Joseph Thierry
| Joseph Thierry | |
| Joseph Thierry dans Le Matin du 24 septembre 1918. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (20 ans, 3 mois et 21 jours) |
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| Élection | 22 mai 1898 |
| Réélection | 27 avril 1902 6 mai 1906 24 avril 1910 26 avril 1914 |
| Circonscription | Bouches-du-Rhône |
| Législature | VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
| Groupe politique | Progressiste (1906-1914) Gauche démocratique (1914-1918) |
| Prédécesseur | Jules Charles-Roux |
| Successeur | Circonscription supprimée |
| Ministre des Finances | |
| – (5 mois et 23 jours) |
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| Gouvernement | Ribot |
| Prédécesseur | Alexandre Ribot |
| Successeur | Louis-Lucien Klotz |
| Sous-secrétaire d'État au Ravitaillement | |
| – (1 an, 5 mois et 11 jours) |
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| Gouvernement | Viviani II Briand V |
| Ministre des Travaux publics | |
| – (8 mois et 17 jours) |
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| Gouvernement | Barthou |
| Prédécesseur | Jean Dupuy |
| Successeur | Fernand David |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Haguenau |
| Date de décès | (à 61 ans) |
| Lieu de décès | Saint-Sébastien |
| Parti politique | FR |
Joseph Thierry, né le à Haguenau (Bas-Rhin) et mort le à Saint-Sébastien (Espagne), est un homme politique français.
Biographie
Jeunesse et études
Son père est le dernier maire français d'Haguenau[1] avant la défaite de la France à Sedan[2]. Sa famille est expulsée par les Allemands, se réfugie à Marseille. Il a habité à l'angle du boulevard Haguenau et de l'avenue Saint-Julien à Marseille.
Joseph Thierry suit des études de droit à l'université d'Aix puis à l'université de Paris[2].
Parcours professionnel
Ce républicain modéré et libéral succède en 1904 à Eugène Motte à la présidence de l'Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale, fondée en 1897. L'Union est liée à la Fédération républicaine et à son groupe parlementaire constitué de républicains progressistes de centre-droit, dont Thierry comme Motte et Paul Beauregard, son successeur en 1907, ont été les animateurs[3]. Il était vice-président de cette Union depuis [4]. Il aurait perdu la présidence d'honneur de l'Union en raison de ses votes à la Chambre qui lui permirent cependant d'être ministre[5].
En août 1913, il se rend à Chalon-sur-Saône pour inaugurer un pont sur la Saône ainsi que la chambre de commerce[6].
Il est ambassadeur de France à Madrid le .
Il meurt le des suites d'une opération d'un abcès au foie qu'il avait dû subir le 20 août.
Parcours politique
- Député des Bouches-du-Rhône de 1898 à 1918.
- Ministre des Travaux publics du au dans le gouvernement Louis Barthou.
- Sous-secrétaire d'État au Ravitaillement du au dans les gouvernements René Viviani (2) et Aristide Briand (5).
- Ministre des Finances du au dans le gouvernement Alexandre Ribot (5).
Bibliographie et sources
- Jean-Paul Grasser, « Joseph Marie Philippe Thierry », dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 37, p. 3857
- « Joseph Thierry », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- ↑ Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, (lire en ligne)
- « Joseph, Marie, Philippe Thierry - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- ↑ Sylvie Guillaume ( dir. ), Les Élites fins de siècles : xixe et xxe siècles : actes de la journée d'études du 31 janvier 1992, Éditions de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, 1992, p. 156
- ↑ Journal des débats, 2 juillet 1903, L'Univers, 30 novembre 1903 (conférence commune de Motte et Thierry à Marseille)
- ↑ L'Europe nouvelle, 5 octobre 1918
- ↑ « Le ministre des Travaux publics à Chalon-sur-Saône », Journal de Rouen, , p. 1
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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