Jobson Paradis

Jobson Paradis
Naissance

Saint-Jean-Sur-Richelieu, Québec
Décès

Guelph, Ontario
Nom de naissance
Jobson Emilian Henri Paradis
Nationalité
Canadienne
Activité
Peinture, dessin
Formation
Université d'Ottawa, Université Notre-Dame, École des Beaux-Arts de Paris

Jobson Paradis, né le [1] à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec et mort en 1926 à Guelph en Ontario, est un peintre canadien.

Biographie

Jobson Paradis naît en 1871 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Après des études classiques à l'Université d'Ottawa, il obtient une maîtrise en arts de l'Université Notre-Dame, en Indiana. En 1892, il quitte pour Paris et entre à l'École des Beaux-Arts de Paris, ayant pour professeur Jean-Léon Gérôme. De 1895 à 1898, il travaille comme copiste au Musée du Louvre, peaufinant sa technique en recopiant les œuvres des grands maîtres de l'époque comme Murillo, Titien, Rembrandt, de Vinci, Delacroix de même que François Boucher. Durant son séjour en sol français, il expose une seule fois, au Salon de la Société nationale des beaux-arts en 1895. C'est également à Paris qu'il rencontre sa future épouse, Élisa Perrot. Celle-ci lui sert régulièrement de modèle. Durant son séjour européen, il voyage en Bretagne, en Normandie, en Belgique et passera plusieurs mois à Rome[2].

De retour d'Europe, il enseigne quatre ans à son Alma Mater l'Université Notre-Dame, puis se pose à Montréal en 1903. Il devient dès cette année-là professeur au Conseil des Arts et Manufactures de Montréal, poste qu'il occupe jusqu'en 1913[3]. Il enseigne entre autres à Edmond-Joseph Massicotte, Frédéric Coburn, Alfred Laliberté, Marc-Aurèle Fortin et Adrien Hébert. En 1907, il acquiert une maison de Saint-Eustache[4], qu'il utilise comme atelier et qu'il fréquente à tous les étés.

De 1905 à 1924, il participe régulièrement aux expositions de l'Art Association of Montreal, qui deviendra plus tard le Musée des Beaux-Arts de Montréal. Entre 1907 et 1910, il expose également ses œuvres à la Royal Canadian Academy à Ottawa. Au milieu des années 1910, il est engagé comme traducteur à Ottawa.

En 1926, il meurt de tuberculose, dans un sanatorium de Guelph, en Ontario.

Collections et Œuvres

En 1978, le Musée national des beaux-arts du Québec[5] acquiert de la fille de l'artiste un fonds de 207 oeuvres[2]. Le tout contient principalement des fusains et des sanguines représentant des scènes de rues, des portraits et des paysages, dont une très rare peinture à l'huile Le Paysage d'Arthabaska[6] . Quelques tableaux de Saint-Eustache sont conservés aux Archives nationales du Canada à Ottawa.

Expositions

Collectives

Posthumes

Notes et références

  1. (en) Patrimoine canadien Gouvernement du Canada, « Artistes au Canada », sur app.pch.gc.ca, (consulté le )
  2. Mario Béland, « La chambre de Jobson Paradis, à Paris », Cap-aux-Diamants, no Numéro 131,‎ (ISSN 0829-7983)
  3. « Paradis, Jobson Émilien Henri | Dictionnaire des artistes de l'objet d'art au Québec », sur artistesduquebec.ca (consulté le )
  4. « Fiche technique », sur www.mgvallieres.com (consulté le )
  5. « Paradis, Jobson », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
  6. « Paysage d'Arthabaska - Paradis, Jobson », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
  7. « EXPOSITION D'ART CANADIEN », La Presse,‎ , p. 25 (lire en ligne)

Liens externes

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