Jean-Auguste Senèze

Jean-Auguste Senèze
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Jean-Auguste Senèze, né le à La Chapelle-sur-Usson (Puy-de-Dôme) et mort le à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), est un syndicaliste enseignant, militant associatif et résistant français[1],[2].

Il a été instituteur dans le Puy-de-Dôme, militant syndicaliste du Syndicat national des instituteurs, secrétaire général, militant laïque et responsable national de mouvements laïques et d’éducation populaire.

Biographie

Fils de cultivateurs, il est instituteur dans le Puy-de-Dôme quand il est mobilisé, en 1914, et participe aux combats de la Première Guerre mondiale. Plusieurs fois blessé, il est rendu à la vie civile avec le grade de capitaine, et reprend sa carrière d'enseignant. En 1929, il est nommé directeur d'école à Clermont-Ferrand.

Militant de l'amicale des instituteurs de son département, qui se transforme en sections départementale du Syndicat national des instituteurs, il en devient le secrétaire au moment du Front populaire, aux côtés duquel, à la fois comme syndicaliste et membre du parti socialiste SFIO, il est très engagé.

Il est aussi, dès les années 1920, un militant associatif dans les œuvres scolaires et la Ligue de l'enseignement. Franc-maçon, il anime par ailleurs l'activité locale de la Ligue des droits de l'homme.

Impliqué dans la reconstitution clandestine du SNI, interdit par le régime de Vichy, il en devient, à l'automne 1943 le secrétaire général, à titre provisoire, fonction qu'il conserve lorsque le syndicat se reconstitue au grand jour, à la Libération.

Il abandonne cependant cette fonction dès la première réunion du bureau national officiel, estimant que sa mission de reconstitution du syndicat est terminée. Il conserve cependant un mandat au BN, et est chargé de l'animation de la commission de défense laïque et la coordination de l'action pédagogique. C'est ce dernier aspect à quoi il consacre particulièrement son temps. Il fut notamment auteur de plusieurs manuels de géographie à destination des classes primaires, dont le premier paru en 1936, et le dernier en 1951.

Il prend cependant sa retraite en 1947 et abandonne ses responsabilités syndicales. Délégué général des Francs et Franches Camarades, il s'investit dans la Ligue de l'enseignement, dont il est secrétaire général de 1951 à 1959.

Publications

  • Union sportive de l’enseignement du second degré.
  • Commission scolaire de l’UFOLEP.
  • Section sportive de la Ligue française de l’Enseignement.
  • Aux institutrices et instituteurs (1950)

Bibliographie

  • Archives nationales : 19800419/29/7468, 19940500, 19940500/210, 20010216/90, F1a 3207, 3252, F7/13027, F17 17795, Z/6/1904/101.
  • Archives départementales du Puy-de-Dôme, 31 J 1.11, cahier de Maurice Candoret utilisé par St. Langlet.
  • Stéphanie Langlet, La Fédération des œuvres scolaires et postscolaires laïques du Puy-de-Dôme : étude des instances départementales de 1926 à 1956, mémoire de maîtrise, Université de Clermont-Ferrand, 1998.
  • Etya Sorel[3], Une ambition pour l’école. Le Plan Langevin-Wallon, Paris, Les Éditions sociales, 1997.

Distinctions

Références

  1. « Jean-Auguste Senèze, dit François », Archives départementales du Puy-de-Dôme.
  2. Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme, Préfecture du Puy-de-Dôme, Cabinet du préfet, 253 W 55 (librement communicable).
  3. Etya Sorel, sur Le Maitron.

Liens externes

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