John Moore-Brabazon
| Secrétaire d'État aux Transports | |
|---|---|
| - | |
| Membre du 37e Parlement du Royaume-Uni 37e Parlement du Royaume-Uni (d) Wallasey | |
| - | |
| Membre du 36e Parlement du Royaume-Uni 36e Parlement du Royaume-Uni (d) Wallasey | |
| - | |
| Membre du 34e Parlement du Royaume-Uni 34e Parlement du Royaume-Uni (d) Chatham (en) | |
| - | |
| Membre du 33e Parlement du Royaume-Uni 33e Parlement du Royaume-Uni (d) Chatham (en) | |
| - | |
| Membre du 32e Parlement du Royaume-Uni 32e Parlement du Royaume-Uni (d) Chatham (en) | |
| - | |
| Membre du 31e Parlement du Royaume-Uni 31e Parlement du Royaume-Uni (d) Chatham (en) | |
| - | |
| Membre de la Chambre des lords | |
| Membre du London County Council |
| Baron Brabazon de Tara (en) | |
|---|---|
| - |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 80 ans) Longcross (en) |
| Sépulture |
Stoke Poges Memorial Gardens (en) |
| Nom de naissance |
John Theodore Cuthbert Moore-Brabazon |
| Surnom |
Brab |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
Homme politique, militaire, aviateur |
| Père |
John Moore-Brabazon (d) |
| Mère |
Emma Richards (d) |
| Fratrie |
William Moore-Brabazon (d) |
| Conjoint |
Hilda Mary Krabbé (d) (à partir de ) |
| Enfants |
| Parti politique | |
|---|---|
| Membre de |
St Moritz Tobogganing Club (d) |
| Armes | |
| Grade militaire |
Lieutenant-colonel (en) |
| Conflit | |
| Distinctions |
John Theodore Cuthbert Moore-Brabazon, 1er baron Brabazon de Tara, né le à Londres et mort le à Longcross dans le Surrey, est un pionnier de l'aviation et un homme politique britannique, membre du parti conservateur, devenu également un skipper expérimenté.
Biographie
Étudiant au Trinity College (Cambridge), il travaille en été comme mécanicien bénévole pour Charles Rolls, et fait ensuite un apprentissage à Paris chez le constructeur français Darracq.
Il pilote également parfois des voitures de course, remportant en 1907 à l'âge de 23 ans le Circuit des Ardennes (Formule Kaiser), sur une Minerva à Bastogne, le .
En 1908, l'aviateur prend part à la Coupe Michelin, récompensant le plus long vol, mais sans succès, sa dernière tentative se soldant par l'explosion de son réservoir à carburant le [1]. Henry Farman qui réalisait lui aussi une tentative ce même jour sera aussi malchanceux et c'est finalement le pilote Wright qui remportera la mise de 20 000 francs[2].
En 1909, Brabazon veut s'attaquer à la traversée de la Manche et enregistre lors de ses essais préparatifs des vols de 1500 et 2000 mètres, le au camp de Châlons[3].
Il fait partie de la délégation britannique aux Jeux olympiques d'hiver de 1928 à Saint-Moritz, et figure parmi les favoris pour l'épreuve de skeleton. Il chute toutefois à l'entraînement deux jours avant l'épreuve, se brise plusieurs côtes et se blesse assez grièvement au visage, le contraignant à renoncer. Son compatriote David Carnegie, comte de Northesk, remporte la médaille de bronze[4].
Il est reconnu en 1929 par le Royal Aero Club comme étant le « premier aviateur anglais », pour un vol de 460 mètres réalisé le devant la presse.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement britannique décide de consacrer toute l'industrie aéronautique du royaume à la production de guerre, et de copier les modèles américains pour l'aviation civile ; conscient toutefois que cette politique industrielle mettrait le pays à la traîne à la fin des hostilités, le gouvernement Churchill charge en 1943 John Moore-Brabazon de présider une commission pour l'inventaire des besoins civils du Commonwealth d'Après-guerre.
Cette « commission Brabazon » remet un rapport suggérant la fabrication de quatre types d'appareils (sur cinq mis à l'étude). Le type I étant un long-courrier transatlantique de grande taille, le type II un cargo, le type III un moyen-courrier destiné aux escales entre les diverses cités de l'Empire britannique, et le type IV un avion à réaction atteignant une vitesse de croisière de 800 km/h. Le rapport insiste sur l'importance industrielle des types I et IV, ce dernier modèle pouvant donner à l'industrie britannique une avance dans la propulsion par réaction[5].
De 1946 à 1948, il est président de la Fédération aéronautique internationale (FAI).
Distinctions
Voir aussi
Notes et références
- ↑ « Le 31 décembre 1908 dans le ciel : Farman et Brabazon ont la guigne », sur Air Journal, .
- ↑ « Le 31 décembre 1908 dans le ciel : Coupe Michelin : dernière ligne droite », sur Air Journal, .
- ↑ « Le 18 janvier 1909 dans le ciel : Casses en série à Issy-les-Moulineaux », sur Air Journal, .
- ↑ (en) "1928 Winter Olympics: Skeleton, Men", Olympedia
- ↑ H.F. King, « The Story of the Brabazon: A Comprehensive Appraisal of Britain's Greatest Airliner: Vicissitudes/ Development: Prototype and Operational Versions Studied. », Flight, (lire en ligne).
Liens externes
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