Jean-Marie Aberjoux
| Chevalier d’Empire | |
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(à 67 ans) Saint-Amour |
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Jean-Marie Aberjoux est un lieutenant-colonel français né le , à Saint-Amour (Jura), où il meurt le .
État de services
Il est élu sous-lieutenant au 6e bataillon de volontaires du Jura (1791) ; bataillon qui passera successivement, par suite d'amalgames, dans les 72e demi-brigade de première formation et 30e demi-brigade de deuxième formation. Il devient lieutenant en 1795, chef de bataillon en 1807, puis major en second, mis en demi-solde à sa rentrée en France en , mis en non-activité en , retraité dans le grade de lieutenant-colonel (, cette dénomination ayant, à la Restauration, remplacé celle de major).
Campagnes
- Armée du Rhin (1793),
- Armée de Sambre-et-Meuse (1794-1796),
- Armée d'Italie, de Rome et de Naples (1797),
- Armée de réserve (1800),
- Présent à la bataille de Marengo,
- du Camp de Bruges en 1804, il passe à la Grande Armée en 1805,
- Présent aux batailles d'Ulm, d'Austerlitz, d'Iéna, à Eylau (où il est blessé d'un coup de biscaïen au pied droit),
- Placé au 25e régiment d'infanterie de ligne (1807),
- il commande son bataillon à Friedland,
- Campagne d'Autriche (1809),
- Campagnes d'Espagne et de Portugal (1810-1811),
- Envoyé à Malines pour organiser et administrer la garnison d'escadre de l'Escaut (1811),
- Commande la 3e demi-brigade de réserve à la division La Grange à Juliers (1812),
- il part pour la Russie et prend part à la fin de la campagne ) où il sera fait prisonnier jusqu'en 1814,
- il est employé au 10e de ligne () lors des Cent-Jours,
Faits d'armes
- À la tête de 200 hommes, il prend d'assaut Citerna et s'empare de canons, avec lesquels il fait amener deux vaisseaux qui s'enfuient du port () ;
- À la prise de Modane, il force à la fuite la cavalerie ennemie, et il la fait tomber dans une embuscade où elle est détruite en partie () ;
- À la Trebbia, il est nommé capitaine sur le champ de bataille, pour avoir pris quatre canons (),
Blessures
- Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche devant Capoue () ;
- Il reçoit un coup de feu à la cuisse gauche à la bataille de Marengo ;
- Il est blessé d'un coup de biscaïen au pied droit à Eylau ;
- Atteint d'un coup de feu à la cuisse droite lors d'un combat sur le Dniepr, il est fait prisonnier par les Russes ) ;
Décorations
Titres
Pensions, rentes
- Le , il obtient une dotation de 2 000 francs sur la Westphalie, pour services rendus à la Grande Armée.
Armoiries
| Figure | Blasonnement |
| Armes du chevalier Aberjoux et de l'Empire
D’azur à la bande de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en chef d’un bouclier et en pointe d’un lion tenant de la patte dextre une épée, le tout d’or.[1] |
Notes et références
- ↑ ARMORIAL DU PREMIER EMPIRE, Par Philippe LAMARQUE, Index armorum : Michel POPOFF, Iconographie : Gregor JAKUBOWSKI – BARTHEL de WEYDENTHAL, Editions du Gui, page 141.
Sources
- Ressource relative à la vie publique :
- Source : Les Hommes de Napoléon Ier, sur thierry.pouliquen.free.fr
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