Léon Lorin

Léon Lorin
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Léon Nicolas Malpertuy
Nationalité
Activité
Période d'activité
Autres informations
Distinction

Léon Nicolas Malpertuy dit Léon Lorin[1], né le dans le 12e arrondissement de Paris[2] et mort à une date indéterminée après 1939, est un acteur français du cinéma muet.

Biographie

En dehors des films dans lesquels il a tourné, on sait peu de choses sur Léon Lorin sinon qu'il fut d'abord tonnelier comme son père avant d'apparaître sur les planches comme artiste lyrique[3] puis, à l'âge de 36 ans, comme acteur sur les plateaux de cinéma[4] à partir de 1912.

Il reste surtout connu pour avoir tenu le rôle principal d'Oscar Sanzatoux dans la série de 18 films comiques Oscar[5] tournés par Louis Feuillade entre 1913 et 1915. Interrompue par la mobilisation de Léon Lorin, la série ne sera pas reprise après la guerre par Louis Feuillade. Par contre, l'acteur reprendra le rôle à partir de 1928 dans une série de films-revues intitulés Les Fantaisies d'Oscar tournés dans des dizaines de villes de province par divers metteurs en scène engagés par Jean Hervé, directeur de la compagnie L'Essor cinégraphique[6] récemment créée et qui disparaitra avec l'avènement du cinéma parlant. Ces courts-métrages, tournés à partir d'un même scénario, intégraient de nombreux figurants locaux et étaient financés par les recettes publicitaires versées par les commerçants dont les établissements apparaissaient à l'écran et par les bénéfices dégagés par les entrées dans les salles où ils étaient projetés. Tous ces films sont considérés aujourd'hui comme perdus.

Léon Lorin disparait de l'affiche après un dernier rôle dans À nous la liberté de René Clair sorti en décembre 1931 et qui fut d'ailleurs sa seule et unique apparition dans un film parlant. Il figure encore dans l'annuaire Le Tout-Cinéma de 1938-1939 au 17, rue des Fêtes dans le 19e arrondissement de Paris[7] où il résidait depuis de nombreuses années sous son vrai nom[8], puis on perd définitivement sa trace. Il avait alors 63 ans.

A l'époque, Léon Lorin était veuf depuis novembre 1919[9] de Florentine Fixari, une actrice[10] qu'il avait épousé à Paris dix ans plus tôt en février 1910[11], et était remarié avec l'actrice Alexandrine Daout[10] depuis août 1920[12]. A ce mariage, les témoins à l'acte étaient les acteurs René Navarre et Émile Keppens[13].

Distinction

Filmographie

Bibliographie

Notes et références

  1. Nom de scène peut-être inspiré par sa première épouse originaire de Lorraine.
  2. Acte de naissance n° 543 (vue 8/31) avec mentions marginales des mariages. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 12e arrondissement, registre des naissances de 1876.
  3. Spectacles. Casino rémois. L'Indépendant rémois, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
  4. On ne lui connaît pas de rôles au théâtre.
  5. Le Gaumont Palace. La série Oscar. Site de l'Université de Metz consulté le 13 janvier 2016.
  6. Controverses. Le Courrier cinématographique, 2 mars 1929, p. 31, à lire en ligne sur Gallica.
  7. Artistes. Messieurs. Le Tout-Cinéma, saison 1938-1939, p. 736, à lire en ligne sur Gallica.
  8. A cette même adresse, habitait également le réalisateur Jean Durand et son épouse l'actrice Berthe Dagmar.
  9. Acte de décès n° 3789 (vue 25/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 13e arrondissement, registre des décès de 1919.
  10. Nom d'artiste inconnu.
  11. Acte de mariage n° 164 (vue 23/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 5e arrondissement, registre des mariage de 1910.
  12. Acte de mariage n° 1368 (vue 92/483). Archives départementales en ligne des Alpes-Maritimes, état-civil de Nice, registre des mariages de 1920.
  13. René Navarre, Émile Keppens et Léon Lorin avaient déjà tournés avec Louis Feuillade mais jamais ensemble.
  14. Malpertuy, Léon Nicolas, Matricule 1695. Archives en ligne de la Ville de Paris, registres matricules de recrutement, classe 1896. Sur ce document l'adresse du 17, rue des Fêtes apparait déjà en 1919.
  15. Un film local. Le Progrès de la Somme, 30 juillet 1928, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  16. Paris-Ciné. Un film local. La Vie bordelaise, 2 septembre 1928, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
  17. Amédée Rastrelli (Bordeaux 1875-Paris 1946), acteur et metteur en scène français surtout connu pour la réalisation de la série Fritzigli avec l'acteur André Séchan dans le rôle-titre.
  18. On va tourner un film à Troyes. La Dépêche de l'Aube, 6 septembre 1928, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  19. On va tourner un film à Épinal. L'Express de l'Est et des Vosges, 21 septembre 1928, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  20. Louis Paglieri (Milan 1873-Paris 1934), acteur, producteur et réalisateur français d'origine italienne.
  21. On tourne un film à Vierzon et à Bourges. Centre-Express, 28 novembre 1928, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  22. On tourne un film à Toulouse. La Dépêche, 6 février 1929, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  23. Sélestat. On va tourner un film. Les Dernières nouvelles de Strasbourg, 31 mai 1929, p. 14, à lire en ligne sur Gallica.
  24. À nous la liberté. Le Film complet, 31 mai 1932, pp. 2 à 14, à lire en ligne sur Gallica.

Lien externe

  • Portail du cinéma français