Joseph Nicolas Pierret

Joseph Nicolas Pierret
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Joseph Nicolas Pierret, né le à Vallentigny (Aube), mort le à Brienne-le-Château (Aube), est un homme politique de la Révolution française.

Biographie

Mandat à la Convention

La monarchie constitutionnelle, mise en application par la constitution du 3 septembre 1791, prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré, avec sa famille, à la tour du Temple.

En septembre 1792, Joseph Nicolas Pierret, alors administrateur du directoire de Bar-sur-Aube, est élu député du département de l'Aube, le sixième sur neuf, à la Convention nationale[1].

Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la détention, et le bannissement à la paix », et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution de la peine[2]. Le 13 avril 1793,il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[3]. Le 28 mai, il s'abstient de voter lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[4].

Après la chute de Robespierre, Pierret prend part à la réaction thermidorienne. Le 15 floréal an III (le 4 mai 1795), il est élu membre du Comité de sûreté générale aux côtés de François Bergoeing (député de la Gironde), de Pierre Guyomar (député des Côtes-du-Nord) et d'Augustin de Kervélégan (député du Finistère)[5]. Le 17 fructidor (le 3 septembre), il appuie la réhabilitation de Pierre Nicolas Perrin (député de l'Aube), condamné aux fers par le tribunal révolutionnaire et mort en détention[6] :

Je suis aussi de la députation de l'Aube, et je connaissais bien la moralité de Perrin. Il n'avait d'autre crime à se reprocher que d'être membre du côté droit.

Mandat aux Cinq-Cents

En vendémiaire an IV (octobre 1795), Joseph Nicolas Pierret est réélu député de l'Aube et siège au Conseil des Cinq-Cents. Il est tiré au sort pour quitter le Conseil le 1er prairial an V (20 mai 1797)[7].

Sources

  1. Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923, Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, Liste des députés par départements » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
  2. Froullé, Jacques-François (≃1734-1794) et Levigneur, Thomas (≃1747-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
  3. Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923, Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
  4. Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923, Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
  5. Perlet, Charles-Frédéric (1759-1828), « Journal de Perlet n°954 » , sur https://archives.calvados.fr, 17 floréal an 3 (6 mai 1795) (consulté le )
  6. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°351, « Convention nationale, séance du 17 fructidor an III (3 septembre 1795) » , sur https://gallica.bnf.fr, 21 fructidor an 3 (7 septembre 1795) (consulté le )
  7. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167, « Conseil des Anciens et Conseil des Cinq-Cents, séance du 15 ventôse (5 mars 1797) » , sur https://gallica.bnf.fr, 17 ventôse an 5 (5 mars 1797) (consulté le )

Liens externes

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