Jean-Charles Coutu

Jean-Charles Coutu
Fonctions
Officier de l'Ordre national du Québec
En fonction depuis
(3 ans)
Élection Élu maire de Rouyn en 1969
Réélection Réélu maire de Rouyn en 1973
Juge à la Cour du Québec
Maire de Rouyn-Noranda
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rouyn-Noranda, Canada, Québec
Nationalité Canadien
Profession Avocat, Notaire et Juge
Langue Français, Anglais

Jean-Charles Coutu, né en 1935 à Rouyn-Noranda, est un homme politique québécois. Il s’est grandement impliqué dans les causes autochtones et dans la culture de la région d’Abitibi-Témiscamingue.

Biographie

Né à Rouyn-Noranda en 1935, Jean-Charles Coutu devient avocat en 1960 et enchaîne pour acquérir le rôle de substitut du Procureur Général et Conseiller juridique de 1965 à 1966. De 1967 à 1974, il travaille en tant qu’agent du ministère fédéral de la justice[1]. Quelques années plus tard, M. Coutu est nommé maire de Rouyn deux fois, la première en 1969 et la seconde en 1973. Peu après, il est nommé Juge à la fois à la Cour provinciale et à la Cour du Québec de 1974 à 1997. En parallèle, il est coordinateur de la Cour itinérante et par cette autre charge, il parvient à mettre sur pied le tout premier tribunal itinérant. Maître Coutu a été, au cours de sa vie, une figure importante dans la cause autochtone dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, la Jamésie, la baie d’Hudson, la baie James et la baie d’Ungava. Entre 1993 et 1995, il est président d’un comité sur l’administration de la justice pour les milieux autochtones. Par suite de son immense travail et ses nombreuses implications, il est investi le à titre d'officier de l'Ordre du Canada[1],[2].

Cause autochtone

Alors que Jean-Charles Coutu était juge, il a fondé un tribunal itinérant qui lui a permis d’entendre la situation autochtone du Nord. À cette époque, il est commun pour lui de se rendre dans des villages cris et inuits dans le vaste nord du Québec[2]. L’une de ses principales envies était le dialogue entre la Cour provinciale et les communautés. Cependant, la barrière de la langue était parfois difficilement surmontable, les langues des communautés les plus isolées étant difficilement traduisibles. Néanmoins, grâce au travail de plusieurs interprètes pour traduire les accents et patois locaux et uniques, Jean-Charles est parvenu à moderniser et rendre la justice autochtone plus juste qu’auparavant[2]. Il a produit un rapport intitulé: « La Justice pour et par les Autochtones » qui a été rédigé à la suite de ses nombreux voyages exploratoires et rencontres. Il est le premier juge Québécois à avoir siégé dans des communautés pleinement autochtones[1],[3],[4].

Festival des guitares du monde

C'est en 2004, après qu'il a pris sa retraite à la fin de sa carrière de juge, que Jean-Charles Coutu s'est engagé dans la fondation d'un festival. C'est avec le mélomane Alain Vézina, un ancien disquaire, qu'ils fondent ensemble le Festival des guitares du monde. C'est en mai 2005 qu'a lieu la première édition de leur festival[5],[6].

Distinctions

Notes et références

  1. Fonds Jean-Charles Coutu (lire en ligne)
  2. « Ma vie après la Une : Jean-Charles Coutu », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  3. « Jean-Charles Coutu – Ordre national du Québec », sur www.ordre-national.gouv.qc.ca (consulté le )
  4. (en) « The Honourable Justice Jean-Charles Coutu », sur The Governor General of Canada (consulté le )
  5. « Hommage aux fondateurs du Festival des guitares du monde », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  6. Dominic Tardif et Josie Desmarais, « Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue: 20 ans de guitares et d’anecdotes », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Jean-Charles Coutu – Ordre national du Québec » [archive du ], sur www.ordre-national.gouv.qc.ca (consulté le )
  8. (en) « L'honorable juge Jean-Charles Coutu », sur La gouverneure générale du Canada (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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