Jorge Chávez Dartnell
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 23 ans) Domodossola (Italie) |
| Sépulture |
Lima (depuis le ) |
| Nom dans la langue maternelle |
Georges Antoine Chavez |
| Surnom |
Géo |
| Nationalités | |
| Formation | |
| Activités |
Airman, ingénieur |
| Sports | |
|---|---|
| Distinctions | Liste détaillée Médaille de l'Aéronautique () Grand-croix de la Croix péruvienne du mérite aéronautique (d) () National Hero of Peru (d) () Grand officier de la Médaille d'honneur du Congrès de la république (d) () |
Georges Antoine Chavez (populairement connu au Pérou sous le nom de Jorge Chávez), également dit « Géo Chavez » (Paris, – Domodossola, ), est un aviateur français d'origine péruvienne. Il meurt lorsque son avion s'écrase lors d'une tentative de traversée des Alpes.
Biographie
Jeunesse et formation
Né à Paris de parents péruviens, Jorge Chávez[1] étudie à l'école Violet[2] (EEMI, aujourd'hui EIGSI), où il décroche un diplôme d'ingénieur en 1909[3].
Aviateur
Il obtient son brevet de pilote le [4], portant le numéro 32, après une rapide formation de dix jours à l'école Maurice et Henry Farman de Bouy[5], sur un biplan Voisin. Quelques jours plus tard, le 28 février 1910, il réalisera un vol d'une heure et quarante-cinq minutes au-dessus du camp de Châlons, son tout premier vol en étant seul à bord de l'aéroplane[6]. Il participe à la Semaine d'aviation de Touraine. Le de la même année, il atteint un record d'altitude, avec 2 650 m, à Issy-les-Moulineaux. Le suivant, il participe au concours Brigue-Milan : il décolle de Ried-Brig aux commandes d'un monoplan Blériot type XI de 50 chevaux (baptisé Gypaète), passe le col du Simplon et est ainsi le premier à franchir la barrière sud des Alpes par la voie des airs[7]. Mais après 42 minutes de vol, il s'écrase au sud de Domodossola. Alors qu'il tentait d'atterrir et ne se trouvait plus qu'à 20 m du sol, les ailes de son avion se sont brisées[8]. Il succombe à ses blessures, quatre jours plus tard.
Ses obsèques se déroulèrent à Paris le et il fut inhumé dans le caveau de la famille Chavez du cimetière du Père-Lachaise.
La dépouille du pilote est transférée le de Paris à Lima, dont l'aéroport international porte son nom.
Hommages
Plusieurs monuments sont érigés à sa mémoire à Brigue, à Ried-Brigue et à Domodossola.
L'EIGSI, l'école d'ingénieurs de La Rochelle, héritière de l'école Violet, lui rend hommage en 2011, à l'occasion de son 110e anniversaire, en renommant « Géo Chavez » sa salle la plus prestigieuse, celle dite « du conseil ».
Il existe depuis 1915 une rue Géo-Chavez, située dans le 20e arrondissement de Paris. D'autres rues Géo Chavez existent au Mans, à Saint-Étienne du Rouvray, à Châtillon, à Bourges, et à Décines-Charpieu.
Pierre de Coubertin a prononcé à Lausanne le un Hommage à Chavez qu'on peut[style à revoir] trouver dans le recueil Anthologie, Aix-en-Provence, Éditions Paul Roubaud, (Wikisource).
En juin 1965, l'aéroport de Lima fut rebaptisé de son nom actuel, l'aéroport international Jorge-Chávez, en hommage à l'aviateur franco-péruvien Jorge Chávez Dartnell.
Notes et références
- ↑ Son acte de naissance mentionne les prénoms de Georges Antoine. Cf. 7365 Archives de Paris en ligne, V4E 7365, page 16.
- ↑ Hugues Dewynter, « Plus haut ! Toujours plus haut ! », Bull. Soc. hist. & arch. du XVe arrondt de Paris, no 41, (lire en ligne [archive du ]).
- ↑ « Jorge Chávez », sur Musée aéronautique du Pérou.
- ↑ Géo Chavez sur aviatechno
- ↑ Stéphanie Meyniel, « Le 28 février 1910 dans le ciel : 1er vol de Géo Chavez en tant que pilote breveté », sur Air-journal.fr, (consulté le ).
- ↑ Stéphanie Meyniel, « Le 28 février 1910 dans le ciel : le vol en solitaire de Chavez », sur Air-journal.fr, (consulté le ).
- ↑ Carte du trajet suivi par l'aviateur pour réaliser son exploit, Le Petit Parisien, Paris, 24 septembre 1910, quotidien (ISSN 0999-2707) [voir en ligne]
- ↑ Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, « C'est arrivé aujourd'hui 23 septembre 1910. À 23 ans, Jorge Chávez blesse grièvement à l'atterrissage après le premier survol des Alpes », Le Point, (lire en ligne).
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Au péril de l’air par Jacques Mortane, Éditions Baudiniere, 1946
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