Jean Fattebert

Jean Fattebert

Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national
–
Législature 46e à 47e
Groupe politique UDC (V)
Commission CTT et CSEC (2003-2007)
CSSS (1999-2003)
Député au Grand Conseil du canton de Vaud
–
Législature 1986-1990 à 1994-1998
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Villars-Bramard
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Profession Agriculteur

Jean Fattebert, né le à Villars-Bramard (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Il est député du canton de Vaud au Conseil national de fin 1999 à fin 2007.

Biographie

Jean Fattebert naît le à Villars-Bramard, dans le canton de Vaud. Il est originaire du même lieu[1]. Son père, Alfred Fattebert, est agriculteur ; membre de l'UDC, il préside le Grand Conseil du canton de Vaud en 1957. Sa mère tient l'épicerie du village[2].

Au terme de sa scolarité obligatoire à Villarzel (en primaire supérieure), il fait un apprentissage d'agriculteur en Argovie. Il reprend à l'âge de 26 ans le domaine familial de 15 hectares, spécialisé dans la culture de tabac, et obtient trois ans plus tard une maîtrise fédérale[3].

Il est marié et père de trois enfants[2].

Parcours politique

Jean Fattebert est membre du Conseil général de Villars-Bramard de 1962 à 1994[1]. Il siège au Grand Conseil du canton de Vaud de à [1] et préside l'hémicycle en 1994-1995[2],[4]. Il est également membre de la Municipalité de Villars-Bramard à partir de 1994[1] et en est le syndic de 1994[2] à 2001[5].

Tête de liste de l'UDC vaudoise et grand favori pour les élections au Conseil national en octobre 1995, il est devancé par sa colistière Emmanuella Blaser et n'est pas élu[6]. Il siège au Conseil national de fin 1999 à fin 2007, pendant les 46e et 47e législature[1]. Il y est membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) jusqu'en 2003, puis de la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[1]. Il annonce en qu'il ne présentera pas pour un troisième mandat lors des élections fédérales d'octobre de la même année[7].

Il est en été 2001 au centre d'une polémique au sujet de main-d’œuvre polonaise « au gris » qu'il reconnaît publiquement employer sur son exploitation, ce qui lui vaut une dénonciation pénale par le socialiste Pierre Chiffelle et le popiste Josef Zisyadis, puis une condamnation à une amende[8],[9],[10],[11],[12].

Il est l'un des vice-présidents de l'UDC de 1999 à début 2006[13] et joue un rôle important dans le développement du parti en Suisse romande[7].

Positionnement politique

Jean Fattebert appartient à l'aile paysanne de l'UDC[13]. Il est considéré comme un centriste lorsqu'il siège au Grand Conseil du canton de Vaud, mais adopte une position plus dure une fois élu au niveau fédéral allant jusqu'à se faire le porte-parole de Christoph Blocher en Suisse romande[7].

Notes et références

  1. « Biographie de Jean Fattebert », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Yelmarc Roulet, « Jean Fattebert, ses Polonais, sa Broye, son tabac et ce qui s'ensuit », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ Anne Prenois, « Jean Fattebert - Président des Vaudois », Le pays vaudois (bulletin bimensuel de l'UDC vaudoise),‎ , p. 2 et 3 (lire en ligne)
  4. ↑ Denis Pittet, « Villars-Bramard a honoré Jean Fattebert, son président du Grand Conseil », 24 heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  5. ↑ M. P., « Le syndic Jean Fattebert s'en ira à fin 2001 », 24 heures,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  6. ↑ Roland Ecoffey, « Les électeurs démentent les stratèges », La Côte,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  7. Vincent Bourquin, « Le tonitruant Jean Fattebert quitte le Conseil national cet automne », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  8. ↑ Éric Felley et Christian Rappaz, « De bons privilèges dans la tabatière », L'Hebdo,‎ , p. 32 à 34 (lire en ligne)
  9. ↑ Sybille Oetliker, « Vous embauchiez ? Eh bien, payez maintenant ! », L'Hebdo,‎ , p. 27 à 29 (lire en ligne)
  10. ↑ Geneviève Comby et Ludovic Rocchi, « Jean Fattebert devra s'expliquer devant la justice », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  11. ↑ Monique Keller, « Jean Fattebert et son fils ont été inculpés », 24 heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  12. ↑ Fedele Mendicino, « L'affaire Fattebert empoisonne l'UDC », Le Matin,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  13. Caroline Zuercher, « Les UDC romands réussiront-ils à faire entendre leur voix ? », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)

Liens externes

  • « Jean Fattebert », sur Site personnel (consulté le ).

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