Jean-Jacques-François Millanois
| Jean-Jacques-François Millanois | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député du bailliage de Lyon | |
| – (2 ans et 6 mois) |
|
| Gouvernement | Assemblée constituante de 1789 |
| Groupe politique | Tiers état |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Lyon |
| Date de décès | (à 44 ans) |
| Lieu de décès | Lyon (Rhône) |
| Nature du décès | Condamné à mort et exécuté |
| Nationalité | Française |
| Profession | Avocat |
Jean-Jacques-François Millanois, né le à Lyon et mort le , à Lyon, est un homme politique français.
Biographie
Ses parents sont des bourgeois de Lyon, il nait dans une famille de treize enfants. Jean Jacques suit des études de droit et achète en 1771 une charge d'avocat du roi en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon. Il est reçu premier avocat le [1].
Le , il est élu membre de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. Il en est le directeur en 1782[1].
Franc-maçon, il fait partie de la Loge de la Bienfaisance[1]. Fidèle de Jean-Baptiste Willermoz au Rite écossais rectifié, CBCS avec le nom d'ordre d'Eques a Quatuor Palis le , Grand Profès, il est cité comme martiniste par Auguste Viatte[2],[3]. Il s'intéresse au magnétisme animal.
En 1787, il siège à l'assemblée provinciale et représente le Tiers état pour la ville de Lyon et le Franc-Lyonnais[4]. Le , il est député du Tiers-état aux États généraux de 1789[5], puis en 1790 et 1791, député de la Constituante.
Il est adjoint au doyen des communes, prête le serment du Jeu de paume, fait partie du comité de liquidation, et vote constamment avec la majorité en faveur des réformes[5].
En 1793 durant le siège de Lyon, il est lieutenant-colonel et inspecteur d'artillerie. Il est arrêté le , est traduit devant la commission militaire révolutionnaire, et condamné comme contre-révolutionnaire[1]. Il est fusillé place des Terreaux, à Lyon, le [6].
Notes et références
- Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016 2017, p. 880-882.
- ↑ Les Sources occultes du romantisme, Honoré Champion, Paris, 1927, 1965, 1969, 1979.
- ↑ Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 419-420.
- ↑ Georges Guigue, Procès-verbaux des séances de l'assemblée provinciale de la généralité de Lyon et de sa commission intermédiaire, 1787-1790 : publiés d'après les manuscrits originaux, pour les conseils généraux du Rhône et de la Loire, (lire en ligne).
- « Jean-Jacques, François Millanois - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- ↑ Antonin Portallier, Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais : spécialement sous le régime de la Terreur, 1793-1794, (lire en ligne).
Sources
- « Jean-Jacques-François Millanois », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), « MILLANOIS Jean-Jacques », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 880-882.
Liens externes
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