souvenirs sur sa vie et sur son œuvre », Études théologiques et religieuses, vol. 7, no 1,‎ , p. 3-24 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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