José Antonio Carrillo
| José Antonio Carrillo | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Alcade de Los Angeles | |
| – (1 an) |
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| – (1 an) |
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| – (moins d’un an) |
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| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Santa Barbara, Californie |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Los Angeles, Californie |
| Conjoint | María Estéfana Pico |
| Profession | Politicien, propriétaire de ranch |
Le capitaine José Antonio Ezequiel Carrillo (1796-1862) était un homme politique californien, un ranchero et un signataire de la Constitution californienne en 1849. Il exerce trois mandats en tant qu'Alcalde de Los Angeles (maire).
Biographie
Membre de l'éminente famille Carrillo de Californie, il est le fils de l'Espagnol José Raimundo Carrillo (en) et le frère de Carlos Antonio Carrillo (en), gouverneur de Haute-Californie (en), lui-même ayant exercé trois mandats non consécutifs comme alcade (une combinaison maire/juge) du Pueblo de Los Angeles entre 1826 et 1834[1].
José Antonio Carillo épouse María Estéfana Pico (1806 – ) en 1823, et après sa mort, Jacinta Pico (1815 – ) en 1842 ; les deux femmes sont les sœurs des éminents Californios Pío Pico et Andrés Pico[2]. Il construit Carrillo House (en) à Los Angeles, en face de la place historique (en), avec des ailes s'étendant sur Main Street (en)[3].
José Antonio Carrillo est le bénéficiaire du ranch Las Posas (en) en 1834, dans l'actuel comté de Ventura, en Californie, et sur l'île de Santa Rosa des îles Channel de Californie.
Activités politiques
Carrillo est alcade de Los Angeles en 1826, 1828 et 1833[4],[5]. En 1836, Juan Bandini, un éminent responsable politique qui soutient la cause américaine, est de retour dans le monde de la révolution, cette fois en opposition au gouverneur Juan Bautista Alvarado. Carrillo revient de son poste de député territorial au Mexique avec la nouvelle que son frère, Carlos, a été nommé gouverneur de Haute-Californie pour remplacer Alvarado, et que la capitale a été changée de Monterey à Los Angeles.
Constitution californienne
Carrillo est délégué à la Convention constitutionnelle de Monterey de 1849 et est l'un des signataires de la Constitution californienne.
Guerre américano-mexicaine
Pendant le siège de Los Angeles, Carrillo, avec le capitaine José María Flores et Andrés Pico, forme une milice pour défendre la Haute-Californie pendant la guerre américano-mexicaine.
Carrillo se distingue en menant cinquante lanciers californiens à la victoire à la bataille du Rancho Dominguez [6] contre 203 Marines des États-Unis, tuant 14 personnes et en blessant plusieurs autres, sans subir une seule perte. Les Américains, sous le commandement du capitaine de la marine américaine William Mervine, sont contraints de se retirer[6] de ce qui est aujourd'hui Carson vers la baie de San Pedro. Le commodore Robert F. Stockton, chef de la flotte navale américaine du Pacifique, est tellement surpris par la forte résistance des Californios qu'il met immédiatement le cap sur San Diego pour se regrouper.
Deux mois plus tard, Stockton sauve les forces encerclées du général de l'armée américaine Stephen W. Kearny après la bataille de San Pasqual[7], et avec leur force combinée et réapprovisionnée, ils se déplacent vers le nord depuis San Diego, entrant dans la région de Los Angeles le 8 janvier 1847, rejoignant le bataillon Bear Flag de John C. Frémont.
Avec des forces américaines totalisant 660 soldats et marines, ils combattent 150 Californios, dirigés par José María Flores, avec Carrillo comme commandant en second, lors de la bataille du Río San Gabriel. Les forces américaines sont victorieuses et les Californios sont contraints de battre en retraite. Le lendemain, le 9 janvier 1847, ils livrent la Bataille de La Mesa. Les tirs de contre-batterie américains forcent l'artillerie des Californios à se retirer. Une charge de cavalerie menée par les lanciers Californios est repoussée. Cela provoque la désertion des hommes de Flores et les Américains peuvent avancer vers Los Angeles. Le 12 janvier 1847, le dernier groupe important de Californios se rend aux forces américaines. Cela marque la fin de la guerre en Californie. Le 13 janvier 1847, Carrillo, agissant en tant que commissaire pour le Mexique, rédige en anglais et en espagnol le traité de Cahuenga et est présent lors de la signature.
Réputation
« C'était un homme aux dons naturels remarquables, pour la plupart inexploités et épuisés. De légères modifications dans les conditions de vie et son caractère auraient pu faire de lui le premier des Californiens, le meilleur comme le pire. Personne ne le surpassait en intrigue, et il n'était jamais sans complot. Joueur, aux mœurs légères et totalement insouciant dans ses relations, il n'a pourtant jamais perdu le privilège de fréquenter les meilleurs ni le pouvoir de gagner leur amitié. Il était prêt à tout pour rendre service à un ami ou vaincre un ennemi ; et rares étaient les personnalités qui n'étaient pas, à un moment ou à un autre, à la fois ses ennemis et ses amis. Aucun Californien ne pouvait boire autant de cognac que lui avec si peu d'effet. Homme de belle apparence et de constitution solide, généreux, sans beaucoup de principes ; l'un des rares personnages originaux et marquants des premières annales californiennes »[8].
Descendant notable
Son petit-neveu est l'acteur Leo Carrillo, co-star de la série télévisée The Cisco Kid (1950-1956), dans le rôle de Pancho, fidèle partenaire de Cisco.
Voir aussi
Références
- ↑ William E. Smythe, History of San Diego, San Diego, California, San Diego, (OCLC 13983342, lire en ligne [archive du ]), « part II, chapter VI »
- ↑ William Ellsworth Smythe, Jose Antonio Ezequiel Carrillo (1796–1862) from History of San Diego, (lire en ligne [archive du ])
- ↑ Historical Society of Southern California, Annual Publications of the Historical Society of Southern California, The Society, , 65– (lire en ligne)
- ↑ Schmal, « The Mayors of Los Angeles » [archive du ], LatinoLA, (consulté le )
- ↑ « Los Angeles City Mayors - Past To Present », Los Angeles Almanac, (consulté le )
- « Domínguez Ranch House » [archive du ], Historical Marker Database (consulté le )
- ↑ Johns, « Viva Los Californios! The Battle of San Pasqual », Journal of San Diego History, vol. 19, no 4, fall 1973 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- ↑ Hubert Howe Bancroft, The Works of Hubert Howe Bancroft, vol. v.19, San Francisco, A.L. Bancroft & Co, (1re éd. 1882) (ISBN 978-0-559-96072-7, lire en ligne [archive du ])
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