Jeanne Sadran
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Emlyon alumni (d) Fédération équestre internationale |
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Jeanne Sadran, née le à Toulouse, est une cavalière de saut d'obstacles de niveau international.
Biographie
Jeunesse et découverte de l'équitation
Jeanne Sadran est la fille d'Olivier Sadran, homme d'affaires fondateur de la société Newrest et président du Toulouse Football Club de 2001 à 2020, et de Sophie Sadran, cavalière amateure ayant travaillé au sein du Toulouse Football Club[1],[2]. Elle a une sœur cadette Louise qui pratique également l’équitation[3].
Après avoir découvert l'univers équin à l'occasion d'une balade à poneys en compagnie de sa mère[4], elle commence l'équitation à l'âge de quatre ans au sein du poney-club de la Seillonne à Pin-Balma dans l'Est toulousain[5],[6]. La Haut-Garonnaise pratique également d'autres sports, avec la natation, le judo ou encore la danse classique[7], puis se spécialise dans l'équitation par la suite, sa discipline « coup de coeur »[3], affectionnant la relation en duo cavalier-monture[6].
Débuts en compétition
Ainsi, en 2010, elle fait ses débuts en compétition sur un poney appelé Héritage Harcourt, puis participe en 2011 pour la première fois au Generali Open de France, en Poney 3B[8].
Sa progression lui permet d'intégrer en 2015 l'équipe de France[9]. Jeanne Sadran dispute alors son premier championnat d'Europe à cheval associée à Feldrose 9, dans la catégorie Enfants, où le duo termine 7e[9].
En 2016, elle retourne vers le poney[8]. Aux rênes de Rominet de Bruz, le duo est choisi pour les Européens où il atteint la finale individuelle[8]. L'Occitane arrête ensuite le poney, ayant atteint l'âge limite pour concourir à l'international[9].
En 2018, ses parents deviennent propriétaires d'une écurie d'environ 25 chevaux à Gauré (Haute-Garonne), où en compagnie de sa soeur elles s'entraînent assidument[10].
En 2019, elle prend part au championnat continental avec Unforgettable Damvil chez les Juniors[9].
Cavalière internationale
Par la suite, alors étudiante en école de commerce au sein de l'EM Lyon en parallèle de sa carrière de cavalière[4],[11], Jeanne Sadran participe à ses premiers CSI 5*[11]. Coachée par Simon Delestre après l'avoir été par Julien Épaillard durant trois ans[6],[12], ses résultats probants, dont un titre de vice-championne de France Jeunes cavaliers avec Dexter de Kerglenn en 2022[6], lui permettent d'obtenir une première sélection au sein de l'équipe de France Seniors à l'occasion de la Coupe des nations du CSIO 3* disputée en juin 2023 à Deauville et conclue par une victoire française[13].
En 2024, la Française décroche son premier podium à Bordeaux en Grand Prix 5* avec Dexter de Kerglenn[14],[15]. Elle remporte ensuite son premier Grand Prix 5* en s'imposant avec Dexter de Kerglenn lors du Global Champions Tour de Paris[16]. Par ailleurs, elle devient ambassadrice de la maison Poiray[6].
Début 2025, alors classée 68e au classement mondial FEI et 5e du classement des moins de 25 ans, Jeanne Sadran entame un partenariat avec Hermès[17]. Ainsi, en mars, elle prend part au prestigieux Saut Hermès, où elle s'impose[18].
Palmarès
- 2022 : vice-championne de France Jeunes cavaliers
- 2024 : vainqueure du Grand Prix CSI-5* de Paris
Références
- ↑ Stéfan L'Hermitte, « Olivier Sadran - Changement de monture », L'Équipe, no 25517, , p. 30 (ISSN 0153-1069, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Gil Bousquet, « Ces femmes leaders qui initient le changement à Toulouse », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- Adèle Vaupré, « Jeanne et Louise Sadran : Cavalières, sportives… et bien plus encore », sur chevalmag.com, (consulté le ).
- Sophie Dorgan, « Sadran - La cavalière qui monte », L'Équipe, no 25785, , p. 26-27 (ISSN 0153-1069, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Rudy Koskas, « Jeanne Sadran, la benjamine », sur nicematin.com, (consulté le ).
- Ségolène Wacrenier, « Jeanne Sadran, ambassadrice Poiray et étoile montante de l'équitation », sur madame.lefigaro.fr, (consulté le ).
- ↑ Marion Theissen, « Qui est Jeanne Sadran, la nouvelle pépite de l’équitation française ? », sur olympics.com, (consulté le ).
- FFE, « Jeanne Sadran, Inès Joly et Nina Mallevaey, du circuit poney au haut niveau », sur ffe.com, (consulté le ).
- FFE, « SADRAN Jeanne », sur ffe.com, (consulté le ).
- ↑ Youenn Gouzerh, « Jumping de La Baule. Jeanne Sadran, cavalière à fort potentiel et enfant du Toulouse FC », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Michel Fraudeau, « Jeanne Sadran est prête à assurer la relève », Ouest-France, , p. 20 (ISSN 0999-2138)
- ↑ M.S., « Jeanne Sadran, l’étoile montante tricolore », Le Progrès, , p. 38 (ISSN 2102-6807, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Marie-Céline Dubois, « Équitation. La France gagne et se qualifie pour la finale du circuit Coupe des Nations », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- ↑ P. F., « Jeanne Sadran : « Le sport est facile avec Dexter, il est fantastique », ou la performance humble de Jeanne Sadran », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- ↑ Yeelen Ravier, « Jeanne Sadran, le bien-être animal aux JO, Cesar Parra, Katie Prudent et soixante-deux recommandations au sommaire du baromètre de mars », sur grandprix.info, (consulté le ).
- ↑ Fanny Mazalon, « Jeanne Sadran, cavalière victorieuse à Paris : « Ça ne pouvait pas mieux se passer » », sur parismatch.com, (consulté le ).
- ↑ Adèle Vaupré, « Jeanne Sadran rejoint l’équipe des cavaliers partenaires de la maison Hermès », sur chevalmag.com, (consulté le ).
- ↑ AC, « Jeanne Sadran, la fille de l’ex-boss du Téfécé, nouvelle étoile montante de l’équitation française », sur sofoot.com, (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
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