Jenny Bossard-Biow
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
Après 1850 |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Julius Schlegel (d) (à partir de ) |
| Enfant |
Raphael Schlegel (d) |
Jenny Bossard-Biow, née le à Breslau en Silésie et morte après 1850, est une photographe allemande, une des premières femmes en Allemagne à réaliser des daguerréotypes.
Biographie
Johanna Louise Agnes Biow est la plus jeune des enfants du peintre Raphael Biow (de)[1] et de son épouse Rahel (ou Resel), surnommée Rosalie, Scholin, tous deux de confession juive. Son frère, le photographe Hermann Biow est né en 1803 ; sa sœur Bluma Biow, future Berta Marie Elisabeth Zimmerlich, est née le .
En 1836, son père engage un assistant pour son atelier de peinture, Heinrich Boshardt[2] ; on trouve aussi la graphie « Bossard ». À la mort de Raphael Biow en 1836, Heinrich Boshardt reprend son atelier de peinture ; Johanna Biow et Heinrich Boshardt sont déjà mariés.
Le couple a un fils Raphael (de), né en 1839, qui prendra en 1850 le nom du second mari de sa mère, Schlegel ; il s'installera comme photographe en 1863 à Elberfeld près de Wuppertal en Rhénanie-du-Nord-Westphalie[3]. Jenny Biow et son mari se séparent en 1841 ; elle exerce temporairement comme daguerréotypiste itinérante dans le Mecklembourg. Elle travaille comme photographe à partir de 1845 dans l'atelier de son frère Raphael Biow à Hambourg et en assure la direction quand celui-ci voyage. En 1848, elle reprend l'atelier quand son frère ouvre en 1849 un nouveau studio photographique à Dresde.
Jenny Biow épouse en le photographe Julius Schlegel[4] ; il ouvre en 1858 un atelier photographique à Liberec (Reichenberg en allemand) au nord de la Bohème, avec des succursales à Česká Lípa (Böhmisch-Leipa en allemand) et à Zittau en Saxe[5].
Jenny Biow n'apparaît plus dans les sources après 1850.
Postérité
En 2002, un daguerréotype Familie am Kaffeetisch [Famille à la table à café], daté de 1849, avec la signature de Jenny Bossard-Biow au verso, est vendu aux enchères à Cologne pour 10 710 euros[6],[7]
En 2011, le romancier allemand Guido Dieckmann (de) publie un roman à suspense, Herrin über Licht und Schatten [Maîtresse de lumière et d'ombre], dans lequel il retrace la vie de Jenny et de son frère Hermann sur fond d'intrigues et de meurtres ; l'intrigue est liée à l'incendie qui a détruit Hambourg en 1842[8].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Jenny Bossard-Biow » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (de) « Raphael Biow », dans Neuer Nekrolog der Deutschen, Weimar, Voigt, , vol. 14, B-F, p. 627.
- ↑ (de) Günther Meinert, « Heinrich Boshardt, ein Maler des 19. Jahrhunderts », dans Kunst- und Denkmalpflege in Schlesien, Breslau-Lissa, Flemmings Verlag, , p. 174–182.
- ↑ (de) « R. Schlegel [nécrologie] », Photographische Chronik und allgemeine Photographen-Zeitung, no 76, , p. 471 (lire en ligne).
- ↑ « Heirath–Anzeige », Hamburger Nachrichten, , p. 4 (lire en ligne).
- ↑ (de) Amtlicher Catalog der Ausstellung der im Reichsrathe Vertretenen Koenigreiche und Länder Oesterreichs, Vienne, Verlag der General-Direction, (lire en ligne), Gruppe XII, Section V. Photographien, p. 353 : "153. Schlegel Julius".
- ↑ (de) « Lot 29. Jenny Bossard (Boshard) - Familie am Kaffeetisch », sur Lempertz Kunsthaus.
- ↑ (de) Klaus Ungerer, « Der Reiz von Ruinen », Welt am Sonntag, (lire en ligne).
- ↑ (de) Rita Dell'Agnese, « Krimi um die Anfänge der Photographie », sur www.histo-couch.de, .
Bibliographie
- (de) Tilo Grabach, « Bossard-Biow, Jenny », dans Allgemeines Künstler-Lexikon, Munich, Leipzig, Saur, (ISBN 3-598-22753-1), vol. 13, p. 200.
- (de) Wilhelm Weimar, Die Daguerreotypie in Hamburg 1839-1860, Hambourg, Verlag Otto Meissner, (lire en ligne).
Liens externes
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