Jean François André
| Député français Deuxième législature de la monarchie de Juillet (d) Haut-Rhin | |
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| Député français Première législature de la monarchie de Juillet (d) Haut-Rhin | |
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| Député français Quatrième législature de la Seconde Restauration (d) Haut-Rhin | |
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 81 ans) Colmar |
| Surnom |
André du Bas-Rhin |
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Jean-François André est un homme politique français né le à Toul (Trois-Évêchés) et décédé le à Colmar (Haut-Rhin). Conseiller à la Cour d'appel de Colmar, il est député du Haut-Rhin de 1827 à 1834, siégeant au centre gauche.
Biographie
Jean-François André naît le à Toul. Son père est avocat au parlement de Metz. Il fait ses études à la faculté de droit de Strasbourg, dont il sort avec une licence de droit en 1787. Il devient alors avocat au directoire de la noblesse de Basse-Alsace, dont il est nommé par la suite syndic. Membre de la Société des amis de la Constitution en 1789, il occupe pendant la Révolution les fonctions d’avocat avoué au tribunal du district de Strasbourg[1].
Élu au conseil général du Bas-Rhin et procureur-syndic du département en 1792 , il est également membre du comité de surveillance et de sûreté générale du Bas-Rhin. Malgré ces responsabilité, il est emprisonné à Metz pendant la Terreur, sur ordre des représentants Saint-Just et Lebas. L’intervention du général Georges Monet lui permet toutefois d’être libéré en [1].
Il est nommé maire de Strasbourg le , mais des problèmes de santé l’obligent à démissionner de son poste dès . Il poursuit néanmoins ultérieurement sa carrière politique en siégeant au Conseil des Cinq-Cents entre 1797 et 1798. En 1799, il obtient le vote d’une résolution visant à nationaliser les biens des Églises protestantes en Alsace, projet finalement rejeté par le conseil des Anciens du fait des nombreuses protestations des protestants. Devant interrompre sa carrière politique après le coup d'État du 18 Brumaire, il se lance dans une carrière militaire, qu’il achève en 1809 avec le grade de capitaine en tant qu’aide de camp du maréchal Bernadotte[1].
Nommé conseiller à la cour impériale de Colmar en 1811, il devient une figure importante du parti libéral dans la région. Il est élu sous cette étiquette député du Haut-Rhin en 1827 et le reste jusqu’en 1834. Il est également à partir de 1833 président de chambre à la Cour royale de Colmar, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort à Colmar le [1].
Références
- Oberlé et Strauss 1982, p. 47.
Annexes
Bibliographie
- Roland Oberlé et Léon Strauss, « André, Jean-François », dans Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 1, (lire en ligne ), p. 47.
- Adolphe Robert, « Jourdain (Antoine) », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français... : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 5, (lire en ligne ), p. 62.
Liens externes
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