Jules Lavirotte

Jules Lavirotte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jules Marie Aimé Lavirotte
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Conjoint
Jane de Montchenu (d)
Autres informations
Mouvement
Maître
Personne liée
Œuvres principales
Signature

Jules Lavirotte[1], né le à Lyon, où il est mort le [2], est un architecte français représentatif de l'Art nouveau.

Biographie

Après avoir d'abord étudié le droit pour satisfaire les ambitions de son père notaire, Jules Lavirotte entame des études d'architecture en 1885 à l'École des beaux-arts de Lyon et les poursuit en 1888 à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Paul Blondel.

Jules Lavirotte est reconnu comme un des maîtres de l'Art nouveau dans un style très imaginatif et singulier. Il a orné ses immeubles avec un symbolisme exubérant, parfois d'inspiration érotique. En collaboration avec le céramiste Alexandre Bigot, il a couvert certaines de ses façades de panneaux de grès flammé, comme en témoignent l'immeuble Lavirotte situé au 29, avenue Rapp et le Céramic Hôtel au 34, avenue de Wagram, à Paris. Il développe ce style jusqu'en 1906, époque où sa manière s'assagit, avec l'hôtel particulier du 23, avenue de Messine à Paris. Les principaux édifices de sa période Art nouveau se trouvent tous dans le même quartier parisien, ce qui permet d'observer facilement l'évolution de son style.

Il fait appel à la collaboration de sculpteurs comme Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou, Jean-Baptiste Larrivé[3] et Léon Binet.

Il remporte trois concours de façades de la ville de Paris.

Il a épousé Jeanne de Montchenu en 1897 après 12 années d'une relation non conformiste. Lavirotte rencontre Jeanne, épouse Barbier, lorsqu'il a 18 ans. Alors agée de 25 ans, elle est la femme du professeur particulier de Lavirotte et elle pratique la peinture. Jules et Jeanne entament en 1885 une relation amoureuse, qui suscite l'indignation dans leur milieu. Le mari trompé et déshonoré se plaint auprès de la famille Lavirotte qui expédie Jules à Paris pour l'éloigner de sa maîtresse. Mais leur relation se poursuit et Jeanne finit par obtenir le divorce en 1894 et malgré les pressions sociales et familiales, Jules et Jeanne se marient en 1897.

Réalisations

Paris

Île-de-France

Saône-et-Loire

  • 1914 : Hôtel des Postes de Mâcon, 4, rue Paul-Gateaud, Mâcon.

Haute-Savoie

  • 1910 : Établissement des eaux minérales du Châtelet (aujourd'hui disparu), 29, quai Paul-Léger, Évian-les-Bains.
  • 1912 : Grand hôtel du Châtelet (aujourd'hui Résidence du Parc), 20, avenue des Grottes, Évian-les-Bains.
  • Façade nord du Grand hôtel du Châtelet (1912), devenu Hôtel du Parc en 1936 puis Résidences du Parc en 1975.
  • Façade de l'établissement des Eaux minérales du Châtelet à Évian.

Notes et références

  1. Né Jules Marie Aimé Lavirotte.
  2. Archives municipales de Lyon, 7e arrondissement, année 1929, acte de décès no 311, cote 2E2604
  3. Revue La Construction moderne, 19 avril 1902.
  4. Notice no PA00088782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Notice no PA00088808, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Bruno Montamat, « Jules Lavirotte (1864-1929) ou l’Art nouveau symboliste », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère,‎ (ISSN 2606-7498, DOI 10.4000/craup.6556, lire en ligne).
  •  Olivier Barancy et Yves Lavirotte, Jules Lavirotte. L'audace d'un architecte de l'Art nouveau, Éditions AJLA, , 160 p. (ISBN 979-1069901278).

Articles connexes

Liens externes

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