Jean-François Luypaert
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Jean-François Luypaert |
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Chevalier de l'ordre de Léopold II |
Jean-François Luypaert (ou Jean Luypaert), né le à Vilvorde et mort le à Ostende, est un artiste peintre, aquarelliste postimpressionniste, portraitiste et paysagiste belge et un enseignant.
Biographie
Jean-François Luypaert, né le à Vilvorde, est le fils de Jean-François Luypaert, menuisier, et de Anne-Catherine Derauw, boutiquière. Le , il épouse Emma Debled, fille d'un directeur d'usine, qui lui donne cinq enfants[1].
De 1918 à 1946, Luypaert enseigne mais cultive son talent artistique en suivant des cours de dessin avec Louis Titz à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles[1]. En 1918, il participe à la fondation du cercle artistique « Portaels » à Vilvorde et participe annuellement aux expositions de ce cercle[2].
Jusqu'en 1946, il enseigne le dessin et la musique à Schaerbeek et à Vilvorde[2]. Après cette date, il se consacre à plein temps à sa carrière artistique s'établissant à Coxyde ce qui l'incite à peindre à la côte et le Westhoek. Il aménage son atelier dans un vieux moulin provenant de Houtem et que Coxyde a rebâti à proximité de l'abbaye des Dunes. Il avait également un atelier dans le centre de Furnes. En hiver, il s'est rendu de 1951 à 1954 sur la Côte d'Azur pour y peindre[2].
De 1949 à 1951, il prend part à trois reprises au Salon des Artistes à Paris, y étant primé à chaque fois[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la résistance contre l'occupant allemand au sein du Groupe Zéro[3]. Il était également membre d'honneur de la Ligue du Sacré-Cœur.
Á la suite de son décès le à Ostende, il reçoit des funérailles à l'église de Coxyde et est inhumé au cimetière de la localité[3].
Ses œuvres se trouvent dans les collections de Schaerbeek, Coxyde et de Furnes.
Style artistique
Il a peint des paysages et les intérieurs de bâtiments anciens tels que la maison de Rubens à Anvers, l'abbaye de La Byloke à Gand, la maison d'Erasme à Anderlecht ou de vieilles maisons à Furnes, etc.[2]. Il a principalement recherché les effets que produit la lumière sur des bâtisses anciennes[1].
Il laisse aussi des paysages du littoral et des vues de ville (dessins, huiles, aquarelles). C'est sur la Côte d'Azur que sa palette est la plus exubérante[2].
Hommages et distinctions
En novembre 1955, a eu lieu une rétrospective de ses œuvres à la Maison des Arts à Schaerbeek. Une autre exposition a également eu lieu à Coxyde à la Koeunenkapel en 1993 a l'occasion du 100ème anniversaire de sa naissance et en 2004 pour le 50ème anniversaire de son décès.
Une « Jean Luypaertlaan » (avenue Jean Luypaert) perpétue sa mémoire à Coxyde.
Il a obtenu les distinctions suivantes[3] :
- Mention honorable en 1949 au Salon des Artistes à Paris (1949) ;
- Médaille d'Or en 1950 au Salon des Artistes à Paris (1950) ;
- Prix de l'Yser au Salon des Artistes à Paris (1951) ;
- Chevalier de l'ordre de Léopold II (1952)[1].
Sélection d'œuvres
- Vue de Villefranche, aquarelle.
- Le Studio de l'artiste à Furnes, huile sur toile, c.1930.
- Vue sur le port, huile sur toile.
- Intérieur ancien (maison d'Erasme), huile sur toile, collections de la commune de Schaerbeek, c.1930.
Bibliographie
- R. Van den Haute, Jean Luypaert, dans : Voix des Artistes, 7, 7, septembre 1966.
- 50 ans du cercle Portaels (catalogue), Vilvorde, 1968.
Références
- (en) « Luypaert, Jean-François (1893-1954) », sur Bravefineart, (consulté le )
- Jan Van Acker, « Biographie d'artiste », sur Dictionnaire des peintres belges (consulté le )
- « Nécrologie », Le Soir, , p. 9 (lire en ligne )
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