Jean Nallit
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Jean Georges Maurice Nallit |
| Nationalité | |
| Activités |
Résistant, employé municipal |
| Conjoint |
Gilberte Nallit (d) |
| Lieu de détention | |
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| Distinctions |
Jean Nallit, né Jean Georges Maurice Nallit le à Lyon et mort le 12 novembre 2024 à Anse[1],[2], est un résistant français, membre du réseau Charette, Juste parmi les Nations.
Histoire
Engagé dans la résistance en 1941 sous le pseudonyme de Gratien, Jean Nallit est arrêté par la Gestapo à Lyon le en compagnie de Georges Tassani, il est interrogé et torturé dans les sous-sols de l'école de santé des armées[3] puis incarcéré à la prison Montluc[4],[5]. Il quittera Montluc le pour le camp de Royallieu jusqu'au où il sera déporté au camp de Buchenwald.
À la suite de la défaite allemande, le kommando dont il dépendait est envoyé vers la mer Baltique à pieds le pour être exterminé par noyade à Lübeck. Il sera finalement sauvé par les alliés le .
Il raconte dans son livre autobiographique : Renseignements et faux papiers: mon parcours de résistant de Lyon à Buchenwald, l'implication des mouvements de résistance: Combat et Charette, notamment les missions de renseignements et la réalisation des faux papiers qui permirent de sauver plusieurs centaines de juifs et résistants.
Jean Nallit s'investit dans les associations de mémoire de la Résistance et de la déportation. Son épouse, Gilberte Florin (1926-2022), également résistante, l'accompagne dans son action de transmission auprès des écoles, collèges et lycées de la région lyonnaise.
Le 16 avril 1992, Yad Vashem décerne à Jean Nallit le titre de Juste parmi les Nations.
Décorations
- Grand-croix de la Légion d'honneur (14 juillet 2019)[6]
- Grand officier de l'ordre national du Mérite (7 mai 2007)[7]
- Croix de guerre -
- Médaille de la Résistance française (31 mars 1947)[8]
- Commandeur de l'ordre des Palmes académiques par décret du 25 avril 2017[9].
- Croix du combattant volontaire de la guerre de -
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
- Croix du combattant
- Médaille commémorative française de la guerre -
- Médaille de la déportation pour faits de Résistance
Jean Nallit reçoit le titre de « Juste parmi les nations » le par Yad Vashem.
Autobiographie
- Jean Nallit, Renseignements et faux papiers : mon parcours de résistant, de Lyon au camp de Buchenwald, Craponne, Les Passionnés de bouquins, coll. « Témoignages », , 120 p. (ISBN 978-2-36351-010-5)
Références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ « Métropole de Lyon. Caluire-et-Cuire : Jean Nallit, résistant et Juste parmi les Nations, s’est éteint », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- ↑ « Jean Nallit », sur chrd.lyon.fr (consulté le ).
- ↑ « Fiche de renseignement de la prison Montluc 1942-1944 », sur archives.rhone.fr (consulté le ).
- ↑ « Georges Tassani », sur memoire-net.org (consulté le ).
- ↑ Décret du 14 juillet 2019 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier
- ↑ Décret du 7 mai 2007 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier
- ↑ « Accueil - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°04 du 15 mai 2017 » [PDF], sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
Liens externes
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