Jean François Eliaerts

Jean François Eliaerts
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Anvers
Période d'activité
Nationalités
Activité
Formation
Lieu de travail

Jean François Eliaerts, né à Deurne, Anvers, le et mort à Anvers, le , est un peintre français d'origine belge.

Son champ pictural couvre essentiellement les fleurs, les fruits, les natures mortes et les scènes de genre. Ses œuvres sont notamment conservées au Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers, au Musée des Beaux-Arts de Gand et au Stadsmuseum Lier.

Biographie

Famille

Jean François Eliaerts, né à Deurne, Anvers, le , est le fils d'Adrien Eliaerts et de Jeanne Catherine Schallée. Il épouse en premières noces Geneviève Cohard, morte en 1832. Après son veuvage, il se remarie à Boulogne-Billancourt le avec Jeanne Victorine Sauvage, née au Caire le [1].

Formation

Jean François Eliaerts est étudiant à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers, où il se forme à la peinture de fleurs et de fruits, à l'instar de ses condisciples Joris-Frederik Ziesel et Pieter Faes[2].

Carrière

Établi en France avant 1807, Jean François Eliaerts devient professeur à l'Institut de la Légion d'honneur à Saint-Denis. Il expose régulièrement aux Salons de Paris de 1806 à 1848[3]. Au Salon de Bruxelles de 1836, il obtient une médaille de bronze[4].

Pressentant sa fin prochaine, Jean François Eliaerts revient à Anvers, où il s'installe chez ses neveux au quartier Saint-Willibrord. Il y meurt, quelques mois plus tard, à l'âge de 86 ans, le [2].

Œuvre

Galerie

Caractéristiques et style

Son champ pictural couvre essentiellement les fleurs et les fruits, de même que quelques scènes de genre comme L'Amour aux aguets dans un buisson de roses. Il s'inspire des anciens maîtres flamands Daniel Seghers, Jan Philip van Thielen, et particulièrement de Jan van Huysum. Sa composition est riche, son dessin pur et son coloris vigoureux. Il crée également des motifs destinés aux tapisseries de la Manufacture des Gobelins[3],[2].

En 1836, le critique Louis Alvin écrit : « Les deux tableaux de M. Eliaerts sont fort remarquables. Les fleurs en sont d'un excellent choix, parfaitement dessinées et peintes avec une grande habilité. Les roses jaunes, les auricules et les capucines sont à la fois vraies et délicatement rendues. La composition est élégante, le vase est de très bon goût. Nous voudrions un peu moins de sècheresse dans les contours et un effet moins éparpillé »[5].

Expositions

Belgique

France

Pays-Bas

Collections muséales

La majeure partie de ses œuvres sont conservées en France, mais quelques-unes d'entre elles sont exposées en Belgique[2] :

Références

  1. « Reconstitution des familles des Hauts-de-Seine », sur 2025 (consulté le ).
  2. Génard 1878, p. 538.
  3. Bénézit 1999, p. 214.
  4. Alvin 1836, p. 515.
  5. Alvin 1836, p. 412.
  6. Catalogue, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et dessin, exécutés par des artistes vivans, et exposés au musée de Bruxelles, en 1824, Bruxelles, P.G. De Mat, , 80 p. (lire en ligne), p. 46.
  7. Catalogue, Exposition nationale des Beaux-Arts : explication des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, dessin et lithographie des artistes vivans, exposés au Salon de 1836, Bruxelles, Vandooren frères, , 52 p. (lire en ligne), p. 15.
  8. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, H.P. Vander Hey, , 80 p. (lire en ligne), p. 32.
  9. Bernard Roisin, « Des natures mortes bien vivantes », sur lecho.be, (consulté le ).
  10. « Jean François Eliaerts », sur salons.musee-orsay.fr, (consulté le ).
  11. (nl) « Jean François Eliaerts », sur research.rkd.nl, (consulté le ).
  12. « Fleurs dans un vase », sur kmska.be, (consulté le ).
  13. « Nature morte aux fleurs et aux fruits », sur mskgent.be, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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